mardi, avril 15, 2008

Commentaires hivernaux

La LLA a toujours brillé en sprint féminin, les clubs ont une culture sprint et les coaches ont leur nom en tant qu’athlètes et/ou entraîneurs.

DANS LES BILANS tous temps de la ligue, outil d’évaluation à intention stimulante. Les championnats open trouvent ici une réponse à ceux qui préfèraient en 2007 que les cadettes Gérardot et les cadets Boschian ne courent pas en séries ou en finale avec les seniors Sildillia ou Hallay.

Il reste à convaincre les dirigeants que l’animation et l’organisation des compétitions sont des facteurs de la performance, que l’évaluation ne doit pas concerner que les compétiteurs athlètes : les coaches, les officiels et les dirigeants doivent, comme les athlètes, être évalués, afin d’être différenciés dans leur traitement. Faire une perf dépend aussi du starter, du directeur de réunion, du juge arbitre, qui peuvent, par leur sollicitude généreuse ou leur intransigeance rigide, créer un climat plus ou moins propice à l’exploit ou à…. la contre performance.

L’ambition est un plat qui se partage, et la preuve est faite que les performances de Sildillia Barré Fosse Evrard Rouyer ne freinent pas celles des Derbier Barda Perrin Ducatel Schwenck, ni même celles de Franchini , Lett, Crépin , Lecoanet, Yoka BIEN AU CONTRAIRE elles les suscitent, par identification ou par démystification de la difficulté à courir sous 26.00, performance ordinaire dans une ligue primus, où plus de 10 FILLES en activité ont déjà couru en moins de 26.00.

Ce système qui valorise les progrès de la performance, pénalise, c’est vrai, les athlètes et les entraîneurs qui ne veulent pas faire l’effort de s’entraîner, de se former, pour performer plus aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain.

La ligue doit maintenir un choix politique clair, même si certains clubs ne le partagent pas…

La politique ligue est décriée par ceux qui pensent que les performances sont dues à la chance d’avoir des dons ou de rencontrer des doués. L’absence de minima de participation augmenterait la quantité donc la qualité. La multiplication des titres par catégories permettrait de faire plaisir à beaucoup donc de motiver. Les performances, jeunes ou vétérans, affectées d’un cœfficient âge, auraient la valeur d’un résultat senior, arithmétiquement meilleur.

La politique ligue est approuvée par ceux qui pensent que 11 secondes au 100M mètres doivent valoir 11 secondes, ni plus ni moins, que l’auteur de la perf soit cadet vétéran ou senior. Le cadet à plus de 11 doit s’entraîner avec patience, le vétéran doit faire exception en courant en 11 ou accepter d’être classé derrière les seniors à 11 comme le SENIOR à 11.01 accepte son classement derrière celui à 11. Récompenser tout le monde, LE CADET ET LE VETERAN à plus de 11.00 comme le senior à 11 voire mieux que le senior à 11, récompenser y compris ceux qui s’entraînent peu ou mal, c’est dévaluer la récompense de performance, donc c’est introduire une prime à la facilité, au commun.

La performance a pour caractéristique d’être difficile et rare, il faut donc maintenir et accepter de récompenser peu, il faut accepter de participer longtemps et nombreux, performants ou partenaires d’athlètes performants, avant d’être récompensé. Il faut que la participation, le progrès individuel passe avant la médaille et le classement, que le moment de l’entraînement soit un moment partagé fort, qui apporte des satisfactions et que le moment de la compétition soit une cerise sur le gâteau mais pas le gâteau tout entier.

Pour que ce discours de coach soit entendu des athlètes, il faut que LE MOMENT DE l’entraînement soit riche en intérêt, en affects mais surtout en progrès donc il faut des entraîneurs efficaces que les dirigeants soutiennent en privilégiant un calendrier, un programme et une organisation des compétitions et des récompenses, qui aillent dans le sens de la performance, ceci du niveau club au niveau fédéral.

CES DEUX POSITIONS THEORIQUES ONT CHACUNE LEUR LEGITIMITE ON PEUT ETRE POUR OU CONTRE LA PERFORMANCE QUE LES RESULTATS SUR LE TERRAIN PERMETTENT DE JUGER ON PEUT ETRE POUR OU CONTRE UNE PRATIQUE HYGIENIQUE ET CONVIVIALE DECONNECTEE DE LA PERFORMANCE QUE LES CHIFFRES DE PARTICIPATION / DE FIDELISATION / PERMETTENT AUSSI DE JUGER LES DIRIGEANTS ELUS ONT UN MANDAT POUR DECIDER de privilégier l’une ou l’autre des positions théoriques au niveau de la ligue ou des clubs.

Les résultats quantitatifs et qualitatifs des ligues et des clubs permettent de dire quels effets a produit la politique du CABHL ou de L’USF depuis que st avold et forbach ont choisi des politiques distinctes et des destins séparés. Remiremont et Thaon ont des développements historiques différents et des…bilans différents Bar le duc,Verdun, Amnéville, St Die sont des villes et des clubs qui ont développé des politiques distinctes, dont les effets sont évidents, surtout quand le …cise ou l’achm démontre ce qu’un petit club peut réaliser à TAINTRUX. Dans le pays haut, plusieurs clubs se sont créés, unis, séparés, désunis LONGUYON / MANGIENNES/TRIEUX/ PIENNES/BOULIGNY/BATILLY/UAVO/ JOEUF n’existent plus, certains de ces clubs ont choisi de se fondre dans un autre, certains ont préféré rester autonomes et disparaître ; seul AUDUN dans un environnement de même taille que les disparus , a maintenu une identité farouchement défendue quand ce fut la mode de regrouper les forces et malgré l’isolement géographique en Moselle, le déclin industriel, la JSA fête ses anniversaires, plus vivante que jamais, en alimentant l’athlé régional de ses meilleurs éléments Longwy en regroupant deux clubs puis trois en un seul, aux politiques diamétralement opposées, a eu une courte période faste, sans jamais présenter le bilan additionné des anciens clubs ; Longwy aujourd’hui ne présente plus le bilan d’un seul des anciens clubs, car le club reste clivé par des politiques divergentes.

LA LIGUE doit élaborer un compromis DE FONCTIONNEMENT doit intégrer deux points de vue, celui de la performance EN PRIORITE, celui d’un développement quantitatif déconnecté de la recherche de la performance en seconde priorité. Les clubs -entraîneurs -athlètes du club ELITE doivent donc être aides plus que ceux du suivi, qui eux doivent être aidés plus que ceux qui font les minima de participation aux régionaux, qui eux doivent être aidés plus que les autres licenciés ( c’est déjà en partie le cas) Cependant les clubs entraîneurs athlètes-autres licenciés, doivent aussi recevoir en fonction du nombre et non du niveau, un traitement différencié. Ainsi les clubs recruteurs ou qui fidélisent de nombreux athlètes doivent être considérés autrement des clubs qui recrutent moins et fidélisent moins, sans exigence de performance.

Pour les compétitions la priorité doit RESTER la même. Les critériums régionaux, les départementaux ouverts aux athlètes de toute la ligue et organisés à des dates différentes, les championnats scolaires, universitaires, départementaux, académiques et inter académiques, ouverts à tous les licenciés LLA, les meetings frontaliers régionaux, voilà cinq-six rendez vous indoor minimum, pour tous, sans compter les rendez vous cross, lancers longs, épreuves combinées, très recommandés aux débutants. Passer du temps à l’entraînement, au club , avant de se présenter à cinq ou six compétitions indoor hivernales de faible niveau , permet de figurer sans être dominés, voire humiliés, par beaucoup plus forts, ce qui peut être très décourageant …. Deux championnats régionaux LORRAINS, des championnats régionaux d’une autre ligue, les pre-france, les rendez vous unss-ffsu-affinitaires nationaux, les meetings pedus , reims, voila CINQ /SIX rendez vous indoor supplémentaires qui s’ajoutent ou se substituent aux cinq six minimum, sus cités, pour les athlètes un peu plus entraînés et expérimentés. S’ajoutent ou se substituent, car un programme de compétitions se construit en choisissant des objectifs et non en les additionnant.

Les championnats de France ou du Luxembourg, les rendez vous internationaux, les meetings nationaux, sarre lor lux, voila CINQ / SIX rendez vous indoor PRIORITAIRES pour 30/40 athlètes lorrains, qui ne peuvent donc pas NE DOIVENT DONC PAS participer, et aux départementaux, et aux critériums, et et et, à tout le calendrier, surtout si le PEDUS et le Régional ont lieu le même jour ou le même week end

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