dimanche, novembre 15, 2009

Intervention en AG Ligue

Hervé a fait le bilan chiffré, je peux interpréter son cliché de trois façons différentes.

Si je retiens les résultats déjà  cités par le président et le secrétaire général en y ajoutant  les sélections internationales de Laurane et Yassmina, nous sommes la meilleure ligue de France, derrière l’ile de France : le bilan est exceptionnel

En Points d’orgue  deux disciplines  

Parmi les 16 meilleurs français au marteau / 8 franciliens, 3  lorrains  amnévillois  Jerome, Bruno, Maxime , 5 autres ligues ont un seul représentant  dans les 16

La plupart des ligues peinent à faire progresser un lanceur à 60 M alors que depuis 1969 elles  détectent des juniors qui lancent le marteau senior entre 66 et 73 m, dont notre Raphael/68.66 et un second junior lorrain M  DECKER 67.88 il y a……30 ans
   
Parmi les 10 meilleures  françaises au bilan 1500, 4 étrangères, deux franciliennes dont une mutation, 2 lorraines, Laurane et Laura ;  deux autres ligues ont une  seule représentante dans les 10

Les ligues peinent à détecter ou faire progresser une athlète à 4.20 alors que le RF junior est à 4.10 et que des  espoires françaises courent  entre 4.05 et 4.15 depuis 1980    



Si je retiens
  tous les résultats  cités par Hervé nous sommes dans la moyenne des ligues, à notre place, le bilan est correct

Si je retiens après ceux  de SZUSTER, VOIRIN,  BERNAT  l’an dernier, les départs de deux autres  leaders YASSMINA OMRANI / MELANIE PINGEON cette année, le bilan devient alarmant, très alarmant, quand on observe que l’offre conjuguée des clubs, des comités  et de la ligue, ne retient ni REISTROFFER à la perche après DOUB et DURAND, ni  FOSSE  ou  KAMARA en sprint –haies, ni KATCHAVENDA au javelot, discipline avec un seul lorrain à 60 M  / Cyril TESSON  
      
Si j’ajoute que certains  records régionaux  n’ont pas été battus, parfois pas  approchés, loin  s‘en faut   depuis

37 à 35 ans Chabrier/ Jarry au Disque
33 ans  Dal Bon 200
29 et 32 ans Marquant et Charron 800, ils étaient espoirs
27/25 ans  Cazier 60/100/200, elle était junior puis espoire
23 ans Gonigam 400H /  Corinne Grimont Longueur et 100H
20 à 15 ans / Pascal Thiebaut / Christophe Velle/Sandrine Fricot/Fabienne Locuty et Annick Maurice/Farida Fates     
  
 le bilan  s’assombrit encore

Avec plus d’athlètes, plus d’entraîneurs, mieux formés grâce aux progrès de la science,et aux efforts du service formation de la ffa, avec  plus de pistes synthétiques et de stades couverts,  plus de suivi médical et préparation mentale, avec plus de stages nationaux et régionaux pour les jeunes, plus de pôles, de filières d’accès vers le haut niveau, plus de championnats de France jeunes, avec plus de records de lorraine  minimes cadets juniors, nous ne savons parfois  plus faire ce que nous savions faire il y a 20/30 ans    

IL Y A des explications, il me faudrait un temps de parole pour vous les soumettre, je ne l’ai pas, vous pourrez les lire dans le document que vous avez reçu ou sur mon blog

Cette parole technique de plus en plus étouffée par la  parole administrative, est la cause principale de nos difficultés régionales et nationales.

 Je vous propose pour la dernière fois, puisque je vais quitter mes fonctions à la fin de la saison hivernale, de modifier vos pratiques, d’abandonner l’inertie des habitudes médiocres, les replis frileux sur la réalité d’un seul club, d’un seul entraîneur, pour inventer un avenir moins bénévole, plus professionnel, plus ambitieux, plus ouvert à des collaborations qu’à des oppositions inter clubs, inter départements, inter ligues …
 A DES COLLABORATIONS  DIRECTES AVEC LA FÉDÉRATION pour le suivi des potentiels et forts potentiels olympiques, puisque c’est la nouvelle appellation   . 

Des solutions existent, LE PEPS en est une, la professionnalisation en est une autre,  l’athlétisme de niveau en est une troisième, l’inversion des priorités pour favoriser la pratique compétitive  en senior, en est une quatrième

Le temps finira par imposer ces solutions si elles sont bonnes, comme le temps a fini par imposer la pratique féminine, la médecine du sport, le fosbury flop,  la psychologie du sport, les courses sur route, les clubs à sous sections,  les athlètes professionnels,   toutes ces idées si longtemps majoritairement contestées, au temps des disqualifications de  Jules Ladoumègue puis de Guy Drut, au temps du refus de la musculation, ou du hors stade, des compétitions mixtes hommes- femmes ou scolaires- ffa 


Car notre juge de paix à tous, dirigeants, coaches et athlètes, est  le même : ce sont les résultats sportifs,
pour la fédération à un niveau international,
pour la ligue aux chpts de France, qui valident ou invalident les décisions politiques

 Pour les clubs  qui meurent et disparaissent, pour ceux qui survivent au prix parfois, d’ententes et fusions plus ou moins réussies, pour ceux qui maintiennent ou accroissent leur standing, c’est la capacité à détecter, recruter, perfectionner, conserver les meilleurs athlètes, qui constitue in fine  leur image interne et externe .

L’image  de l’athlétisme SPORT UNIVERSEL ET HISTORIQUE est distincte de celle des clubs puisque un seul JAMAÏQUAIN  PEUT FAIRE BATTRE AU JOURNAL FRANÇAIS l’Equipe son record de ventes, et susciter plus de vocations de sprinters que 1000 MINIMES invités en stage national chaque année         

MON TEMPS DE PAROLE  est épuisé, ma dernière phrase sera pour saluer  les  entraîneurs, qui ont fait progresser les meilleurs athlètes lorrains 2OO9,   Bouabdellah en tête

MERCI Jean Michel DIRRINGER car faire progresser un coureur de 26 ans à 8.06 jusqu’à  8.01  à 30 ans, est très difficile, bravo et merci à lui et à José  Marajo  
Merci à Dieter Hogan  que je ne connais pas
A Jean claude  VOLLMER, Pascal THIEBAUT, Roland SIMONET et aux  FRERES MONTUSCHI

Il faut une telle chaîne de compétences et ou de générosité et ou d’amour, pour produire une médaille de bronze mondiale et un rec d’Europe

D’autres  coaches méritent que leur nom  soit au moins cité au cours d’une assemblée  générale annuelle , que leur parole soit entendue, mais mes demandes  chaque année sont restées vaines ; il me reste à leur  dire mon respect et à leur donner rendez vous à une dernière réunion  ETR pendant le stage de Noël

Pour  dix huit coaches  il s’agira de notre  14° rendez vous,  ou d’un 11°/ 10°/9°/8°/7°/6° rendez vous 

 Je m’adresse à eux

Votre  fidélité, j’en suis conscient, n’est pas seulement professionnelle ou technique, je mesure mon privilège de bénéficier de votre amitié, d’autant plus  précieuse qu’elle est minoritaire, et que, vous êtes parmi les coaches les plus performants de la ligue

19    autres coaches sont venus trois ou quatre fois, merci à eux aussi

      56  ne sont venus qu’une fois, ou deux,   en  cinq saisons, et d’autres encore  m’ont répondu non 14 FOIS DE SUITE

Les  désaccords techniques, les écarts d’affects, font partie des relations inter personnelles
Je les invite une 15°  fois sans états d’âme. J’espère  à cette occasion recevoir Bruno Gajer qui m’a donné son accord de principe pour être avec nous  à Noël ; je dois encore obtenir l’accord du comité directeur de la ligue.

Je vous remercie de votre écoute.

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