mardi, avril 15, 2008

Réunion ETR 22/03/08 - temps 2

Second temps : échanges sur le suivi des athlètes et des coaches

Les coureurs de demi fond ont constitué un groupe AUTONOME pour échanger entre eux sur les bilans hivernaux, les athlètes en progrès à suivre et soutenir, les athlètes en difficulté pour cerner les causes des problèmes.

Est-ce une question de préparation terminale ou de relation dans le groupe ou une autre explication ???

Les autres membres présents ont constitué un seul groupe lancers sauts haies sprint.

Lancers

RAGNI a renvoyé à son commentaire (patrice-ragni.blogspot.com/) élogieux sur le poids masculin en pointant le fait que les trois leaders sont soit sans coach, soit sans coach club.

Mais du côté masculin comme du côté féminin aucun des jeunes détectés ces dernières saisons n’a atteint un niveau régional senior.
  • COPPA a avancé l’argument que cela est dû au fait que certains jeunes en font trop, sont «cassés» précocement.
  • PAUSE a avancé plusieurs arguments : le manque de potentiel de l’athlète, le manque de quantité ou de qualité d’entraînement, sont pour lui des explications majeures.
  • Tout le monde, selon le cts Pause, ne peut pas atteindre les sommets. Ce point a fait unanimité, mais la définition du sommet a fait débat.
Ragni a indiqué que tout licencié ffa qui choisit une discipline, un club, un entraîneur cts ou un entraîneur ETR ou un coach club identifié par ses résultats antérieurs, doit atteindre un bon niveau régional.

Ragni a pointé que son parcours d’athlète et d’entraîneur, très différents de ceux de PAUSE, expliquent leur différence de discours.

Recordman de France JUNIOR AVEC 71M, excellent espoir national, 76M01 en espoir, 79.66 à 26 ans, aujourd’hui encore 10° perf française tous temps, DOMINIQUE PAUSE est l’auteur de résultats obtenus rapidement, avant la maturité athlétique, ET CONFIRMES en senior, sans disposer d’aptitudes physiques exceptionnelles.

Dominique en senior a lancé 60 CM plus loin que KITEAU qui, en junior, le devançait de 8 mètres. Mais cet argument n’est pas décisif pour relativiser les perfs précoces quand on a été recordman de France junior alors que Ragni, junior régional anonyme, a dû attendre une maturité athlétique tardive pour ATTEINDRE SON SOMMET et battre les records régionaux senior du 400/400 INDOOR.

Les deux cts interprètent donc logiquement d’une manière différente la difficulté de progresser en senior à partir des résultats juniors-espoirs.

Un point d’accord entre eux:

Sans disposer de MOYENS PHYSIQUES exceptionnels, EN BRILLANT OU SANS BRILLER EN JUNIOR il est possible d’atteindre des performances, records en Lorraine, et respectables en France.

Les débats:
  1. Atteindre le haut niveau, sans briller à haut niveau, cad seulement participer à des championnats internationaux européens mondiaux olympiques, en séries du 400 ou en qualifications javelot, faute d’expérience vécue, les cts ne peuvent qu’interpréter en commun accord QUE C’EST DIFFICILE .
  2. Atteindre les records de Lorraine du 400 et du javelot seniors, et à fortiori lancer à 60 M ou courir en 48, sont des difficultés vécues par les cts qui ont donc une REPRESENTATION QUE C’EST FACILE mais avec des justifications différentes.

L’athlète PAUSE a facilement lancé en junior, NETTEMENT plus loin que l’actuel RL senior. IL SAIT DONC QUE CE NIVEAU EST ACCESSIBLE mais, COACH DEBUTANT, il n’a pas encore accompagné d’athlète à ce niveau et il observe qu’il n’y en a aucun dans la ligue donc il ne justifie pas son observation comme RAGNI.

Ce dernier, athlète junior ordinaire, a réalisé difficilement un RL senior et des performances aujourd’hui dépassées sur 400, mais coach expérimenté, il a accompagné deux recordmen de Lorraine du 400 à 46.64/47.26 et d’autres coureurs sous 49 donc il interprète que ces niveaux sont accessibles.

Ce débat individuel, subjectif, est alimenté par des observations qui émergent de l’environnement.

Les lanceurs de javelot sont moins nombreux en France que les coureurs de 400 (4168/3290) BIEN QUE LE 400 ne soit pratiqué qu’à partir de junior.

Le record de France senior du 400 est meilleur que le record du monde espoir.

Le record de France senior du javelot est inférieur à plusieurs records nationaux juniors.

Les deux disciplines ne sont donc pas en France autant valorisées, le javelot est moins valorisé que le 400, en France, ce n’est pas une vérité universelle.

UNE DOUZAINE DE FRANCAIS lancent le javelot et courent le 400 chaque année plus vite que les records de Lorraine.

La difficulté réelle à courir en 46 ou lancer à 70 est donc subjective ; en Lorraine, en France, à l’étranger, la difficulté de la tâche est différente.

PAUSE/RAGNI, qui en fonction de leur histoire personnelle subjectivent différemment, ne peuvent pas tenir le même discours sur deux activités distinctes socialement et encore moins sur l’athlétisme qui est une addition de différences comme celle javelot/400.



Sauts

Fleurette a fait le compte rendu PERCHE, dans un document écrit il pointe sa différence d’analyse avec celle que j’ai faite SUR MON BLOG qui présente la perche comme une des disciplines sinistrées de la ligue.

LUDO pense que le déclin est enrayé et que les résultats vont venir ; le cts maintient son analyse mais souhaite et espère que PLD va redynamiser la perche. Il précise que son appréciation concerne le niveau des meilleurs Lorrains hommes et femmes, et ne constitue pas un désavoeu des rares clubs et coaches qui font de la perche avec des cadets juniors.

LUI RECLAMER SON DOCUMENT OU BIEN LIRE PLD

Pojer commente le bilan longueur en renvoyant aux commentaires sur le blog du cts et sur ses PROPRES conseils SUR LE SITE ETR 2007, toujours d’actualité.

Mertz évoque son cas personnel qui est discuté et rapproché de celui de Guillemard, un junior meusien qui saute 6.94 sans entraînement, dans l’indifférence. OLIVIER PENSE QUE LA FFA devrait proposer une solution à des minimes de son niveau.

RAGNI avance que la ligue a proposé deux solutions au cadet Mertz (venir à Nancy sur le pôle avec Brige, aller à Guenange avec Servius et Hozé). MERTZ dit que SEULE la solution HOZE lui a été offerte, qu’il l’a essayée et abandonnée, ce qui après coup lui apparaît comme une erreur.

C’est donc le rôle des cts de proposer dans la transparence des solutions, aux cadets juniors, mais ils se heurtent souvent aux coaches et clubs qui craignent de perdre leur athlète, et qui ne sont pas convaincus que le service offert par un pôle France, un pôle espoir ou un centre régional soit meilleur que le service club.

ET parfois il faut reconnaître que les coaches club ont raison. Mais parfois ils ont tort. Les résultats permettent de dire quels clubs, quels coaches clubs sont capables d’accompagner des athlètes vers le meilleur niveau régional.

Mertz et Hue ont accepté la solution proposée par RAGNI de collaborer avec P MAGRON après une tentative vaine avec Pojer ; Mertz prend rendez-vous avec RAGNI pour élaborer une solution d’avenir durable et stable qui lui fait défaut depuis son record de France minime.

HAIES
DALBON pense que IBANEZ a manqué de confrontation et que 8.17 est une perf que Anthony aurait pu dépasser. RAGNI s’inquiète du projet professionnel du Sarregueminois.
Dal bon dit que le club s’active mais que tout est ouvert.
Parmi les jeunes, le nom de Denny est cité mais chacun s’accorde à dire qu’il faut attendre le passage sur les haies 1.06

Chez les filles le bilan est positif AVEC TROIS FILLES SOUS LES 9.00 malgré la longue stagnation du leader SALL-SERYEIS et la régression de DELOGU.

SPRINT

LES BILANS COMMENTES DU BLOG DU CTS n’appellent pas d’observation.
EN FEMMES ET HOMMES 200, le bilan des leaders est très bon voire rare et sur 60 IL SE DENSIFIE CHEZ LES FEMMES A UN NIVEAU MEILLEUR QUE CHEZ LES HOMMES MALGRE DES DISPARITIONS PENALISANTES (Evrard).
SUR 400 EN REVANCHE LE BILAN EST MODESTE VOIRE DECEVANT compte tenu du potentiel lorrain.

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