Qu'allons nous faire d'un cadet qui court AU MOIS DE MAI à 1.54.70 en s'entraînant deux fois par semaine avec son grand frère ??
Deux fois par semaine me dit ORALEMENT M barek, cinq fois m'écrit -il ?????
FF a levé le quiproquo. Des coaches demi fond ne comptent que les séances d'entraînement piste, ils ne comptabilisent ni les séances footing en nature, ni les compétitions, ni parfois la ppg.
En formation on apprend à comptabiliser toutes les sollicitations motrices y compris les séances eps et on suggère 10% à 20% d'accroissement de la charge PAR AN, soit 30% tous les deux ans.
MUS fait cinq séances + EPS ? + autres sollicitations (foot, street basket, piscine, vélo) ?? en cadet c a d pendant que son organisme "travaille" à fabriquer naturellement du muscle et de la testostérone.
Que va t-il arriver en junior 2 , espoir 2 , senior 1 ??
hypothèse 1
En s'entraînant six fois par semaine, minimum, Mus va battre ses records cadet en junior et en s'entraînant tous les jours voire en faisant du biquotidien il va battre en espoir ses records junior.
Il sera finaliste, podiumé, champion, international jeune ??? et à partir de 23 ans il sera sur le podium élite, international senior à moins de 3.35 en faisant du biquotidien presque tous les jours.
Athlète pro ou amateur vivant bien de l'athlé c'est le scénario idéal mais rarissime.
hypothèse 2
Idem sauf que à 23 ans, il ne sera pas sur le podium mais finaliste france elite en plus de 3.39.
A ce niveau aucune chance d'être pro, ou de vivre de l'athlé : il lui sera totalement impossible d'augmenter la dose d'entraînement voire de la maintenir car il devra travailler pour vivre.
C'est le scénario fréquent: Les internationaux jeunes saturés d'entraînement pour courir en moins de 3.45 renoncent souvent car d'une part ils ne supportent pas de retomber dans l'anonymat, à 23 ANS, d'autre part ils se font une montagne de chronos à 3.35 puisqu'ils ont dû faire du bi quotidien pour 3.45 (66 % des internationaux jeunes disparaissent sans progresser en senior - voir colloque forbach 2005- site lla, rubrique ETR)
Hypothèse 3
En s'entraînant six fois par semaine en junior, sept en espoir, MUS fait "seulement" 3.52 en junior et 3.45 en espoir : il est dominé par les autres jeunes français, il doit travailler pour vivre, il diminue la dose, il régresse et disparait.
Ce scénario est le plus fréquent puisque chaque année 10 cadets font moins de 4MN donc tous les cinq ans il y a 50 ex cadets à moins de 4MN ; tous les 10 ans, cent ex cadets à moins de 4MN âgés 23 à 32 ans ne peuvent pas être sur le podium élite, qui est souvent trusté par des athlètes qui n'étaient pas français en cadet, qui ne faisaient pas d'athlé en cadet, qui ne couraient pas le 1500 EN MOINS DE 4MN EN CADET.
Hypothèse 4
En s'entraînant six fois puis sept fois MUS se blesse ou sature son organisme en junior ou espoir, il ne fait pas 3.52/3.45 et disparait.
S'entraîner cinq fois et faire du 800/1500 en cadet est une méthode qui permet d'être fort en demi fond chez les jeunes.
S'entraîner MOINS en cadet est une autre méthode qui est peut être moins efficace chez les jeunes mais qui ménage une progression en senior.
Philippe Collard et Anthony Notebaert ne partagent pas ce point de vue, ils pensent que en demi fond pour atteindre le haut niveau senior il faut habituer l'organisme à des doses d'entraînement.
COLLARD a atteint le haut niveau sans faire 5 séances ni en cadet ni en junior.
Notebaert a fait 1.47 EN ESPOIR sans faire 5 séances ni en cadet ni en junior et s'il n'a pas pour l'instant atteint un haut niveau de perf ce n'est pas, selon moi, parce qu'il n'a pas fait 5 SEANCES EN CADET.
Nous sommes une ligue et nos athlètes SAUF EXCEPTION ne visent pas 3.35 DONC JE MAINTIENS ma position ; POUR FAIRE ENTRE 3.50 et 3.40 en senior il est inutile et contre indiqué de faire 5 séances en cadet.
S'entraîner dans un autre sport, dans une autre discipline athlétique que le 800/1500, ne pas s'entraîner en cadet est une troisième méthode qui n'interdit nullement de faire 3.52/3.45 ou moins en senior.
En junior, six séances, sans eps, sans autre sollicitation, sont un minimum pour stimuler un organisme cadet rôdé à 200 STIMULATIONS par an (cinq séances par semaine pendant 30 semaines + quatre séances pendant 10 semaines + deux séances pendant cinq semaines + 7 SEMAINES DE REPOS)
Qu'allons nous faire d'un cadet qui fait 5 séances pour courir en 1.54.70 en mai ??
La responsabilité du cts est de poser, cette question, même si le cadet, son frère, son ex coach, son président et JBH ne sont d'accord ni sur la question, ni sur les hypothèses de réponse car à ce jour toutes les réponses sont hypothétiques.
Chacun PENSE à sa manière, avec ses convictions, ses croyances.
Que la priorité du club soit de conserver ses athlètes, est légitime ; la priorité du cts est d'expliquer à l'athlète et à son entourage, familial et club, que les clubs, les départements, les ligues ne peuvent pas offrir dans toutes les disciplines ce que Katchavenda trouve à OBERNAI, les DOUB à L'INSEP ou au pôle, Reistroffer en ALSACE.
Ces QUATRE athlètes restent licenciés à Forbach, un, trois, cinq ans, après avoir quitté leur coach club.
Laurent CLAUDEL est resté licencié huit ans à Thaon avec un coach cts.
BARRE, PARMENTIER, MICLO, J LEONARD, SALL SERYEIS sont entraînées par des coaches ETR qui ont une déontologie et un cerveau ; ils savent que le meilleur moyen de perdre la confiance des clubs qui les alimentent en athlètes de talents est de ne pas les maintenir dans leur club d'origine.
Cela n'a pas été toujours le cas ?
PEUT-ÊTRE mais "errare humanum est", la ligue a corrigé ses erreurs.
In fine, c'est un calcul à court terme de briser précocement une relation entraîneur-entraîné, une relation club-athlète... qui ne profite pas durablement au nouveau coach au nouveau club si la transition s'est mal faite.
Parfois ce n'est pas possible DE MAINTENIR une relation entraîneur -athlète, de maintenir un athlète dans son club d'origine, parce que le club d'origine n'a pas la volonté ou les moyens techniques ou financiers de conserver cet athlète, parce que l'athlète adhère à un nouveau discours technique, à un nouveau groupe de partenaires, et "transfère" vers un nouveau coach.
Un petit club comme Audun peut organiser et financer des déplacements communs pour Parmentier, Da Silva et Muth David, déplacements communs à Muth Jonas et d'autres licenciés de la jsa.
Quand Marion, Sonia et David demandent, soit à leur club de pouvoir se déplacer avec chacun leur nouveau coach, soit sans leur nouveau coach mais à des compétitions différentes le même week end, les dépenses deviennent vite insupportables pour le budget de la jsa dont la politique est orientée vers les minimes-cadets plus que vers les espoirs seniors.
Cette saison A2M a dû prendre en charge 800 euros pour le seul Muth EN FRAIS DE DEPLACEMENTS ENTRAÎNEMENTS ET STAGES, une somme que la jsa ne peut pas dépenser pour un seul athlète.
Si A2M a pu le faire c'est parce que des déplacements en compétition de Muth sont gratuits puisqu'il voyage dans la voiture déjà remboursée à HALLAY alors que quand MUTH était à Audun c'était 50% pour chaque club pour Muth et 100% pour A2M-HALLAY.
PARFOIS une concertation avec le club d'origine, comme l'ANA, permet après trois saisons au pôle de muter POLFLIET aux PTT NANCY, après deux saisons, de muter MUTH à A2M.
Une forme... d' équilibre entre deux grands clubs qui profitent ainsi d'un service que la ligue rend aussi à tous les autres clubs qui confient un athlète à un cts ou un entraîneur etr indemnisé par la ligue, pour entraîner en semaine et ou le week end et ou en stages, pour accompagner et coacher en compétition, pour assurer le suivi hors entraînements et compets des dits athlètes.
Parfois, c'est donc vrai, un club perd un athlète qui mute dans un autre club lorrain, parfois aussi nous perdons un athlète, qui pour faire plus de 15m au triple, choisit de quitter un club, une ligue, qui n'ont aucun sauteur à plus de 15, depuis des années, donc qui ne peuvent offrir ce service.
Mais cela marche dans les deux sens quand un Alsacien ou un Francomtois mute en Lorraine pour trouver de meilleures conditions de suivi.
La ligue a t-elle eu tort, en accord avec l'athlète (le club et le comité départemental étant informés et sollicités pour indemniser le coach expert) de mettre VOIRIN en contact avec un coach qui dans son groupe n'a que des sauteurs à plus de 15M ?
REPONSE
VOIRIN /2007/15.33i et 15.30 (- 1.6) un gain de 38 CM en une saison, à 25 ANS, pour un athlète qui a débuté à 13.49 en cadet- 14.20 en junior 1/ 14.48 à 21 ans en 2003/gain 28 cm en trois ans/14.95 en 2006/gain 47 cm en trois ans dans une ligue où pas un triple sauteur n'a atteint 15 M depuis SERVIUS
Les entraîneurs, clubs, successifs, le comité, la ligue, du CHAMPION DE FRANCE minime Olivier MERTZ, ont-ils eu raison de ne jamais expliquer à l'athlète et à ses parents, à son club que sauter loin en longueur tout en faisant des études aménagées, en totalité ou en partie financées par la féderation, était plus facile à l'insep ou dans un pôle france ou espoir, avec un entraîneur expert en longueur, rompu au suivi de sauteurs performants ?
Si la question n'est pas posée, il ne peut pas y avoir débat ; si un débat, y compris contradictoire, ne permet pas de confronter les réponses de Mus, Mbarek, Thierry, JB, Pascal, Patrice, d'autres encore, le cadet à 1.54.70 a toutes les chances de faire la même carrière que tous les cadets forbachois, mosellans, lorrains à 1.54.70, qui sont restés enfermés dans la prison d'un seul discours.
Prendre la décision de quitter sa famille, son coach, son club, sa région, est rarement facile..Sans des explications, une aide, un soutien, pour peser le pour et le contre, ce sont les solutions de facilité qui prévalent, or faire des performances sur le stade ou ailleurs, n'est jamais facile.
UN ACCOMPAGNEMENT est toujours une aide précieuse.
MUS a entendu plusieurs sons de cloche, il a déjà pris ou accepté une décision en passant de Thierry à son frère, il a entendu que c'est de lui que dépend la prochaine décision.
continuer à faire semblant de préparer sans réelle conviction son BEP ou le préparer vraiment, en compétiteur, en ayant des notes qui permettent d'envisager une passerelle vers d'autres études ou bien un recrutement dans une administration (police, armée, collectivité hospitalière ou territoriale ...)
M barek doit décider de
-continuer à entourer son frère de son attention, de sa prudence dans le dosage et la polyvalence de la charge d'entraînement (sur ce point il semble conscient des enjeux) de son affection et de son autorité, car si Mus n'accepte pas de contraintes et de "remontrances" IL NE S'ARMERA PAS POUR AFFRONTER les difficultés qui attendent les cadets à 1.54.70 ou 4.03 qui veulent courir au meilleur niveau lorrain 1.46/1.47 et 3.34/3.35/3.39
-se faire tutorer par Thierry et venir en formation ENTRAÎNEUR dès octobre 2008 ; EN FORMATION entraîneur M BAREK entendra un discours déjà entendu de la bouche de Thierry et un autre, jamais entendu
- anticiper le destin de son jeune frère qui en cas de réels progrès s'accomplira dans un autre environnement
Il découvrira en formation que pour faire moins de 4MN en cadet ou junior ou espoir ou senior il y a 1000 manières d'y parvenir, à Forbach ou ailleurs AVEC OU SANS ENTRAINEUR DIPLOME ,avec ou sans programme d'entraînement structuré, avec ou sans environnement stimulant.
Pour faire moins de 3.52 en cadet jun espoir ou senior, il y a déjà moins de solutions mais c'est encore possible dans des villes et clubs comme Forbach, en s'entraînant avec un frère ou un coach sans expérience et diplôme, avec des partenaires à plus de 3.52
MOINS DE 3.45
-ce n'est pas possible en France en cadet,
-c'est possible mais très rare en junior (10 athlètes français ont couru en moins de 3.45, en junior, tous issus ou mutés vers des clubs de la région parisienne ou de grandes villes, s'entraînant avec des entraîneurs experts (Pretot, Marajo, Dirringer) qu'ils ont connus tres tôt ou qu'ils ont décidé de rejoindre
- c'est possible en espoir-senior dans de nombreux clubs de la dimension de Forbach , avec ou sans entraîneur expert , avec ou sans environnement stimulant
conclusion, si tu veux faire moins de 4MN OU MOINS DE 3.52, MUS, tu peux continuer à faire de l'athlé comme tu en as toujours fait
MAIS tu dois dès aujourd'hui t'organiser autrement si tu veux faire moins de 3.45 en espoir ou senior
moins de 3.39
- ce n'est pas possible en france en cadet-junior, c'est rare en espoir ( 10 FRANCAIS ont couru en espoir sous 3.39, tous issus ou recrutés par des grands clubs, coachés par des entraîneurs experts )
99% des français SOUS 3.39 ont ATTEINT OU PROGRESSE sous 3.39 APRES 22 ANS
3.39 n'est plus un chrono de haut niveau donc on peut dire que 100% des milers français de haut niveau ont fait une carrière senior
conclusion
pour faire 3.39 et moins il faut envisager de courir en senior donc s'organiser autrement que pour faire 3.45 en espoir,
COMMENCER à construire aujourd'hui ce PROJET
( lecture conseillée : anthropologie du projet / JP BOUTINET/PUF)
En formation M BAREK apprendra qu'il y a
-une façon de s'entraîner pour faire moins de 4mn en cadet-junior ET moins de 3.52 en espoir ET peut être moins de 3.39 en senior car à partir d'un certain niveau , il n'existe aucune garantie, il y a TOUJOURS plus de perdants que de gagnants.
- une seconde façon de s'entraîner pour faire moins de 4MN en cadet -junior ET moins de 3.52 en espoir et pas mieux ou guère mieux ensuite
- une troisième pour faire moins de 4 mn en cadet -junior et disparaître ou sombrer ou stagner en espoir ou senior
ET IL SERA LIBRE DE CHOISIR ENTRE LES TROIS méthodes, qu'il connaîtra, alors qu'en ce moment il n'est pas libre, mais prisonnier de ses croyances.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire