Salut les copains, les copines et la famille,
Me faisant enguirlander par un bon nombre de personne car je ne donnais soit disant pas assez de nouvelle, voici un bon gros pavé que j'espère vous apprécierez ! Je vous fais la version courte de 3 pages et vous garde la longue pour mon retour. Bon courage à ceux qui liront tout.
Ça fait maintenant deux mois que je suis partis et comme vous avez pu le constater, je ne suis actuellement plus en Australie. Mais j'y reviendrais plus tard.
Commençons par les débuts : arrivé à 19h à l'aéroport de Sydney. Je me retrouve dehors à 20h, un peu paumé, il faut bien le dire mais normalement pas de problème tout était bouclé avec la réservation du Backpacker à Bondi Beach. Bref avec l'aide d'une charmante personne j'arrive à Bondi. Première tuile, ce n'est pas le bon Backpack du coup je dois me retaper 1.5km de montée avec mon gros sac à dos de 20kg pour finalement m'apercevoir que personne n'est là pour m'ouvrir quand j'arrive enfin à 22h15. Du coup, retour au premier Backpack où j'arrive finalement à avoir une chambre "at the buzzer" et où je piquerais le lit d'un type qui me fera le plaisir de me le faire remarquer à 2h du matin....
Bref, après ces débuts tumultueux, je suis dans la "place" et commence ma vie Australienne par un petit footing sur la plage mythique juste en face de ma résidence. Résidence dans laquelle je séjournerais pendant un mois
Les premières semaines sont consacrées à la visite de Sydney (Aquarium, Manly, Sydney Opera House,...) et de ses environs (KATUMBA - Blue Mountains) mais aussi et surtout à la recherche d'un emploi car je suis parti en raclant les fonds de tiroirs. Concernant ce dernier point, je reverrais vite mes exigences à la baisse car les vrais emplois restent hors de portés des WHV (working holiday visa) surtout dans ma branche.
Du coup je me retrouve à faire des déménagements ou encore creuser autour de conduites d'eau chez des particuliers. C'est fatiguant mais l'argent rentre et c'est tout ce qui compte si je veux pouvoir avancer dans ma découverte de l’Australie.
Après un bon gros mois sur Sydney et plusieurs rencontres Allemande, Anglaise, Canadienne,...mais très peu Australienne, il est temps de plier bagages. Les Français arrivent en Force dans le Backpack et je commence à m'installer dans la routine. Mon compte en banque me fait un clin d’œil pour me dire que tout est OK, tous les signes sont donc aux vert ! Direction Byron Bay accompagné d'une Aussie et d'une Ricaine.
Byron Bay : Charmante petite ville très connue pour ses spots de Surf. Du coup tu peux y voir des gamins de 6ans tenter des 360 et essayer de prendre des tubes. Pendant ce temps-là toi tu regardes et tu te dis que si déjà tu arrives à rester debout sur ta planche ce sera déjà un mini exploit. Du coup, vu qu’il ne faisait pas super beau je me suis rabattu sur l’option visite du phare et lézarder sur la plage.
Je logeais dans un Backpack Hippie assez folklo et sympathique où j’ai rencontrais deux canadiens qui m’ont invité en couch surfing à Brisbane. Ça tombe bien c’est l’étape qui suit Gold Coast !
Gold Coast / Surfers Paradise : Toujours à « l’arrache » pour les questions de logement, je me retrouve dans une chambre à côté d’un parking automobile entourés de Building. La chambre ressemble à d’anciennes toilettes d’Hôtel aménagées : ambiance glauque assurée. Mais bon rien que pour le nom je devais bien faire un petit STOP pour prendre ma leçon de surf ! Bilan des courses, je n’ai rien perdu de mes sessions surf à Biscarosse…………………………………………………………………… Je suis toujours aussi nul (bon je me mets quand même debout, faut pas exagérer).
J’en profite aussi pour racheter un appareil photo car le précédent n’a pas apprécié le plongeon qu’il a fait pendant la sortie Kayak de mer à Sydney.
Au passage je n’ai pas croisé beaucoup de surfer ou de nénettes en bikinis. Du coup, je me demandais où était vraiment le paradis décrit … Peut être que le mauvais temps les a fait fuir !
Bref je remonte dans le bus, direction BRISBANE. Une des plus grosses villes d’Australie et franchement pas grand-chose à faire ou à voir excepté une petite marche dans le centre, la visite de musées gratuits (on ne se refait pas) et d’un zoo. Je partage mon logement entre la canadienne de Byron et un français d’une amie de Lycée.
J’en profite pour faire le point sur la direction que je veux donner à mon aventure. Bosser maintenant ou plus tard. Après réflexion, je choisi de continuer à avancer jusqu’à Fraser Island avant de renflouer le porte-monnaie pour éviter la banqueroute. Objectif finir la côte Est avant décembre.
Arrivé à Hervey Bay, J’organise mon séjour sur la plus grande île de sable au monde. Ce sera uniquement deux jours car ça coûte les yeux de la tête. Etant donné, que l’île est soumise à un important Bush FIre, j’opte pour le tour avec un guide plutôt que la sortie 4x4 avec des inconnus. Heureusement nous ne sommes qu’une dizaine dans notre bus en forme de char d’assaut ce qui fait que l’expédition est plutôt conviviale. Au programme découverte de quelques lacs, d’un bateau échoué,… bref du classique pour tous ceux qui viennent sur l’île.
De retour sur la terre ferme, on me recommande d’aller à Gladstone si je souhaite trouver du travail. OK, je décide de foncer car là ça commence à être tendu ! Premier constat Gladstone pour trouver du travail c’est bien, pour s’emmerder c’est encore mieux. Et là grosse erreur de calcul. Je me pointe un vendredi soir, du coup il faut y passer le weekend et autant dire qu’il vaut mieux éviter d’avoir une corde dans son sac. Lundi matin, j’enchaine les boites d’intérim et on m’appel pour un boulot dans une ferme au fin fond de l’outback. C’est bien payé et je me dis pourquoi pas. Cependant j’attends de passer un entretien pour une boite dont je ne connais pas l’activité mais qui pourrait chercher des français pour un chantier en Nouvelle Calédonie. Mercredi, je passe mon entretien, on échange trois phrases et le type à l’air content. Cependant, il doit réfléchir et moi dans le même temps je dois faire vite si je veux m’assurer ma place dans la ferme. Du coup je m’apprête à partir quand le type m’appel pour me dire qu’il m’engage. 3 jours plus tard, je suis dans l’avion direction la Nouvelle Calédonie et je ne sais toujours pas ce que je dois faire mis à part quelques traductions ! SHOWTIME !!!
Je débarque de l’’avion et un Français vient me chercher pour m’emmener au milieu de nulle part (PORO- côte est). On discute un peu et en fait je m’aperçois que personne ne sait quelle sera ma mission… Je me rendrais compte au fur et à mesure de ma première semaine que le chantier sur lequel je travail et juste une gigantesque blague et que tout le monde fait plus ou moins n’importe quoi. Du coup j’ai ma réponse, je ne sers presque à rien comme beaucoup d’autre personne sur ce chantier. Après, je ne vais pas me plaindre je suis payé pour ça et ça me permet de découvrir la Nouvelle Calédonie.
Mon activité favorite ici: me faire courser par les chiens dans les rues du village quand je pars faire un footing dans les mines. Je vous rassure pour le moment il me reste encore mes deux mollets. Je croise les doigts pour repartir avec !
Prochaine étape, si tout se passe bien, Nouvelle Zélande début Décembre.
Voilà pour ces deux premiers mois (si vous avez eu le courage de tous lire). Désolé de ne pas toujours envoyer de nouvelle mais ce n’est pas toujours évident entre le décalage horaire, le boulot,… Il ne faut pas hésiter à me relancer je réponds toujours. Pas forcément très vite mais bon ça c’est juste mon côté deux de tension. D’ailleurs, je devrais penser à rester en Nouvelle Calédonie les gens ont l’air de tourner au ralenti…
Désolé aussi pour la grammaire et l’orthographe mais bon là j’ai aucune motivation pour relire tout ça. Donc faite avec et puis ce n’est pas nouveau que je ne suis pas un as dans le domaine.
Allez bisou à tout le monde et même aux mecs.
A bientôt (dans le métro),
PS : j’ai oublié de vous dire que je me débrouille en anglais et que les progrès se font ressentir. Mais bon ça pour vous ce n’est que secondaire )
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