Philippe MAGRON ne comprend pas pourquoi, en mai, j'entraîne Mertz et "mes" sprinters-hurdlers la veille ou le matin d'une compétition. Cette interrogation est légitime de la part d'un coach qui a suivi la formation moins de 16 ANS, qui n'aborde pas les théories de la programmation de l'entraînement.
La réponse complexe est trop longue, elle est abordée en entraîneur spécialisé.
REPONSE RAPIDE
1/la fatigue est un élément qui stimule le processus de recompensation organique
2/faire 6.96 ou 7.26 fatigué AU PREMIER ET SECOND TOUR INTERCLUBS modifie la représentation de la difficulté de la tâche chez un sauteur à 7.40
3/la PRE FATIGUE sur des séances longues donc peu qualitatives au plan neuro musculaire ne sollicite que peu les fibres qui servent à faire un saut à 6.96/7.26 ou bien à courir vite une partie du 100 ou du 200 (Hallay a couru en 5.7 donc lentement les 50 derniers mètres des 200 DE FORBACH et SARREGUEMINES)
4/l'athlète fatigué ou se sentant fatigué ou se croyant fatigué, ne cherche pas la perf, il économise donc une énergie mentale qu'il apprend à mobiliser... pour d'autres occasions
Tout cela est très théorique, il faut plus de 9 LIGNES pour l'expliquer.
Mertz peut décider de se blesser ou de sauter moins de 7.40 en juillet, ou de sauter plus de 7.40 EN JUIN ET MOINS EN JUILLET, cela lui appartient, je pense qu'il a essayé de sauter plus de 7.40 à Remiremont et de ce fait il n'a pas franchi 7M VR. Lui me dit que c'est ma consigne d'abréger le concours en cas de saut réussi en juin qui le gêne ; nous devons donc améliorer notre relation entraîneur entraîné.
La responsabilité du coach est de reposer, préparer, motiver son athlète pour juillet, en commençant à diminuer la dose fin mai ou début juin.
Olivier ne s'entraînera plus ni le matin, ni la veille des compets : il se reposera un jour, deux jours, plus ? avant de courir ou sauter. Il ne pourra DONC pas se déclarer fatigué SAUF S'IL DECIDE de se fatiguer ailleurs que sur la piste en juillet et dans ce cas il démontrera les limites de son désir de perf.
Il ne pourra pas non plus se déclarer "pas prêt" car toute la préparation mentale sera axée fin juin et en juillet sur le désir de performance alors qu'en mai il ne visualise que des situations techniques, des gestes à corriger ou à mieux réaliser, il court sur élan réduit, n'accomplit pas six essais, double longueur voire hauteur et sprint, ce qu'il ne fera plus quand il aura atteint le pic de forme.
C'est ce désir, absent en mai et présent en juillet, qui doit faire la différence entre 6.96/7.26 et un saut à plus de 7.40, si l'athlète le décide.
Mertz je sais que je ne peux pas l'emmener vers son intervalle de confiance en longueur donc je me fais aider et je cherche des solutions d'avenir pour lui. Je l'écoute quand il me dit que certaines de mes consignes le gênent.
Hallay je sais comment le faire courir plus vite puisque avant lui j'ai entraîné 10 ans Magali Martin 7.36/11.72, Tedeschi 10.82/21.39 et, moins longtemps, des sprinters plus rapides que HALLAY.
Dal bon m'a expliqué comment faire 21.06 en valant 10.52.
CERIL m'a expliqué comment faire moins de 21.00, sans valoir 10.43.
En formation, en France et aux USA, j'ai appris que faire moins de 10.54/21.44 avec un Hallay était très facile dans un certain environnement, plus difficile sans la météo du sud de la Californie, sans les installations de l'insep, sans des partenaires d'entraînement menacés de devoir prendre la nationalité portoricaine s'ils restaient à plus de 10.30, sans un coach menacé au pire de perdre son poste, au moindre mal de voir son budget de fonctionnement réduit, s'il ne produisait pas de sprinters à moins de 10.30.
La réponse complexe est trop longue, elle est abordée en entraîneur spécialisé.
REPONSE RAPIDE
1/la fatigue est un élément qui stimule le processus de recompensation organique
2/faire 6.96 ou 7.26 fatigué AU PREMIER ET SECOND TOUR INTERCLUBS modifie la représentation de la difficulté de la tâche chez un sauteur à 7.40
3/la PRE FATIGUE sur des séances longues donc peu qualitatives au plan neuro musculaire ne sollicite que peu les fibres qui servent à faire un saut à 6.96/7.26 ou bien à courir vite une partie du 100 ou du 200 (Hallay a couru en 5.7 donc lentement les 50 derniers mètres des 200 DE FORBACH et SARREGUEMINES)
4/l'athlète fatigué ou se sentant fatigué ou se croyant fatigué, ne cherche pas la perf, il économise donc une énergie mentale qu'il apprend à mobiliser... pour d'autres occasions
Tout cela est très théorique, il faut plus de 9 LIGNES pour l'expliquer.
Mertz peut décider de se blesser ou de sauter moins de 7.40 en juillet, ou de sauter plus de 7.40 EN JUIN ET MOINS EN JUILLET, cela lui appartient, je pense qu'il a essayé de sauter plus de 7.40 à Remiremont et de ce fait il n'a pas franchi 7M VR. Lui me dit que c'est ma consigne d'abréger le concours en cas de saut réussi en juin qui le gêne ; nous devons donc améliorer notre relation entraîneur entraîné.
La responsabilité du coach est de reposer, préparer, motiver son athlète pour juillet, en commençant à diminuer la dose fin mai ou début juin.
Olivier ne s'entraînera plus ni le matin, ni la veille des compets : il se reposera un jour, deux jours, plus ? avant de courir ou sauter. Il ne pourra DONC pas se déclarer fatigué SAUF S'IL DECIDE de se fatiguer ailleurs que sur la piste en juillet et dans ce cas il démontrera les limites de son désir de perf.
Il ne pourra pas non plus se déclarer "pas prêt" car toute la préparation mentale sera axée fin juin et en juillet sur le désir de performance alors qu'en mai il ne visualise que des situations techniques, des gestes à corriger ou à mieux réaliser, il court sur élan réduit, n'accomplit pas six essais, double longueur voire hauteur et sprint, ce qu'il ne fera plus quand il aura atteint le pic de forme.
C'est ce désir, absent en mai et présent en juillet, qui doit faire la différence entre 6.96/7.26 et un saut à plus de 7.40, si l'athlète le décide.
La programmation de la charge d'entraînement et du repos, des progrès techniques et physiologiques, est de la responsabilité du coach, c'est sa part à lui, dans la perf, c'est la part la plus facile car dans les livres pour entraîneurs, en formation, le coach a appris comment faire, il est écrit comment on se repose, comment on modifie un muscle pour gagner de la fréquence, ou de la vitesse, ou de la force ou de la puissance, comment on mobilise ses segments ou ses appuis pour donner de la profondeur plutôt que de la hauteur à une foulée de sprinter ou une impulsion de sauteur horizontal.
Modifier le chemin d'accélération du centre de gravité du corps de Hallay, améliorer la fréquence de Mertz, lui apprendre à mieux orienter son impulsion, je peux le faire, moi qui n'ai jamais sauté 7m ni entraîné de sauteur à plus de 7.09, de sprinter à moins de 10.54, parce que ce sont des "lacunes" des deux athlètes que tout entraîneur peut déceler et corriger grâce à des exercices appropriés et parfaitement connus. Mertz avec n'importe quel coach ou sans coach peut faire 7.40, il l'a démontré et Hallay avec n'importe quel coach aurait fait 10.80 /21.98 , il l'a prouvé en junior -espoir 1 et 2.Mertz je sais que je ne peux pas l'emmener vers son intervalle de confiance en longueur donc je me fais aider et je cherche des solutions d'avenir pour lui. Je l'écoute quand il me dit que certaines de mes consignes le gênent.
Hallay je sais comment le faire courir plus vite puisque avant lui j'ai entraîné 10 ans Magali Martin 7.36/11.72, Tedeschi 10.82/21.39 et, moins longtemps, des sprinters plus rapides que HALLAY.
Dal bon m'a expliqué comment faire 21.06 en valant 10.52.
CERIL m'a expliqué comment faire moins de 21.00, sans valoir 10.43.
En formation, en France et aux USA, j'ai appris que faire moins de 10.54/21.44 avec un Hallay était très facile dans un certain environnement, plus difficile sans la météo du sud de la Californie, sans les installations de l'insep, sans des partenaires d'entraînement menacés de devoir prendre la nationalité portoricaine s'ils restaient à plus de 10.30, sans un coach menacé au pire de perdre son poste, au moindre mal de voir son budget de fonctionnement réduit, s'il ne produisait pas de sprinters à moins de 10.30.
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