mardi, avril 15, 2008

Réunion ETR 22/03/08 - temps 1

20 EXCUSES

USF: CHOFFART JULIEN
A2M : BARTHEL, SIMONET, DOMBASLE, WALTER
COSV: JP THOMAS et le président du club
ACHM : MAGRON, RAUTURIER
ASRHV: BERETTA, JEUDY
PTT N : DUCHENE, SAHORES, SZUSTER
PAC: GONZALES
BLENOD: DELOSGES
COHM : PELLETEY
C PHAR : NIKOLAIEFF
JSA : TERNET
ACA: PIOLANTI
ASSA : SYLVIE ERNEST DRAPP

Messages des excusés

POUR TERNET VOIR TEXTE

BERETTA conteste l’avis du cts sur la santé de la perche lorraine, regrette que le compte rendu de cette discipline soit confié à un membre de l’ETR, ne reconnaît pas PLD comme un instrument privilégié pour relancer la perche en Lorraine.
Pour les autres absents, les excuses sont circonstanciées DONT CELLE DES CHAMPIONNATS VETERANS à AUBIERE et accompagnées de paroles polies ou amicales de soutien à ma volonté de concertation et de débat.

Je ne me satisfais pas de n’être soutenu de manière régulière que par une vingtaine de coaches, irrégulière par 30/40, je sais que la majorité des coaches des clubs sont indifférents à tout suivi (national, interrégional ou régional) et qu’une minorité est hostile à ma démarche voire ma personne... C’est naturel, donc j’accepte sans susceptibilité les absences ponctuelles ou répétées, la qualité des présents est un encouragement, personne ne fait l’unanimité en démocratie.

Je compte donc sur 20, 30, 40 coaches pour démontrer sur le terrain que les résultats n’ont pas pour référence le hasard et convaincre certains autres de venir une fois en réunion ETR.



23 Présents

Deux cts: PAUSE, RAGNI

ETR DAL BON LENARD
GOBERT HUE FABIANI
POJER FLEURETTE NESEN


AUTRES PRESENTS
OFP: COPPA
CAC: POITEL
A 55: ESPINOUZE, FAGE, STEMMER, MASSIAS
PTTN: LABRIDY, NOTEBAERT, DUPRE
A2M: BEREND, WIBRATTE
ESTY: DRELLER
ACA: MERTZ

Matin : à Pulnoy puis au CREPS, une séance AEROBIE/ PPG MUSCU a réuni six athlètes de Hue, Dal bon et Ragni pendant que ceux de Dupré et Fabiani effectuaient une autre séance. Observateurs: Lenard, Nesen, Dreller, Gobert

Après-midi : premier temps formatif

Apres le repas, qui a permis des échanges informels, la réunion a débuté par un exposé formatif de DAL BON qui a présenté et expliqué le document lettre des entraîneurs numéro 4 qui fait le point des connaissances sur l’affûtage et la préparation terminale (document distribué par Serge et téléchargeable sur internet)

Dal bon a suivi les recommandations des auteurs de l’étude, en préconisant une baisse de la charge d’entraînement en quantité, pas obligatoirement en fréquence et surtout pas en intensité, quelques jours ou... quelques semaines AVANT LES RENDEZ VOUS MAJEURS DE LA SAISON (le nageur français nouveau recordman du monde en sprint court a surpris en révélant l’intensité de son programme d’entraînement en période de compétition).

Serge a fait part de la modulation de ce principe (en fonction des disciplines et des personnalités) qui autorise des gains (3%) parfois décisifs puisque 3% représentent plus de trois dixièmes pour un 100 en 11.00 ; il a regretté l’absence de considération psychologique qui selon lui, pèse beaucoup sur la mise en forme terminale. Sur ce sujet lire le mémoire de maîtrise de Sylvain Mougel (cohm).

Lenard, Pojer et Ragni ont enchaîné et se sont relayés pour faire le point sur la meilleure façon de constituer, organiser et réguler un groupe d’entraînement, en s’appuyant sur l’origine étymologique du mot gruppo. Mot apparu en Italie en 1668, pour désigner, non des personnes, mais des personnages, ce qui permet d’introduire un premier écart entre le fonctionnement d’un athlète représenté en groupe et un athlète seul.

Plus tard en 1750, le mot a pris son sens moderne pour désigner des personnes, au moins trois, au plus 20, 30, qui ont une tâche commune à accomplir, un objectif commun à atteindre, ce qui n’est pas la réalité de tout groupe d’entraînement.

Les relayeurs ont un objectif de performance commun, sauf si l’un des quatre ne désire pas que le relais réussisse... Les membres d’un groupe peuvent désirer leur performance individuelle, jalouser ou craindre celle d’un partenaire. On peut se sentir bien dans un groupe sans faire de performance, en partageant des affects amicaux, c’est le cas dans de nombreux clubs lorrains où l’ambiance est déconnectée des résultats...

En groupe, l’athlète est en représentation, il est représenté aux yeux des autres, mais les compétiteurs comme tous les êtres humains ont aussi une représentation d’eux-mêmes, de leur talent, de leur potentiel. CETTE REPRESENTATION peut masquer ou révéler une part de l’athlète.

Le fantasme est un scénario imaginaire, partiellement conscient, dont les êtres humains peuvent faire usage afin de faire face à l’énigme de leur destin.

Deux références théoriques majeures permettent de comprendre ce qui peut se passer dans un groupe d’entraînement.
  • La dynamique de groupe de Kurt LEVIN permet de comprendre comment le groupe peut stimuler le rendement individuel.
  • L’illusion groupale de Didier ANZIEU, rend compte au contraire de phénomènes inconscients qui altèrent le rendement individuel, rendent le groupe menaçant, inhibant, pour l’identité individuelle.
Ces supports théoriques expliquent pourquoi, comment, les membres du clan ragni, du top des potes lenard ou le sujet pojer, parviennent ou ne parviennent pas, à faire corps, à être membres d’un groupe, avec des rôles, des statuts différents, élaborés, discutés, mis en paroles.

LE GROUPE FAMILIAL dans lequel l’enfant est désiré ou non, accueilli avec des affects divers, élevé selon des principes forts différents d’une culture à une autre, d’une famille à une autre, STRUCTURE l’enfant puis l’adolescent.

LE GROUPE DES PAIRS, à l’école, au club, va renforcer ou au contraire heurter, les habitudes familiales. Le sportif va parfois rejouer dans le groupe d’entraînement le rôle qui était le sien dans le groupe familial ou il rejouera le rôle qu’il aurait aimé tenir dans le groupe familial : ceci concerne le coach autant que l’athlète.

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