Plombières suite : facteurs psy

Impossible de mettre sur ce blog le powerpoint que je vous ai présenté sur les facteurs psychiques de la performance. SANS LES COMMENTAIRES il est peu exploitable.

L'aefa à qui j'ai transmis le power point m'a demandé de rédiger des commentaires ; c'est un travail que je dois rendre le mois prochain. Je mettrai à ce moment là les commentaires sur ce blog.

J'ai bien entendu la demande d'exercices de préparation mentale de DIDI que maintenant vous savez différencier de l'accompagnement psychologique.

Les techniques de respiration, de concentration, de focalisation, de visualisation, sont enseignées en formation et écrites dans des tas de livres. Je ne peux pas vous en transmettre plus car je n'en sais pas plus.

MAIS lors d'une prochaine réunion je peux vous détailler l'exercice dont je vous ai parlé, qui consiste à se concentrer sur la poussée dans le start plutôt que sur le coup de feu du starter.

Vous comprenez que si le cerveau écoute, analyse le bruit du coup de feu, décode que c'est un signal départ, décide d' envoyer un influx moteur aux extenseurs de la jambe, l'athlète va réagir moins vite que si le cerveau est programmé mentalement pour, à n'importe quel bruit, envoyer l'ordre aux muscles.

Cette programmation mentale du départ est un exemple MAIS TOTALEMENT INUTILE A ASAFA POWEL car pour lui le problème n'est certainement pas mental.

Donc il a entamé avec un psychologue américain un travail autre que mental, un travail psychologique, qui ne consiste pas à préprogrammer une action motrice comme le départ par des actes ou des pensées, mais à mettre des mots, à parler de sa difficulté à réaliser en championnat les actions motrices qu'il maîtrise en meetings.

Vous pouvez remplacer championnat-meeting, par entraînement-compétition ou par n'importe quels autres mots mis en opposition par vos athlètes ou vous même.

Ce sont les mots particuliers que Powell va choisir pour s'expliquer ou pour dire qu'il ne comprend pas, qui vont permettre au psy d'entendre ce que Powell dit EN CONTREPERFS et n'entend pas.

A condition que ce soit la décision de Powell d'aller voir le psy ; si c'est la décision de son coach ou de sa fédé, cela peut ne pas fonctionner.

VOUS VOYEZ que C'EST DIFFICILE A METTRE EN MOTS ÉCRITS mais LENARD vous a dit que, en paroles, c'est plus facile, y compris quand, comme lui, on a attendu longtemps pour accepter de parler.

C'est pour cette raison qu'il organise des réunions de parole avec ses athlètes et que nous en organisons en stage ligue pour les athlètes et les coaches.

Lénard et moi même et d'autres allons parler de nos athlètes et de nous mêmes devant un professionnel qui nous écoute autrement que dans une discussion de bistrot ou de coaches.

Il nous écoute comme le psy écoute Powell.

PAS POUR NOUS APPRENDRE A FAIRE UN DÉPART OU UN PROGRAMME D'ENTRAÎNEMENT/ PAS POUR NOUS CONVAINCRE QU'IL FAUT CHANGER UN RÈGLEMENT .... RIEN DE TOUT CELA .... Il écoute la part de nous même qui vient de l'enfance ou de l'adolescence, de notre pratique personnelle de l'athlé, bons ou mauvais souvenirs, et plus souvent les contre perfs que les perfs car elles laissent des traces fortes.

C'est pour cette raison que sur le power point vous avez vu l'image derrière l'athlète, d'un enfant, d'un ado, des parents, du coach, du corps de l'athlète...quand les gens cessent de parler de la pluie ou du beau temps, si vous les écoutez,vous entendrez des histoires d'enfant ou d'ado, de parents, de corps, et si c'est un athlète qui parle VOUS L'ENTENDREZ VITE SE PLAINDRE OU SE LOUER DE ... son coach