Stade couvert à Metz
36 ans après l’inauguration du cpo de Vittel,
un projet incluant une piste d’athlétisme indoor en plein désert athlétique, universitaire, démographique, qui interdisait toute fréquentation intensive régulière de cet outil surdimensionné pour la population de la ville et de ses environs immédiats,
une piste indoor va être inaugurée à Metz.
Sarrebruck en trente ans a eu le temps d’user un stade couvert et un stade d’été pour en construire deux neufs. Le Luxembourg qui possède moins d’athlètes mais plus de banques que la Lorraine a construit une luxueuse COQUE. Les Belges ont choisi d’implanter leurs équipements couverts en des endroits stratégiques du pays, dans de grandes villes où la population athlétique et universitaire garantit la fréquentation régulière, villes accessibles par autoroute, à des clubs implantés à moins d’une heure du stade.
En France, pays de tradition jacobine, seule l’ île de France est bien pourvue depuis toujours avec d’abord l’insep, puis Eaubonne, Noisy voire Reims à moins d’une heure de certains clubs franciliens. La piste du POPB a un coût de montage et stockage, pour un meeting annuel, ou un championnat international, qui apparaît démesuré aux Bretons, Lyonnais et autres provinciaux.
Le politique c’est clair prime sur l’économique et le sportif.
Mais la responsabilité pour une part centrale est aussi régionale PUISQUE Vittel, Liévin, Bordeaux ont su trouver des financements puis ….Clermont et Reims et Mondeville et Metz.
En attendant d’autres inaugurations de PISTES INDOOR dont les travaux sont en cours ou programmés.
En lorraine il est clair que si une ville comme Laxou peut s’offrir une BULLE d’autres ont les moyens d’en faire autant ou plus.
Nancy possède un creps avec un gymnase couvert équipé de synthétique, une piste de 333m refaite à neuf, située à 10 MN à pied du stade Raymond Petit et une fac du sport qui fait de l’athlé dans un gymnase et sur une piste d’athlé, sans revêtement synthétique.
Une mutualisation des moyens du mjs, de l’éducation nationale, de la ville de Nancy et de son agglomération, avec un soutien départemental et régional, permettrait de construire un cpo comme celui de Vittel qui répondrait mieux aux besoins de tous. C’est donc bien la volonté locale, les volontés locales qui ont fait et font défaut. SI LES CLUBS D’ATHLE solidaires et unis demandaient tous un même équipement, ils l’obtiendraient plus facilement, en moins de 36 ANS.
CHAMPIGNEULLES, VILLERS, petits clubs et petites villes de l’agglomération nancéienne, ont trouvé les financements pour s’équiper d’une piste synthétique.
DOMBASLE entre Luneville et Nancy, POMPEY entre Nancy et Pont-à-Mousson (qui possède une ligne droite indoor synthétique) se sont équipés SANS EFFET majeur sur la pratique athlétique départementale et régionale.
Pompey et Dombasle sont à moins de 20 MN DE NANCY et encore plus proches de clubs d’athlé voisins. Des collaborations sportives et économiques pourraient avoir d’heureux effets sur la pratique et les équipements qui seraient partagés et il faudra suivre avec intérêt l’entente ofp-cac.
YUTZ vient de rénover sa piste estivale, mais celles (car il y en a deux) de Thionville vieillissent. Trois pistes pour un tel bassin de population scolaire et universitaire peuvent se justifier mais ces trois pistes en plein air auraient avantageusement été remplacées par deux en plein air et une couverte voire par une seule en plein air et une couverte qui répondraient largement au niveau de pratique observé dans les deux clubs avant fusion et à l’esty aujourd’hui.
Un projet de stade couvert a été émis mais le niveau de l’esty voire de l’esty et de tous les clubs de moselle nord de la jsa à fm exige-t-il de construire une piste indoor en PLUS de Luxembourg et Metz accessibles, en moins de 30 mn d’autoroute?
Un gymnase couvert de synthétique implanté au centre de la Moselle nord et ouvert à tous les clubs de la zone ne complèterait-il pas plus avantageusement les équipements existants?
Pour les compétitions qui réunissent les mêmes athlètes de toute la zone, tout le département, toute la ligue, parfois toute la zone transfrontalière (moselle-sarre, sarre lor lux), Sarrebruck, Metz, Luxembourg ne suffisent-ils pas?
L’athlé est un sport multiple qui nécessite des installations et des compétences impossibles à multiplier mais les clubs préfèrent attendre 36 ANS pour agir ensemble, ils préfèrent attendre d’être à l’agonie pour envisager ensemble des destins communs. Et pendant que l’athlé perd des clubs, pendant que les clubs d’athlé perdent des forces, d’autres sports s’implantent dans l’espace géographique, médiatique, culturel, que nous abandonnons (athlètes, les joggers, coureurs sur route et les randonneurs sont plus nombreux que les licenciés ffa course et marche, coaches qui vont préparer physiquement les autres sportifs, enseignants qui font moins d’athlé ou de l’athlé sans notre appui, mais aussi dirigeants à l’image du président de la ligue de Lorraine de basket qui est un ex président de LLA)
POUR LA ou les deux SÉANCES HEBDOMADAIRES d’entraînement qui, de la Toussaint à Pâques, exigent une piste couverte quand il fait froid ou qu’il pleut, faut-il construire un second stade en Moselle, avec ce que cela représente en investissement et entretien ou négocier une utilisation de Metz ou Luxembourg ou Sarrebruck pour les quelques athlètes mosellans qui en ont un réel besoin?
Les séances sauts lancers demi fond sprint court et haies hautes, y compris pour les espoirs seniors peuvent se dérouler dans un gymnase synthétique. POUR LES JEUNES toutes les séances chaque fois que la météo est défavorable peuvent se dérouler en gymnase.
Metz
POUR DES RAISONS A LA FOIS TECHNIQUES ET ECONOMIQUES il serait intelligent et fructueux d’utiliser cet outil magnifique et si longtemps désiré, non au profit des deux seuls clubs messins, qui ne possèdent pas dans leurs rangs un nombre suffisant d’athlètes pour saturer l’espace sept jours jour sept mais dans l’intérêt général des clubs et athlètes prêts à faire l’effort de déplacement, une fois par semaine deux maximum, les jours d’intempéries, pour venir s’entraîner dans le stade couvert, dans des conditions financières à négocier.
Un tel esprit d’ouverture aurait des effets
financiers bénéfiques puisque cette fréquentation extérieure sera payante et réduira les frais d’entretien
humains bénéfiques puisque cette fréquentation rapprochera les athlètes et les entraîneurs trop souvent isolés, chacun dans leur club ; l’expérience prouve que, en stages ligue ou national, en centres et en pôles d’entraînement, des liens se tissent entre athlètes mais aussi entre coaches.
sportifs bénéfiques puisque en s’entraînant dans de meilleures conditions matérielles, avec des athlètes de plus grande qualité ou plus nombreux que les partenaires de club habituels, sous le suivi de plusieurs entraîneurs collaborant ou se relayant auprès d’un groupe constitué par les athlètes de plusieurs clubs, progresser sera plus facile.
Bien entendu cette nouvelle façon de faire de l’athlétisme ne va pas se mettre en place du jour au lendemain et elle ne convient pas à tout le monde. IL FAUDRA DONC PROCEDER PAR ETAPES.
Il faudra accepter que des coaches et des athlètes continuent à rester centrés sur leur dynamique de groupe et celle de leur club. Leur ouvrir la porte SANS EXIGER qu’ils participent à des séances communes. LEUR SIMPLE PRESENCE SERA DEJA UN ELEMENT D’ANIMATION
POUR CEUX QUI ACCEPTERONT des COLLABORATIONS ponctuelles, et pour ceux qui accepteront des collaborations régulières, il faudra INVENTER ENSEMBLE les modalités de fonctionnement.
APRES consultation DES COACHES d’une même spécialité, rompus depuis des années aux stages ligue et réunions ETR, ou à l’échange plus récent, avec des coaches club ouverts au débat,
je fais une première proposition
La ligue apporte son soutien à cette proposition en prenant en charge un créneau samedi 10H/14H qui sera donc gratuit pour tous les Lorrains de niveau régional MINIMUM et leurs coaches.
TOUS LES ATHLETES DU SUIVI LIGUE, c'est-à-dire tous les athlètes, quel que soit leur âge, ayant le niveau minima france jeunes ou le niveau requis pour être admis au centre régional d’entraînement, sont donc concernés. Les athlètes niveau centre régional devront acquitter un droit d’inscription annuel qui n’est pas arrêté (pour le centre régional de Nancy c’est entre 30 ET 40 euros ANNUEL pour plusieurs séances par semaine et les services DE TROIS CTS ET CINQ COACHES ETR indemnisés).
Un athlète qui n'a pas le niveau régional peut faire acte de candidature; son coach ou club doit par écrit adresser au président de ligue une demande circonstanciée, et chaque courrier sera étudié au cas par cas ; mais pour les athlètes qui n'ont pas encore le niveau régional c'est dans une collaboration avec le comité départemental qu'une solution peut être trouvée.
LE CRENEAU LARGE DE 10H à 14H est prévu pour permettre aux athlètes qui viennent de loin ou qui ont des obligations jusqu’à midi, d’arriver au stade et d’effectuer leur séance avant le début de la séance club, prévue à 14h.
Le créneau collectif définitif de 2H/ 2H30 sera négocié avec les athlètes et les coaches qui confirmeront leur participation régulière. Ceux qui opteront pour la participation ponctuelle devront accepter l’horaire retenu.
La première spécialité choisie est la spécialité sprint-haies-sauts car tous ces spécialistes ont une séance vitesse à leur programme et la participation de Bruno Hue me conduit à ouvrir cette séance au demi fond court. LENARD /DAL BON ont confirmé comme HUE la participation régulière de leur groupe, ce qui ne signifie pas qu’ils seront personnellement présents en permanence avec moi chaque samedi.
Audrey Franchini et son coach Seb Raoul participeront ponctuellement. Julien CHOFFART n’a pas exclu une participation ponctuelle le samedi mais il préférerait se mobiliser pour une séance-haies sauts en longueur en semaine qui intéresserait aussi Mertz et Pojer et d’autres coaches et athlètes qui ont réservé leur réponse.
Je creuse cette possibilité de seconde séance et si un nombre suffisant d’athlètes et de coaches haies – sauts SE MANIFESTENT, je soumettrai une proposition à la ligue et au comité 57 DONC CONTACTEZ MOI si une telle séance vous intéresse ; le club de Metz cherche un coach sauts donc si une séance sauts collective, régionale ou départementale, régulière se met en place un jour en semaine, ce sera une solution transitoire pour le club local.
O MERTZ qui est sans coach a fait savoir qu’il serait présent le samedi pour la séance course et qu’il adhérerait à une seconde séance sauts en semaine si elle se met en place.
LA PREMIERE SEANCE COURSES EST FIXEE AU SAMEDI 3 OCTOBRE. NOUS FERONS UN POINT A LA TOUSSAINT.
Je serai présent chaque samedi et Dal bon, Lénard, Hue se sont engagés à une présence minimale d’un samedi sur trois afin que la collaboration soit effective et perçue par les athlètes, afin que au moins deux coaches réguliers soient présents toujours, afin que la nécessaire adaptation du programme d’entraînement (blessures, maladies, résultats inattendus en compétition) soit discutée.
Les coaches qui viendront de manière occasionnelle, à l’exemple de Gino Crivellari, qui le plus souvent choisira d’être présent avec tout son groupe club à 14H mais qui a donné son accord de principe pour être présent ponctuellement le matin avec Marsal et Boschian, participeront au debriefing pendant l’échauffement des athlètes ou…. leur douche.
Ce débriefing permettra aux coaches de confronter leur opinion sur l’évolution des athlètes mais il aura aussi une intention formative, les coaches plus expérimentés expliquant pourquoi ils ont choisi de travailler en deux appuis ou quatre, entre les haies, pourquoi ils montent ou descendent la hauteur des haies, à telle période, pourquoi ils imposent des temps d’efforts supérieurs à 30 MN à des sprinters courts, ou au contraire un travail beaucoup plus proche de la vma donc beaucoup plus court etc etc donc tous les jeunes coaches qui n’ont jamais entraîné de hurdler à moins de 15/54 ou de sprinter à moins de 11/22/50 et qui entraînent des athlètes niveau centre régional sont les bienvenus.
MAIS il est clair que ce créneau ligue est réservé en priorité aux athlètes de niveau régional.
Un groupe trop nombreux même homogène ne permet pas de faire un travail de qualité, un groupe peu nombreux, même hétérogène, peut fonctionner mais la dynamique de la séance est moindre quand les athlètes, trop hétérogènes, ne peuvent se stimuler les uns les autres et quand le coach doit modifier son mode d’animation.
Un coach peut chambrer Hallay ou Guillon en stigmatisant leur lenteur s’ils ne réalisent pas assez vite un exercice technique car ces deux sprinters qui se savent rapides ne vont pas interpréter la remarque comme pourrait le faire un sprinter à plus de 11.00 qui lui, pourrait mal interpréter le commentaire chambreur du coach.
Avec un sprinter à plus de 11.00 il faut être explicatif, encourageant, car il a besoin d’un feed back positif du coach, qui l’incite à penser qu’il peut devenir rapide….. comme il l’espère mais comme il ne l’est pas encore, il le sait……. s’il s’entraine avec des partenaires a 10.54/10.80.
Contenu des séances octobre 08
à cette période
les HALLAY GUILLON MARSAL BOSCHIAN ZDUN / LES IBANEZ CHOFFART j et y DAL BON POLFLIET/ les MUTH LAUFER KAISER BOIFFIER/ les MERTZ ET LES POJER
Les SCHWENCK FRANCHINI NOGARE FORNACIARI
Sont en reprise donc ils peuvent constituer un ou deux groupes pour des séances communes
Je cite les athlètes DU SUIVI LIGUE dont les coaches ont manifesté leur intérêt ; cette liste de 20 est donc loin d’être exhaustive et les 20 ne seront pas tous présents mais 20 c’est déjà beaucoup trop pour un seul groupe d’athlètes qui visent moins de 11.00 ou moins de 10.54 (moins de 12.31 pour les filles) ou bien moins de 50, ou moins de 49 sur 4oo / moins de 1.54 moins de 2.13 sur 800 h et f
ou bien Moins de 15 ou moins de 14 SUR 110H moins de 53 ou moins de 54 sur 4H
Il faudra donc faire au minimum deux voire trois groupes si d’autres athlètes et coaches rejoignent les 20 LISTES CI-DESSUS .
Certains athlètes ont repris courant septembre après une plus ou moins longue et totale inactivité, certains ont poursuivi leur saison 2008 en juillet aout septembre, d’autres ont interrompu leur activité en juillet et repris entraînement et ou compétition fin aout ou début septembre ….
DONC DES NIVEAUX DISPARATES de préparation imposent des reprises différenciées mais tous ont pour objectif principal ou secondaire d’être en forme à partir de janvier voire au pic de forme en février 2009
Si on partage le sentiment communément admis que huit semaines d’entraînement intensif doivent précéder deux mois de compétition , la programmation de tous est :
octobre reprise progressive d’une charge d’entraînement supérieure ou égale à celle de 2008 ,
nov-décembre ENTRAÎNEMENT INTENSIF sans objectif compétitif,
janvier baisse de la charge d’entraînement et premiers RENDEZ VOUS compétitifs, SANS INVESTISSEMENT PSYCHOLOGIQUE maximal,
février repos concentration maximale sur les records personnels à battre ou bien sur des classements ou des participations nationales ou internationales
Pour pouvoir supporter la dose d’entraînement de novembre décembre sans se blesser, sans saturer, il faut donc que tout le monde utilise octobre pour se mettre à niveau.
Ceux qui n’ont pas encore coupé doivent le faire pour que l’organisme souffle et ils devront avoir une reprise courte, ce qui est souvent dangereux, ou accepter un retard en novembre ce qui est moins dommageable qu’une blessure en décembre.
Ceux qui ont coupé après l’été 2008 PUIS repris entraînement et compet en septembre doivent refaire une coupure courte ou bien poursuivre leur reprise mais en basculant totalement vers du foncier QUANTITATIF.
Ceux qui ont été sages en coupant après les France, entre un mois et deux mois, peuvent tranquillement gérer leur reprise sans agresser leur organisme qui saura leur renvoyer l’ascenseur.
CEUX QUI ONT TROP COUPE (deux mois et plus sans rien faire) doivent reprendre avec encore plus de douceur et de prudence, en étalant la reprise et en écoutant leurs sensations corporelles. Plus le retour en condition est long et douloureux, pénible, plus il faut respecter le message du corps et être patient.
Un retour trop rapide et trop aisé n’est pas toujours un bon signe, sauf si après avoir retrouvé le niveau antérieur les progrès se poursuivent de manière durable.
Un retour progressif vers un niveau supérieur à celui atteint la saison précédente est un très bon signe ; le corps parle et dit « je n’ai pas souffert de l’arrêt, j’en avais au contraire besoin, et je suis prêt à repartir de plus belle, à condition de le faire à mon rythme et non au rythme du calendrier ou du plan d’entraînement de ton coach ou de ton impatience à vouloir que je fasse des perfs »
Octobre donc la dominante est de terminer la reprise et d’aller vers la dose 2009.
LA FILIERE A MOBILISER EST LA FILIERE AEROBIE, y compris pour les sprinters.
POUR DEVELOPPER CETTE FILIERE à son maximum, tous les scientifiques sont d’accord, il faut courir à la VMA vitesse max aérobie (mais ils l’étaient hier pour dire aux entraîneurs de faire de l’endurance à moins de 140 PULSATIONS donc ils sont capables se de tromper aujourd’hui ou ….d’être mal compris des hommes de terrain).
Mais les scientifiques disent aussi que à 100% de la VMA, on active aussi la filière anaérobie et que entre 70% et 100% de la vma on développe aussi la filière aérobie.
Donc une fois que l’on connaît la vma d’un athlète c‘est à chaque coach de choisir de travailler entre 70 et 100% plus ou moins longtemps, avant de passer à du travail à 100% pour développer cette filière, non directement productrice de performance en sprint mais indirectement indispensable, sinon à la performance du moins à l’entraînement qui conduit à la performance en sprint.
DES TESTS DE LABO PERMETTENT DE CONNAITRE LA VMA
LE 6/11/2002, donc en début de programme d’entraînement, Sébastien Attina et Laurent Claudel qui se sont entraînés cinq ans ensemble au pôle espoir du creps de Nancy FONT UN TEST VMA.
Attina avec au max 150 séances par an, compets comprises, souvent moins, s’est peu entraîné par rapport à Claudel qui a culminé à 214 séances à 23 ans, 194 à 22 ans.
Attina 21.98 en junior courait une seconde plus vite que Claudel 23.03, il était donc beaucoup plus rapide au départ mais in fine sur 60/100 Laurent 7.07/10.83 l’a rattrapé et doublé mais sur 200 Seb 21.63 indoor et idem l’été, est resté devant LAURENT 21.77 et 22.08 i.
On mesure donc que l’entraînement modifie des données initiales, pas toutes, PUISQUE MALGRE LE SOUS ENTRAÎNEMENT DE ATTINA, malgré les gros EFFORTS en vitesse de CLAUDEL qui a attendu d’être senior pour courir son premier 100 en moins de 11.00, ATTINA EST RESTE MEILLEUR dans son registre physiologique de prédilection.
POUR EN REVENIR A LA VMA ET AUX TESTS DE NOVEMBRE 2002
ATTINA /23 ans/ VMA 15 km heure / 189 pulsations / vo2 de 61.3 ml/mn/ kg
CLAUDEL /24 ans/VMA 18 KM H avec PULS à 187 pour vo2 de 75,1
AU MEILLEUR DE SA FORME CLAUDEL APPROCHAIT 20 KM HEURE de vma et courait à 16 KM-heure pendant 46 minutes.
En forêt de Pulnoy sur un circuit de 1546 m plat, Laurent tournait 6 VOIRE 7 tours en 6mn DE MOYENNE AVEC LES DEUX MEILLEURS en moins de 6 mn c'est-à-dire 16 KM HEURE.
Il rattrappait Seb quand ce dernier faisait cinq tours et lui six.
Un tour de 1546 mètres de différence sur cette évaluation de terrain, en un peu plus d’une demi heure, on retrouve les trois kilomètres de différence-heure mesurées en laboratoire.
16 KM HEURE c’est une allure de footing de 45 MN pour celui qui possède une vma de près de 20. BOIFFIER approche les 19 KM HEURE de VMA et GUILLON est passé de 15 à 16.
AVEC UNE VMA de 18 il faut se contenter d’une allure à 14 KM HEURE qui sera maintenue 35/40 MINUTES.
Le sprinter qui ne maintient pas trente minutes une allure de 13 KM HEURE croit développer sa filière aérobie et ne développe en fait rien; au mieux il réalise un travail d’entretien, pas de développement, donc il ne progresse pas.
NE PROGRESSANT PAS DANS CE SECTEUR IL AIME DE MOINS EN MOINS et ACQUITTE UN LOURD TRIBUT PSYCHOLOGIQUE A CETTE SEANCE ….. INUTILE
Donc il se fatigue pour rien
QUELLE QUE SOIT LA SEANCE, L’ATHLETE qui s’entraîne JUSTE
DOIT PROGRESSER A L’ENTRAÎNEMENT
Progresser à l’entraînement ne signifie pas progresser en compet
Et progresser en compet à Metz ou Nancy ne signifie pas progresser en compet nationales ou internationales
Etre brillant dans les séances dites vma sur des temps d’efforts courts de 30 SECONDES à 1 MINUTE répétés avec des récupérations égales ou inférieures au temps d’effort, est un entraînement qui doit venir après ou à côté de séances plus longues à des allures EGALES PUIS SUPERIEURES à 70 % de la vma ; les séances dites vma à plus de 100% DE LA VMA sont possibles en sprint et donnent lieu à des récup plus importantes que le temps d’effort, mais elles viennent tardivement dans le programme.
Nous parlons ici des sprinters régionaux confirmés qui ONT DEUX OU TROIS ANS DE PRATIQUE MINIMUM qui valent près de 11.00 et visent moins de 11.
Les cadets débutants qui courent entre 11.50 et 12.00 ou plus de 12 PEUVENT COURIR TRENTE MINUTES à moins de 13 KM HEURE.
POUR LES COACHES qui ne disposent pas d’un labo ni de tests comme le vameval que Lénard utilise en stages ligue, il sera possible de faire le test un samedi, mais une simple piste suffit, sans protocole sophistiqué pour approcher la vma des athlètes.
A 4 minutes au kilomètre tenir entre deux et trois kilomètres indique une vma de plus ou moins 15 TRES FREQUENTE chez les sprinters courts peu expérimentés, peu entraînés, peu aptes dans ce secteur.
Celui qui parcourt 2200 M EN HUIT MINUTES est déjà plus près de 16 et s’il maintient l’allure plus de 2200 M il dispose d’une vma de 16 ET PLUS.
Le sprinter qui boucle SIX tours de piste ou 2400m en huit minutes est à 18, une excellente vma de sprinter et s’il maintient encore cette allure plus longtemps, il faut qu’il soit très rapide ou très bon sur 400 ou sur les haies pour ne pas envisager une reconversion vers le 800.
NICOLAS M par exemple pourrait très bien s’essayer sur 800 s’il ne progresse pas sous 54 au 400 Haies et CHAPPUIS P a démontré en test vameval des aptitudes pour monter sur des distances supérieures si, quand sa croissance sera achevée, il en reste à ses perfs actuelles en sprint.
La valeur approximative de la vma peut se déduire aussi en comparant l'allure de l'athlète sur des footings record de plus de trente minute et son allure quand il court plein pot 6 /8/10 FOIS une DISTANCE qu'il parcourt en une minute avec autant de recup.
En octobre les sprinters font aussi de la ppg et ou de la musculation mais sous forme de circuits, les charges sont à 70 % voire moins DU MAX ET LES SERIES SONT LONGUES ET ENCHAÎNEES AVEC TRENTE SECONDES DE RECUPERATION afin d’avoir aussi un effet cardiaque pour stimuler la même filière aérobie.
Les bondissements sont enchaînés en nombre et pas encore en qualité, toujours pour stimuler la même filière aérobie.
Pas de vitesse mais des gammes techniques basiques, de la gymnastique ou des haies basses, pour solliciter la coordination et retrouver des sensations ou pour corriger un geste défaillant ou pour apprendre un geste nouveau.
Donc en octobre, peu de différenciation entre sprinters hurdlers et demi fond court pour cette séance collective du samedi qui doit permettre aux athlètes et aux coaches, de se rencontrer, se parler et fixer les limites d’une collaboration possible et d’un ajustement des programmes ultérieurs.
LA DIFFERENCIATION de l’entraînement peut se faire sur les autres séances de la semaine si certains ne partagent pas cette méthodologie d’entraînement.
Pour parvenir à introduire du collectif dans un sport individuel, il faut des efforts d’organisation mais aussi des efforts humains, il faut que les coaches et athlètes qui ne partent pas ou ne partiraient pas en vacances ensemble, fassent l’effort ponctuel ou régulier de s’aider en acceptant un compromis pour harmoniser les séances ou bien disent franchement qu’ils ne sont pas intéressés, ce qui sera reçu sans jugement de valeur.
Faire semblant de vouloir agir ensemble est contre productif, la compétition a vite fait de trahir les athlètes et les coaches qui font semblant.
Un tel outil, un stade de six millions d’euros plus un million d’euros supplémentaires, uniquement pour la touche architecturale, nous oblige à être meilleurs que quand nous n'avions pas cet équipement.
Des athlètes et coaches travaillant pour la première fois ensemble de manière régulière, DOIVENT FAIRE MIEUX que chacun pour soi.
CES DEUX CONDITIONS ne garantissent pas la victoire ou le record qui sont des objets de désir donc par définition, des objets rares, difficiles à atteindre et jamais vraiment atteignables puisque un record battu est toujours un record .....à battre.
Mais en inventant cette nouvelle solidarité, en acceptant de fonctionner ensemble, nous augmentons la probabilité de réussite et nous faisons un gain immédiat, peut être plus important que le record et la victoire, peut être le seul gain qui vaille pour des êtres humains.
MAIS COMME D'HABITUDE notre juge de paix sera LE TERRAIN, ce sont les records personnels des athlètes qui valideront ou non nos efforts.
DATE DU MEETING INDOOR DE METZ MERCREDI 28 janvier 2009
2 commentaires:
Grande initiative!
Bravo
Bonjour à tous.
Tout d'abord je trouve ce blog très complet et les analyses de Patrice très pertinentes, c'est ce qui amène la controverse et c'est déjà très intéressant...
Ensuite je sais depuis peu (et c'est comme ça que j'ai connu le blog) qu'il y a une salle à Metz, et ça rend les Franc-Comtois assez envieux, car avec Vittel, Metz, Sarrebrück et Luxembourg vous disposez de nombreuses possibilités de compétitions pas trop loin de chez vous, alors que nous réclamons dans le vide une salle et qu'au "mieux" nous avons Vittel à 2h de chez nous...
Bref, je sais qu'il y aura un meeting le 28 janvier et j'aurais souhaité avoir des infos concernant le programme et le niveau des épreuves. Je suis intéressé pour 2 athlète (1 fille et 1 garçon) sur 400 ou 800.
Merci d'avance pour la réponse de Patrice ou d'une autre personne pouvant me répondre.
Je vous souhaite enfin une bonne préparation hivernale et j'adresse un grand bonjour au coach.
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