France de CROSS

Cross résultats

Pour des commentaires plus complets et circonstanciés, lire le bilan de Laurent GOBERT.


FEMMES

On peut immédiatement saluer la perf de JENNY /17° à 30 sec des sœurs Kuster, dans une course relevée par la présence de 6 internationales olympiques et mondiales. Autre argument encourageant : la protégée de coach SYLVIE n’est devancée que par des athlètes nées au moins cinq ans avant elle.
Pauline Saintignon, encore espoire, termine 56° et mérite également une citation.

Il faut de la patience et de l’entraînement pour passer du podium junior à une place dans les 50 meilleures Françaises, pour maintenir une place dans les 50 que la Nancéienne a déja occupée Elle n’a que 22 ans et grâce à elle les PTTN sont 11° sur 24 équipes classées.

Les coaches demi fond consultés sont tous d'accord sur le potentiel de Pauline et ils relativisent son recul dans la hiérarchie nationale, car la saison espoire 2 a manqué et les places en cross se gagnent et se perdent vite entre 38/2007 et 56/2009

La reine Laurane, absente, n’est donc pas seule, elle est BIEN entourée ; ses dauphines ont du talent et le temps devant elles pour exploiter ce talent.



CROSS COURT

Le niveau moins relevé permet aux Lorraines de réaliser un beau tir groupé. Peu de ligues ont trois classées devant Nathalie 32°
Flo Flo 5°, maman Daisy 12°, confirment leur rang national.

Marie Donineaux 54° emmène le COSV à une flatteuse 11° place par équipes sur 19 classées.


Chez les juniores le meilleur résultat est obtenu par la Sarregueminoise STARK qui se classe 44°. Les pttn grâce à Guéritas 45° et Malgras 49° terminent troisièmes par équipe.

RAS en cadette. Aucune Lorraine dans les 100 premières, aucun club lorrain classé.

MERCI à l'anonyme qui a réparé l'oubli Laura/87° ; j'avais pourtant fait le tour des meilleurs coaches lorrains demi fond lundi, sauf Laurent qui rédige son propre commentaire plus complet, en demandant un avis, voire un rectificatif, mais cet oubli - lapsus calami, avait échappé à mes interlocuteurs, à mes oreilles et à mes yeux.....

Bravo à Laura, cadette, désolé pour l'oubli.

Tu commences ta carrière en faisant exception, et...commentaires... Les championnats de France, y compris à une 87° place cadette, quand on est seule Lorraine dans les 100, sont une occasion de faire parler et écrire, bref de sortir de l'anonymat des joggers inconnus et ignorés, des compétiteurs ordinaires dont le nom figure dans un classement sans commentaires, des meilleurs compétiteurs locaux ou départementaux ou régionaux, dont les "exploits" ne dépassent pas l'écho local ou départemental ou régional.....

Te voilà devenue compétitrice nationale LAURA, ça parle de toi......parce que dans les trente ligues régionales il y en a sans aucune Laura, il y en a avec une-deux-trois laura, très rarement plus, puisque avec trois laura par ligue, on arrive à la 90 ° PLACE...

En classe terminale, donc bientôt pour toi si tu es lycéenne, ton prof de philo va t'expliquer que ce "ça " compte énormément en compet et pour beaucoup dans la vie quotidienne du commun des mortels..... dont aucun cts, aucun anonyme ne parle.....jamais

Tu ne cours plus désormais seulement pour ton simple plaisir, TU COURS AUSSI POUR LE NOTRE, CTS ET ANONYME, CENTAINES DE LECTEURS QUOTIDIENS DE CE BLOG

Une place de 86 ° aux championnats de France de cross n'a plus le même sens pour toi, pour ceux qui parlent de toi, DEPUIS DIMANCHE DERNIER.

Cette place devient le plancher de ton intervalle de confiance, alors que pour presque toutes les autres crosswomen lorraines et françaises, cette place est un objet de désir (presque, donc pas pour Flo Flo ou Jenny, qui elles, seraient affreusement déçues, contrariées, par une 86° place ...tu peux les questionner utilement sur le sujet)




HOMMES

BOUABDELLAH ajoute deux podiums à son palmarès national ; il est troisième individuellement et son résultat + celui de Foulouh 31° + ceux des frères BURRIER/49/55, conduisent A2M sur un podium très convoité, par 30 équipes.


CLUB PHAR est 13° avec Errachidi 38°, Lanteri Minet 86°


PTT NANCY /17° avec B. Larahlmi 37°


Trois équipes LORRAINES dans les 17 premières FRANCAISES (sur 30), sept coureurs de ces trois clubs dans les 86 meilleurs (sur 360) crossmen français.


La LLA reste une terre de cross avec en prime la victoire de HAKIM chez les vétérans mais les résultats du cross court et des cadets- juniors, questionnent….

Colin a décidé de courir, malade, contre les avis de son médecin et de son coach, selon mes sources, pour obtenir en junior première année, un titre ou un podium national. Pierre est tombé pour le troisième fois cette saison. Cette " décision" et cette "répétition" méritent un travail d'entraîneur, un travail d'entraîneurS.

Le pluriel est ici une exigence impérative

Un junior a le droit de se tromper de décision, un cadet de tomber trois fois dans la même saison, mais ils doivent entendre plusieurs explications de la part de COACHES FORMES DIPLOMES PROFESSIONNELS EXPERIMENTES.

Une seule et unique explication, la même pour les deux athlètes, peut servir à expliquer la décision de Colin, la triple chute de Pierre, voire la contre perf de X /Y/Z, à un coach débutant ou peu formé ou peu expérimenté, mais elle est obligatoirement une explication réductrice pour un cts, des coaches ETR.

Je vous propose donc ce thème parmi ceux de la réunion du 28 mars.

COLIN ET PIERRE méritent cet effort de débat collectif, ce sont des talents identifiés et cette réflexion sera formatrice pour d'autres coaches que le leur, car tous les coaches ont des athlètes qui se trompent de décision, qui tombent malades, qui tombent par terre, qui tombent de haut le jour des championnats de France.

Ces accidents ou ces incidents n'ont pas tous, et toujours, pour seule et unique référence le hasard et la malchance.

Un coach formé, peut aider doit aider, un compétiteur à faire face à ce genre de difficultés ; une partie de la guérison d'un malade dépend du médicament, une autre partie, du médecin qui prescrit le médicament, écrit le docteur BALINT, inventeur du travail en groupe de parole.

TOMBER une fois et trois fois, tomber et se retrouver à l'hôpital, tomber et abandonner, tomber et faire une contre-perf, tomber et se relever, sans effet sur la performance finale, sont des CHUTES différentes, dont on apprend en formation entraîneur, qu'elles ont un SENS différent, que le coach peut capter TOUT SEUL, peut expliquer TOUT SEUL, mais PAS TOUJOURS.

Le coach peut être sourd et aveugle, premier cas. Le travail du coach en groupe va l'aider à entendre et voir.

Le coach peut avoir vu et entendu, il a saisi le SENS, mais l'athlète refuse d'entendre et de voir l'explication du coach, second cas ;l e travail en groupe va aider le coach à trouver les mots pour dire ce qu'il a saisi.

Le coach et l'athlète ont saisi et admis que quelque chose cloche mais ils restent impuissants ; ils ne savent pas comment et où trouver la solution et le travail de groupe ne fait pas non plus avancer les choses. Troisième cas. Il faut faire appel à un professionnel et cette décision difficile, très difficile à prendre, avant le travail en groupe, devient moins difficile, voire devient facile puisque une partie du travail est déjà en cours.

Le cadet BEY/13° et le junior MOUSSAOUI/37° sont les jeunes Lorrains qui ont su le mieux tirer leur épingle du jeu.