jeudi, octobre 18, 2012

message de JBH



Il était une fois un dimanche d’automne ou le brouillard s’est dégagé juste à temps pour la 1ère course de cette compétition interclubs : le 3000m marche. Épreuve sans nul doute difficile pour une jeune perchiste qui a bien voulu dépanner son club afin de tenter la qualification pour la finale nationale des interclubs jeunes promotion.
Elle prend le départ, termine ses 3km en un peu plus de 21 min et rapporte quelques points importants pour son équipe en vue de la qualification. La journée était donc lancée par la plus dure des épreuves !
Quelques secondes plus tard, M & M’s viennent me voir pour me signaler que cette jeune athlète ne sera pas classée, car pas inscrite au départ de la course …
- Retour quelques jours plus tôt : j’avais envoyé les inscriptions en temps et en heure le mercredi précédent la compétition. Le vendredi, lors de la lecture de la liste des engagés, je me suis rendu compte de l’oubli de notre marcheuse, je me dis certainement un oubli du responsable de la compétition qui avait beaucoup de noms à saisir, pas grave, je ferai la rectification dimanche matin avec la feuille de modif ! Arrive le matin de la compétition donc et dans le feu de l’action, j’en oublie de préciser le nom manquant. L’athlète effectivement n’était pas inscrite pour l’épreuve de marche ! Finalement, sans rien dire à personne on lui a donné un dossard et hop c’était parti pour 3km -
… prise de tête avec M&M’s en leur expliquant que l’erreur au départ venait du responsable des engagements. Réplique de M&M’s : « oui, mais tu as fait l’erreur de rectifier ce matin ! » Ok, 1 – 1 balle au centre. J’essaie de les convaincre que nous ne sommes pas aux Jeux Olympiques, mais bien à Remiremont pour faire de l’athlé et non pas appliquer bêtement un règlement. La discussion n’avance pas, j’en informe le président de mon club qui lui aussi monte en chaleur face à cette blague. M&M’s restent campés sur leur position. Il fallait en référer au directeur de la compétition, Mister T, qui arrivait juste de son poste de nuit.
Mister T en bon gentleman de l’athlétisme a géré le problème en moins de 2s, approuvant son erreur lors de la saisie des engagements. Notre marcheuse n’avait pas fait cet exemple d’effort pour rien … l’éthique sportive l’a emporté sur la bêtise humaine.
Finalement, la question à poser est : Qui avait le pouvoir de disqualifier cette athlète ? Le directeur de la compétition ? Le juge arbitre ? M&M’S ? L’ours en guimauve ?
Voici les rôles de M&M’s : 1er M était délégué CSO, 2ème M était juge arbitre sauts
Je vous laisse faire votre analyse …
Signé H

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