Coup de chapeau à MARTIAL M BANDJOCK

On connait bien le parcours du nordiste né à ROUBAIX de parents camerounais, ses débuts tardifs mais tonitruants :11.00/21.59 puis 10.85/21.06  en deux saisons "junior".

A 20 ans, petite saison, mais dès l'année suivante : 10.45 /21.06/50.12 à 21 ans en 2006, des performances qui le décident à quitter son coach formateur Didier Baudouin, son club, sa région, pour rejoindre Guy Ontanon et le TEAM LAGARDERE à PARIS.

Avec 10.16/48.67 la décision est validée, malgré un hiver contrasté: 6.72 mais "seulement" 21.65 i  en espoir 3.

La réussite on le sait n'a pas pour référence le hasard : MM  va prendre une seconde décision pour se construire un destin :rejoindre le  supposé meilleur environnement sur la planète SPRINT.

10.06/20.69/47.59  en 2008 pour sa première saison senior, sa sixième saison d'athlé; merci à SEB qui a corrigé la date du départ pour le HSI de John Smith.

En 2009  première saison californienne donc 10.11/20.43, Martial manque d'un cheveu une finale mondiale sur 200 qui ouvre ses portes à David ALERTE avec 20.45, mais pas un commentaire de regret dans la bouche de Martial, qui accepte le verdict en savourant son pb, sans se réfugier dans un univers fantasmatique qui aurait inversé l'attribution des demi finales entre les deux Français.

IDEM pour l'éclosion  surprise du junior LEMAITRE  toujours commentée  publiquement sans l'ombre d'une frustration.

2010 : 10.08/20.38/deux médailles, encore un pb sur 200, des courses très propres techniquement et deux présences décisives en série et finale du relais champion d'EUROPE... mais l'essentiel de la répercussion médiatique reste à Christophe, trois titres et surtout... premier blanc sous les 10, une accroche grand public très porteuse...

Pourtant Martial est à cinq centièmes du titre sur 200, à quatre centièmes de son pb, alors que le héros des championnats est à 21 centièmes du sien,  face  lui aussi au vent de -0.8.... mais pas un journaliste ne relève ce détail qui n'éblouit que les coachs, c'est tout à fait logique, les journalistes et les coachs ne peuvent pas, ne doivent pas, faire le même travail.

Martial, fidèle à lui même, ne dit pas un mot qui pourrait individualiser sa générosité personnelle de relayeur, ni son  exploit athlétique de coureur de 200 et de triple médaillé européen.

IL VA FAIRE  ENCORE MIEUX UNE SEMAINE PLUS TARD DEVANT UNE DISCOTHÈQUE A LILLE où avec quatre amis "Flamands" dont une de sexe féminin, relate le Canard, il a réservé une table pour fêter ses trois médailles.

LES VIDEURS refusent de le laisser entrer...

N'importe quel autre être humain du commun aurait exhibé son identité de natif roubaisien trois fois médaillé  européen pour forcer la porte de ce qui ressemble à de la bêtise raciste...

Pas Martial qui avec ses amis choisit d'aller voir ailleurs....

Le patron de la "boîte",  aggravant son cas, s'étonne de la discrétion des "non admis" et jure, dans l'après coup, qu'il n'y avait plus de place pour faire entrer Martial... qui avait réservé sa table...

Si vous êtes à  LILLE et que l'envie vous prend d'aller passer une soirée en discothèque avec des amis, gagnez du temps, allez directement ailleurs qu'à LA FABRIK...

QUANT à toi MARTIAL, je te tire mon chapeau pour ton comportement sur et hors de la piste... Je vais "t'utiliser" beaucoup pour expliquer à Imaad le bénéfice  que pourraient rapporter des efforts pour être ton co-équipier.

 IMAAD et ses partenaires d'entraînement m'ont offert l'intégrale de Claude Nougaro : ARMSTRONG est une de mes préférées et Pierre PERRET a écrit LILY que j'aime aussi beaucoup... tu dois toi aussi  en apprécier les paroles.... désormais en les écoutant j'aurai une pensée pour toi.

Mes amitiés à tes trois coachs successifs dont les conversations m'ont beaucoup enrichi.