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mardi, mai 24, 2011

Courage Leslie et François

La presse et le site FFA annoncent une grave blessure et une indisponibilité de 6 MOIS pour LESLIE DJHONE qui ne sera donc présent ni au lycée Fabert pour l'AG du PEPS , vendredi, ni à la boutique runbytahri samedi me demandent de faire savoir les frères Tahri, ni à Forbach dimanche

Il se serait blessé en rendant service aux interclubs en longueur une spécialité qu'il ne pratique plus depuis qu'elle lui a été déconseillée il y a longtemps...


Tous ceux qui ont profité de sa générosité à Vittel à l'occasion des séances aérobie-tribunes, tous ceux qui en groupe de parole ont entendu son discours éthique, tous ceux qui aiment LESLIE sont atteints par ce coup du sort; leurs pensées vont vers la dyade emblématique du PEPS et de l'athlé français.

COURAGE Leslie, à trente ans un repos forcé de 6 MOIS peut être SALUTAIRE et ton coach sait que LE RECORD DU MONDE du 400 a été battu par un sprinter de 32 ANS qui lui aussi avait été blessé. François saura te dire les mots dont il a le secret pour faire face... avec PAS SCIENCE, et revenir vite parmi nous, à ta place de leader.


Les commentaires sont ouverts CI DESSOUS pour d'autres mots de soutien et de sympathie.

dimanche, mai 15, 2011

Blessure pour Jordan

JORDAN ROLLOT me confirme une fracture de la cheville qui met un terme à sa saison estivale 2011, pourtant bien débutée sur 200 /22.95 et faisant suite à un hiver avec record égalé sur 200 /22.44 i

Il nous donne rendez vous cet hiver, preuve de sa motivation intacte.

Une carrière passe par des hauts et des bas , des blessures et des contre-perfs, que certains athlètes utilisent pour masquer leur désir de perf indécis.

JORDAN dans la taxonomie athlétique fait donc partie des autres compétiteurs, ceux qui ont un désir de perf décidé. Les études, il est étudiant, les blessures, la sienne n'est pas psychosomatique , ne feront pas frein à ses ambitions athlétiques, peut être même que cette fracture va le faire réfléchir à son destin de sprinter et accroître son seuil d'aspiration

Courir plus vite que son coach, courir en moins de 11.00/22.00, il ne cachait pas que cela faisait partie de ses objectifs à court terme, lors des réunions de paroles, Ligue et PEPS.

Ce break forcé va lui permettre d'élaborer un projet moins immédiat .

En mon nom et celui des autres coachs sprint et sprinters lorrains, je lui fais un coucou amical en lui disant à bientôt. Nous avons besoin de son talent pour en optimiser d'autres.

Le portail de vos commentaires est ouvert ci dessous pour lui donner du courage supplémentaire, de la patience, et témoigner que la solidarité et l'esprit collectif existent au cœur de l'individualisme de la performance.

lundi, octobre 18, 2010

Alioune soutient sa thèse de psychologue

Ex membre du GREPAS, tennisman Sénégalais de niveau international puis coach pro à la fédé luxembourgeoise  ALIOUNE TOURE sera donc à METZ mardi à la fac  du Saulcy  

Après avoir été un de ses profs pendant ses études staps à la fac à Nancy, puis son tuteur pour un mémoire en vue de l'obtention de son DU de psycho du sport à l'Un de Reims, j'ai travaillé avec lui au GREPAS pendant ses études de psycho à l' Un de METZ et renforcé une complicité  liée à nos intérêts communs pour le sport et la psychanalyse. Avant de s'intéresser aux blessures des sportifs, ALIOUNE a travaillé sur l'influence des parents de sportifs sur les parcours de leurs enfants. J'engage les coachs à venir assister à sa présentation car le thème de la blessure est omniprésent et a peu été visité sous son angle psy depuis le chapitre "les athlètes à blessures" dans le livre "les athlètes à problèmes " de Bruce OGILVIE  et Thomas TUTKO publié en France il y a trente ans mais écrit en... 1966   


AVIS DE SOUTENANCE

M. TOURE Alioune

Matière : Psychologie

Date et heure de soutenance : 19 Octobre 2010 à 16h00

Lieu de soutenance : Salle D206 de l’UFR Sciences Humaines et Arts

Nom du directeur de thèse : Elisabeth SPITZ

Titre des travaux : L’apport des théories de l’autorégulation dans le vécu des blessures chez les sportifs de haut niveau.

Résumé :

La blessure est un des événements les plus traumatisants auquel un athlète de haut niveau peut être confronté. Par son caractère imprévisible, la blessure engendre des réactions telles que la peur et/ou le déni. Au cours de la phase de réhabilitation d’importants facteurs psychologiques vont influencer l’issue de la réhabilitation et le retour au sport. Les théories de l’autorégulation (Carver & Scheier, 2000) nous fournissent un cadre théorique au travers duquel nous avons étudié les facteurs psychologiques impliqués dans la réhabilitation. De plus nous nous sommes appuyés sur le modèle psychologique de réponse aux blessures sportives (Wiese-Bjornstal, 1998) ce qui nous amène à constater que l’évaluation cognitive, la réponse émotionnelle et la réponse comportementale avaient un rôle crucial dans la phase de réhabilitation. Nos résultats soulignent aussi l’importance des stratégies de coping parmi les facteurs pouvant influencer la réponse psychologique. De plus nous avons noté l’importance de la motivation extrinsèque lors du retour au sport. Puis notre proposition de modélisation des facteurs modérateurs de l’anxiété révèle que les buts évoluent au cours de la réhabilitation et qu’ils génèrent (ou non) des affects anxieux. Enfin, les perspectives de recherches futures, mettent en évidence la nécessité de développer un modèle théorique incluant le retour au sport permettant d’accompagner l’athlète durant cette phase de transition. Une meilleure connaissance des mécanismes psychologiques liés à la blessure permettra sans nul doute d’améliorer l’adhésion au processus de réhabilitation tant en clinique qu’à domicile, et de permettre à l’entraîneur et aux athlètes d’adopter un comportement dynamique par rapport à un événement traumatisant, souvent occulté.

Membres du jury :

- Bernard ANDRIEUX - professeur des universités de l’université Nancy 1

- Philippe GODIN - professeur des universités à l’université catholique de Louvain

- Elisabeth SPITZ - professeur des universités à l’université Paul Verlaine - Metz

- Daniel THEISEN - professeur au centre de recherches public-Santé

- Axel URHAUSEN - Professeur des universités à l’université de la Sarre (Allemagne)

jeudi, avril 30, 2009

Les maltraitances dans le sport

Des livres-témoignages, des articles de presse, des études scientifiques ont ces dernières années rompu l’omerta sur les viols, harcèlements sexuels, manœuvres de séduction, coups et blessures, injures, pressions de toutes natures exercées par des entraîneurs sur des sportifs adultes et mineurs.

Depuis une vingtaine d’années seulement le législateur français puis européen a élaboré des textes de loi punissant « LA MALTRAITANCE ».

Le MJS après avoir mis au travail une équipe d’experts (médecins et psychologues, sociologues et juristes) a engagé une grande opération nationale de sensibilisation.

LUNDI 27 AVRIL les cts lorrains, tous sports, après une précédente séquence d’information, ont été réunis au creps toute la journée pour une formation destinée à éveiller leur vigilance, et celle de leurs pairs entraîneurs, sur ce « tabou » de la maltraitance.

Une intervention magistrale, limpide, d’un universitaire parisien expert, a été suivie par une assistance captivée, plus silencieuse que d’habitude lors d' interventions en grand groupe, rendue muette par le fond et la forme du propos de l’orateur, qui pour certains constituait une révélation.

Les cts ont ensuite été divisés en sous groupes pour participer à des ateliers, prendre eux mêmes la parole, entendre de nouveaux intervenants sur des thèmes comme le surentraînement, la boulimie et l’anorexie mentales, le dopage et autres addictions, les dérives du coaching.

Le concept de maltraitance étendant le périmètre de sa signification au fur et à mesure des présentations.

Un psychologue lorrain, attaché aux services, entre autres sportifs, d’un club de basket pro, d’un athlète de dimension mondiale, a animé un remue-méninges au cours duquel des cts ont témoigné qu’ils avaient eux-mêmes, en tant qu’athlètes et/ ou coaches, été les sujets ou les objets ou les témoins, de l’un ou l’autre des thèmes cités.

Un exercice pratique a mis en évidence les effets positifs de la dynamique de groupe mais a permis aussi de visionner un clip et théoriser les influences moins saines qu’un leader ou un groupe peuvent exercer sur un membre, bouc émissaire, souffre douleur.

Il est bien entendu impossible de RESUMER ici tout ce qui a été dit, entendu, interprété, mais nous pourrons revenir sur un des thèmes, à la demande, lors d’un prochain stage ou réunion ETR.

Le thème du surentraînement a fait l’objet d’un intérêt particulier, très partagé par tous les cts de tous les sports représentés, dans mon atelier, mais sa définition, son classement dans les thèmes de la maltraitance a fait débat.

Certains défendent l’idée que le surentraînement n’est pas une maltraitance mais une simple erreur de programmation, d’autres pensent que l’excès est structurel, dans toutes les activités humaines, pas seulement sportives, qui visent l’excellence, la reconnaissance sociale.

Les activités artistiques, intellectuelles, professionnelles peuvent aussi donner lieu à des maltraitances, l’univers conjugal et familial n’y échappent pas plus.

Raison de plus pour lutter contre « TOUT CE QUI INFLIGE UN DOMMAGE A AUTRUI OU SOI MEME ».

Le fait que les maltraitances touchent d’autres humains que les sportifs ne dispense pas les sportifs de LUTTER CONTRE LES MALTRAITANCES DANS LE SPORT.

L’idée que pour atteindre un haut niveau d’expertise la souffrance serait un passage obligé est un premier débat ; l’acceptation que beaucoup doivent souffrir pour que un seul ou quelques uns, atteignent l’excellence en est un autre.


Surentraînement

L’entraîneur qui entraîne trop par ignorance des méthodologies d’entraînement, et des rythmes de développement, sans intentionnalité malveillante, OU BIEN en obéissant au calendrier fédéral qui parfois est plus étendu pour un jeune international en pôle que pour un senior professionnel

EST IL MALTRAITANT ?

OU BIEN est il seulement complice d’une institution maltraitante ?

L’entraîneur qui entraîne beaucoup ou trop, en imposant des charges beaucoup ou trop importantes ou trop nombreuses, en sachant qu’il fait courir des risques à ses entraînés, pour obtenir les résultats rapides ou précoces, dont il a besoin pour conforter sa place ou se sentir reconnu

L’entraîneur qui glorifie la souffrance, en stigmatisant le manque de courage, de volonté de motivation, de ceux qui faiblissent,

PEUVENT NE PAS SE SENTIR COUPABLES DE MALTRAITANCE s’ils ont intégré la conviction, la croyance qu’il faut souffrir pour être beau, qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs, qu’il y a un prix à payer pour tout…etc

Ces entraîneurs ne se sentent pas coupables, ils sont pourtant responsables des conséquences de leur coaching.

L’entraîneur qui accepte qu’un sportif en fasse trop, mais sans prescrire la dose, lui-même, en observant, tolérant, seulement les excès de l’athlète qui s’auto maltraite

voilà encore un autre cas de figure qui rend difficile une définition serrée du surentraînement

QUELLE est la bonne dose ?

Personne ne le sait : d’un sport à un autre, d’une époque à une autre, d’un pays à un autre, la bonne dose est différente. Ici et maintenant, deux sportifs du même âge, du même niveau, de la même discipline, mais avec deux entraîneurs différents et parfois avec le même entraîneur peuvent supporter plus ou moins une même dose.

L’entraîneur PROFESSIONNEL est par formation et expérience professionnelles RESPONSABLE, il prescrit la charge d’entraînement.

Le cts, entraîneur lui même, formateur d’entraîneurs, chargé du suivi des athlètes et des entraîneurs, donc proches d’eux, est responsable de lui-même et vigilant pour tous.

Alors quels conseils donner ?

Suivre les actes du sportif qui par ses progrès, sa stagnation, sa régression, va dire si la dose est bonne ou non pour lui.

Observer le corps du sportif qui en se fortifiant ou en se blessant va dire que la dose est bonne ou excessive.

Ecouter l’humeur du sportif qui par son entrain ou sa lassitude, par sa présence ou son absence, par sa régularité ponctuelle ou ses retards va dire si la dose lui convient ou non.

Enfin écouter le sportif lui-même dire son mot sur la dose avant de lui parler pour qu’il écoute à son tour le coach lui expliquer les efforts demandés.

La stagnation ou régression des performances, les blessures, les absences – retards et autres manifestations de lassitude, les plaintes explicites, sont des signes cliniques qui peuvent constituer un tableau du surentraînement.

Un seul signe, une fois, n’a pas valeur de preuve, c’est la répétition d’un signe, de plusieurs signes, qui peut faire sens.

Des blessures répétées à la suite de tacles d’adversaires, une pubalgie que le footballeur s’inflige lui-même et dissimule à l’entraîneur, une infiltration ou un strapping que l’entraîneur conseille ou impose à un sportif blessé pour qu’il participe, y compris dans l’intérêt de l’équipe, n’ont pas le même sens.

Une blessure consécutive à un bris de perche ne peut être confondue avec une répétition d’entorses, bursites, tendinites, et autres problèmes musculaires ou articulaires chroniques, qui ne guérissent pas, résistent aux soins, parce que le coach et/ou l’athlète, ne tolère pas un repos qui interrompt ou réduit un cycle d’entraînement ou parce que l’athlète n’a pas d’autre solution que la blessure pour faire entendre, ce qu’il ne peut pas exprimer autrement.

QUE FAIRE quand un signe de surentraînement apparaît, se répète, quand un autre signe de dysfonctionnement surgit (comportements anorexiques ou boulimiques, surinvestissement obsessionnel, manœuvres de séduction au sein de la dyade entraîneur-entraîné, exigences tyranniques du coach, attitudes capricieuses de l’athlète, conflits au sein du groupe pénalisant un membre etc) pour éviter la maltraitance ?

1/ savoir identifier une maltraitance, objet de la formation du jour, ne pas la nier, en sachant que si 65% des personnalités des compétiteurs sont bien adaptées, 35% sont dites difficiles.

Parmi ces cas difficiles LES TROIS QUARTS concernent les sports individuels.

2/ déclencher une proposition d’aide
3/faire quelque chose pour éviter la récidive


Une proposition d’aide peut être trouvée à l’intérieur du club si la maltraitance observée est mise en paroles et non niée, tue, par pudeur ou crainte d’intrusion. Mais les plus proches ne sont pas toujours les mieux placés pour observer ce que l’habitude banalise, pour oser intervenir, pour être entendus.

Le cts peut alors constituer un tiers extérieur : avec l’équipe technique régionale, ou lors d’une réunion d’entraîneurs, au cours d’un stage, il peut susciter l’échange et offrir un cadre à une circulation de la parole sur le thème de la maltraitance sans personnaliser.

Il peut aborder le problème avec l’intéressé en prenant un maximum de précautions, en demandant l’autorisation à l’intéressé, en lui laissant le choix du lieu et du moment, en suggérant la présence d’un tiers, qui brisera la relation duelle.

Il peut et doit faire appel à l’aide d’un professionnel ou à la Loi s’il juge que la situation, les faits, réunissent les conditions d’une maltraitance qu’il n’a pas les moyens d’affronter.

LA LLA a depuis 1988 une expérience des groupes de parole ; elle est une des premières ligues françaises, tous sports confondus, à avoir fait appel aux services d'une psychanalyste ; en 2005 à Forbach avec la FFA +le comite 57 + le GREPAS, en 2007 à Nancy avec L'AEFA elle a organisé ou participé à des colloques réunissant des coaches et des psychologues du sport français, grec, et brésilien.

La DDJS 57 a offert ce service de groupe de parole aux coaches mosellans, dans les années 90;

La DRDJS a pris le relais et offre depuis plus d'une décennie six rendez vous annuels aux cts et aux formateurs du creps pour évoquer en présence d'une psychanalyste, les difficultés qu'ils peuvent rencontrer dans l'exercice de leur fonction. Prochain RENDEZ VOUS LE 28 MAI.

AU CREPS fonctionne un groupe suivi accompagnement des responsables de pôles, ouvert à tous les adultes en relation avec les sportifs + un conseil de vie pour les membres des pôles, qui peuvent consulter un psychologue en toute discrétion, sur simple appel téléphonique.

Le GREPAS est une association qui organise en LORRAINE des groupes de parole pour entraîneurs.

La Lorraine ne prend pas le wagon en route. D'après les statistiques et enquêtes ministérielles, il semblerait, a dit le docteur LAURE, que notre région soit moins touchée que d'autres.