COMMENT BATTRE LE RL
DU 400 ? 46.64
Il y a deux écoles
En France on
apprend aux entraîneurs que
pour faire 46.64 il faut passer
au 200 en
22.32 et terminer en 24.32 . Pour
cela il faut valoir 21.32 sur
200 afin d’encaisser le premier 200 sans
acidifier trop les muscles.
Aux USA on
apprend aux entraîneurs qu’un pb à
21.52
suffit car l’équation du 400 est 2X
le pb du
200 + 3.5
CLAUDEL a couru en 46.64 et n’a jamais fait mieux que 21.77 ; 21.77 X2
+ 3.5 =
47.04 donc on peut
faire 2X le pb du 200
+ 3.10 ? voilà une observation – troisième modèle, d’autant
que LAURENT coureur de 4H a établi
son record le premier juin
2001, à 23 ans , hors
pic de forme, tôt
dans une carrière écourtée, et que l’hiver suivant il
a couru en 47.65
indoor…..deux chronos qui légitiment l’hypothèse que , en juillet,
à
25/26 ans ou plus ? un quarter miler lorrain,
avec un record à
21.77 au 200 doit pouvoir battre le RL ?
21.32 est un
chrono que seulement
cinq lorrains ont dépassé ( hallay,dal bon, raggui, guy, koffi) donc
difficile à atteindre par un quarter miler lorrain . Certains sprinters
lorrains proches de 21.32 hésitent
à monter sur
400 , course lactique qui demande beaucoup plus
d’efforts à l’’entraînement et de souffrances en compétition , que le
sprint court.
21.52 est un chrono
plus accessible en LORRAINE :
dix sprinters ont couru entre 21.04
et 21.44 dont
les frères Gonigam et
F Tedeschi qui n’étaient
pas des sprinters courts .
Cependant 21.52 reste
en lorraine en 2017 une
performance qui peut effrayer les
coureurs de 400 qui doutent
de leurs capacités de pur sprinter.
Donc l’option CLAUDEL
/ 21.77 / un chrono
atteint et dépassé par des dizaines
de lorrains , de 19 ans
à 31 ans, semble la
plus pertinente ? ou bien
le Thaonnais fait
il exception et ne peut pas
servir de référence ?
Voyons les meilleurs
français
DJHONE /20.51 i et 44.46 correspond
au schéma américain puisque 2X20.51
+3.5 font 44.52 alors que selon la
doxa française il aurait du
passer en 21.51 au 200 pour ne faire « que »45.02
RAQUIL même
coach PEPIN/21.03/44.79 aurait du faire
2X21.03 + 3.5 soit 45.56 à l’américaine ou bien
il aurait du passer en 22.03 pour
terminer en 47.53 à la
française ….Marc a fait mieux
mais la méthode française que PEPN a pu décrier est la
plus éloignée du réel des résultats
NOIROT /20.79/45.07 valide
à un centième près les
principes US et CANTI /20.69/ 45.09 est plus
près de 2X20.69 + 3.5 soit
44.88 que de 21.69 + 23.69
soit 45.38
Le sixième quarter miler Français DIAGANA
20.95/45.18 avait des objectifs prioritaires sur 4H en pic de forme
En Lorraine tous
les entraîneurs sont formés
à la méthode française donc tous
les meilleurs coureurs de
400 régionaux à
21.1 ou 21.5 ou 21.6 manuel ont
bloqué sans faire moins de 47 Aucun
n’a obéit à
la formule 2X le pb
200 + 3.5
Tous ont
choisi de passer au 200 entre 22.1
et 22.6 sans réussir à terminer entre 46.2
et 47.2 manuel . Sauf claudel
sillah zorgui tedeschi potier, de
46.64 à 47.32
Fodday SILLAH formé
en SIERRA LEONE a fait
toute sa carrière en LORRAINE où il
est arrivé en cadet /
21.01/
46.64 soit 2X21.01
= 42.02 + 4.62 au
lieu de 3.50 . Fofo a passé
18 mois dans le Clan , en senior,
ses lacunes aérobies interdisaient de durcir le travail lactique
BACAR rapide
6.91 au 60 / MENSAH TRES RAPIDE sur 100/200 /10.61/20.91
ont couru comme SILLAH ( 47.01 à 18 ans )
très vite chez les jeunes ( elia 47.21 à 20 ans / jannot 47.54 à 17 ans ) MAIS
ils ont comme lui et pour les
mêmes raisons, selon moi, bloqué sur ces chronos précoces.
Soit ce sont des sprinters
courts égarés sur 400, soit ils ont
trop négligé l’aérobie qui libère
la vitesse.
Pascal Bardy dans les années 80 a démontré
que sans faire moins de 22 on peut atteindre 47.40 , en s’entraînant
à GRENOBLE avec R VAUSSENAT
au temps où le 4X4 français était médaillé aux JO AVEC DES
RELAYEURS à 46 ……
L'actuel
RL du 400
va fêter ses
16 ans. Tiendra
t-il 18 ans
comme celui de Tedeschi ?
(1983/2001)
Entraîneur de ces deux garçons pendant une décennie chacun ,
ils m’ ont beaucoup appris mais avant de les rencontrer
j’avais entendu des discours dans les universités US et j’avais vu
JY POIRIER / 48.9/ C
SCHLOSSER / 48.8/ battre le
RL que
j’ai amélioré moi
même en 48.6 en 1972 .
A cette époque
courir en moins
de 49 apparaissait difficile en
LORRAINE puis
C SCHLOSSER a repris son
bien en 47.7 en 1973, sortant
de son intervalle de confiance de
sprinter avec ce gain jamais renouvelé de une seconde et un dixième .
On
ne savait pas EN LORRAINE dans les années 70
que les 21.6 de Schlosser X2
+ 3.5 permettaient de
viser 46.7 et que mon 21.8 permettait de faire mieux que mes 48.4
de 1975 …..
En 2017 tous les entraîneurs LORRAINS qui ont une formation le savent ;
si les quarter milers lorrains avec
des pb
sur 200 entre 21.01 et 21.77
n’ont pas fait 46.64
sauf CLAUDEL/ SILLAH c’est que quelque chose a
cloché dans le coaching
et idem en France
si françois PEPIN est
le seul coach de deux quarter milers sous
45 qui ont des pb à
21.03/20.51 sur 200 ……. De l’autre côté de la
frontière belge un papa coach a conduit
trois fils vers
le très haut niveau international
sur 400 .
D’abord courir
VITE afin de
réduire le total de l’équation qui
commence par un double du pb sur
200 : être rapide sur 200 , avoir
une marge entre son
pb et le temps de passage réduit la lactatémie donc le coût
énergétique du premier 200 . Cela
DONNE CONFIANCE aux
sprinters qui ont cette marge par
rapport à d’autres moins sécurisés à l’
idée de devoir passer
au 200 proches
de leur PB .
Ensuite mais en
fait en même temps, se constituer très
tôt un système cardio pulmonaire performant
car le système aérobie va
retarder les taux
élevés de lactates ,la baisse du PH , donc favoriser
le second 200 et
diminuer le ralentissement final
. Pour cela il faut développer puis
entretenir la filière aérobie à des
allures variées
égales mais aussi inférieures
à la
VMA.
Enfin il faudra investir
la filière anaérobie
mais de manière progressive et pas avant que le système enzymatique
adulte soit bien en place ; des séances
à plus de 100% de vma
mais inférieures à la
puissance lactique peuvent suffire
aux jeunes quarter milers
de 20 ans ou moins et à tous
en période foncière ; les séances
lactiques en période pré compétitive sont inévitables mais
doivent obéir au principe de surcharge progressive ; la puissance
lactique plus spécifique doit
prendre le pas sur la capacité lactique
différenciant le 400 du
800 ; le 400 est un sprint ,la culture
qualitative prime sur la culture quantitative du demi fond ; le 400 est en couloirs
donc le travail technique mental psychologique, de relâchement , de
stratégie individuelle,
s’écarte de celui du demi
fond où les accélérations ,le placement , l’abri du vent , le
frottement des corps ,
imposent de tenir compte des adversaires , plus qu’en
sprint ; le programme
junior doit se durcir en
espoir et se
durcir encore en senior
à partir de 23 ans ; il vaut
mieux en faire pas assez que trop en espoir car
la marge de progression de la
charge d’entraînement a des effets
autant ou plus psychiques que physiologiques;
Courir vite en junior ou à 20 ans
sur 60/ 100/200 , à moins de 7/11/22
ou sur les haies et avoir un petit record à 48 ou 49
en raison d’un investissement général
ou lactique modéré, vaut parfois mieux que valoir 47 ou 46
en espoir, avec un programme d’entraînement de senior
et des pb bloqués en vitesse depuis les saisons cad jun.
Tous les lorrains ne visent pas de battre le RL; beaucoup lents sur 100/200 peuvent viser le HALL OF FAME de la ligue qui compte avec les étrangers plus de VINGT NOMS SOUS 48.39 plus de TRENTE NOMS SOUS 49
l'équation du 400 fonctionne aussi pour ces quarter milers plus anonymes qui doivent s'entraîner pour faire moins de 22.50 et parfois moins de 23 .
Comme par exemple HYPO JUL's 22.56/48.98 qui a lui aussi été coaché à l'américaine approchant les 22.56 + 22.56 + 3.5 = 48.62
alors que
longtemps coaché à la française il bloquait en 49.40 en tentant de progresser sur 800 plutôt que 200;
1 commentaire:
Il faudrait que j'en parle à mon coach de la salle de sport la teste de buch pour lui demander son avis !! Mais merci pour cet article très intéressant !
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