lundi, septembre 21, 2009

Compte rendu ETR 1° partie

REUNION ETR FEY sa 19/09/09
AVANT DE METTRE LE COMPTE RENDU SUR LE BLOG je vous le fais parvenir par mail, pour le corriger éventuellement

Pour son exposé sur la musculation  L GOBERT  vous a donné la référence JP EGGER

Pour celui de R PIOLANTI j’ai du mal à le résumer, car il a très peu théorisé et son illustration à partir de Jérome a du été reprise avec plus de précision en petit groupe après 16H

En revanche quand RAPH témoigne de ce que l’on peut faire avec un jeune asthmatique, sans disposition athlétique particulière, il est très crédible et quand il fonde son optimisme sur le fait que la charge d’entraînement de BORTO à 27 ans, en termes de jets/ séance, représente 50 % de la sienne à LUI PIOLANTI  quand il a établi ses 79.68 à 25 ans, il illustre le concept d’intervalle de confiance que nous n’avons pas eu le temps de développer


Gobert avec les 237 unités d’entraînement 2009 de Laura espoir 2 ( compets comprises, vous avez compris que les compets sont des séances spécifiques à inclure dans la progressivité de la charge d’entraînement) a illustré le même concept


Sur ce blog j’ai aussi décliné ce concept avec les 187/194 stimulations 2008/2009 de Imaad HALLAY qui  avant de faire 10.48 cet été, a regréssé en 2008, à 24 ans,  il visait moins de 10.54 et n’a fait que 10.58

Pourtant en 2008 j’avais pris le risque d’augmenter de 20% sa charge 2007

Explication possible

560 stimulations de juin 2003/à Juillet 2008, seraient acceptables pour un espoir qui aurait commencé à 11.18 en cadet

ou bien pour des jeunes seniors comme Guillon/ Marsal qui visent moins de 10.80/10.88 en 2010, à 23/24 ans, et qui en 2009 ont accumulé moins de 400 séances depuis leurs débuts

560 ne l’étaient pas pour HALLAY

Je vais devoir lui proposer POUR 2010 entre 220/240 unités d’entraînement compets comprises si je veux l’aider à progresser

Avec deux risques

  • trop près de 240, blessures, fatigue, surentraînement, lassitude psychologique, contre perf
  • trop près de 220, progression très faible, voire stagnation

Comment décider ? Puisque son intervalle de confiance est sous 10.48 et que s’il le décide, s’il le désire, il peut faire moins de 10.48 avec 219 ou 241 stimulations 2010

C’est là qu’est utile le concept d’approche écologique présenté par POJER


Pour cette approche écologique de l’entraînement, L POJER vous a remis un document référencé donc je n’en dis pas plus mais je vous engage à vous préoccuper de l’aspect « environnement » comme je vais devoir le faire pour Hallay



Pour le concept de mentalisation- visualisation que je vous ai présenté, j’insiste sur la différence entre


la visualisation technique qui permet d’apprendre, de perfectionner un geste technique sans le réaliser ; pour cela il faut , dans un état de concentration active de l’athlète, solliciter son attention ; l’entraîneur énonce des points techniques précis, demande à l’athlète de penser, de voir, d’entendre, de sentir, les paroles qui décrivent le geste

J’ai pris deux exemples, le chemin d’accélération parcouru par le bassin quand le sprinter est en appui, la réaction au signal sans se centrer « sur écouter le starter » mais en se centrant sur l’action « reflexe » d’un bras ou d’une jambe

Quand l’athlète visualise, il met en route des influx nerveux sensitifs qui par « frayage » vont favoriser la circulation des influx moteurs qui déclenchent l’action motrice


Certains ont avancé que en compétition on ne pense plus, on agit,

on ne pense plus je suis d’accord , on agit je ne suis pas d’accord ,

on ACTE or acter ce n’est pas agir, mais nous n’avons pas eu le temps de détailler la différence ACTION/ACTE



La visualisation psychique.



Les meilleurs lorrains ne peuvent pas battre leur pb chaque week end , ou au mois de mai, sauf chez les jeunes ou chez le débutant , ils peuvent le battre à leur pic de forme ou en période de forme , quand les conditions météo sont favorables ou pas trop défavorables, Quand c’est important d’être à son maximum , quand un athlète considère que c’est possible d’être à son maximum, car parfois l’athlète est en forme mais il pense que tel couloir , telle piste , tel stade, telle ville, tel concurrent, n’importe quel autre argument, interdit la grosse perf , le pb….



Cette pensée, ce fantasme, peut devenir la réalité



Quand RAPHAEL dit c’est bien ce qu’a fait Jérome à Berlin, il est reparti mieux classé qu’il n’était arrivé, il est seulement à trois mètres de son sb, d’autres concurrents sont restés à plus de trois mètres, les conditions n’étaient pas favorables,
c’est normal aux chpts du monde de faire moins bien qu’en meeting …… Jerome décroche son premier titre ELITE, sa première sélection pour un grand championnat, il apprend pour la suite c’est bien



Entre ce que RAPH nous dit et ce qu’il dit à Jerome, il y a peut être un écart



Imaginons par hypothèse d’école que RAPH ait dit



Le titre, la sélection , 76.38, un comportement honorable à Berlin, il y a pire comme saison


Mais avec 77.33 à 26 ans en 2008, la saison n’est pas top ; après les 76.38 début mai, j’attendais mieux, en pleine saison,


et à Berlin, la finale mondiale était accessible à moins de 76 M , c’est une occasion ratée , mais nous ne renouvellerons plus cette erreur, j’ai compris ce qui s’est passé, je vais te l’expliquer,ce n’est pas grave, on va corriger,


Les saisons prochaines, je t’assure que tu ne feras plus ton sb en mai , mais en juillet-aout,


tu as vu untel a battu son record à berlin, toi aussi jerome, tu seras capable un jour de battre ton record en grand championnat, peut être pas l’année prochaine car pour assurer ta sélection il faudra que tu sois au top aux France, mais un jour tu ne seras plus obligé de battre ton pb aux France pour te qualifier et là tu seras prêt pour un record en qualif d’une compet internationale



Ces deux discours ne produisent pas les mêmes effets, il n’y en a pas un meilleur que l’autre ET il ne fait pas de doute que RAPH qui connaît mieux Jerome que moi, A CHOISI LE BON DISCOURS



Cette illustration me sert uniquement à évoquer ce que B Hoze a proposé et que nous n’avons pas eu le temps d’approfondir CE QUE DIT LE COACH ORIENTE les pensées de l’athlète et ses croyances

Pour qu’un athlète flambe PENDANT SON PIC DE FORME ou en demi finale des france même en s’ouvrant le doigt avec son start ,  comme cela est arrivé à IMAAD .....la mentalisation d’une perf en demi finale aide 

IL FAUT QUE LE COACH DISE EXPLIQUE DEMANDE DES PERFS EN PERIODE DE FORME / FASSE VISUALISER CETTE PERIODE ET PAS UNE AUTRE POUR aider à donner rendez vous au désir de perf au bon moment



Première chose pour mentaliser : expliquer quand débute la période de forme et de pic de forme et mentaliser longtemps à l’avance ces compets là et PAS LES AUTRES,

SECONDO

Mentaliser c’est y penser, voir en pensée, le stade, la piste, les adversaires attendus, l’ambiance et choisir dans la période , quelques rendez vous, peu nombreux

Quand l’athlète y sera vraiment, il RECONNAITRA au lieu de découvrir, il REPRODUIRA au lieu de produire, et il utilisera l’énergie mentale, emmagasinée, pendant les séances, économisée pendant les compets secondaires où il ne cherche pas la perf max



Il n’aura plus à penser comment faire, puisque cela sera programmé, donc il lui restera le pourquoi faire, pourquoi je cours cette série ou cette finale, pourquoi je cours en compet, pourquoi je m’entraîne plus dur que l’an dernier et moins dur que l’an prochain,

pourquoi je fais tout cela alors que je pourrais être en vacances avec ma copine



Cette réponse est intime, elle peut être très égoïste, ou plus généreuse, elle peut être économique ou narcissique, il y a même des athlètes qui ne savent pas pourquoi ils courent, qui ne veulent pas le savoir, qui trouvent même que la question est stupide, et d’autres savent pourquoi où et quand ils ont décidé de faire une perf



B HOZE a lancé un autre débat que faute de temps nous avons écourté

L’entraînement à distance, avec un plan d’entraînement, et une relation entraîneur entraîné irrégulière, intermittente, ne lui semble pas être efficace, dans les sauts et sur les haies

Il connait parfaitement le cas SDIRI mais outre que une hirondelle ne fait pas le printemps, il voit là peut être une explication à l’écart de perf entre le sb du sauteur et ses résultats en grands championnats



S DUPRE voit dans le partage des responsabilités une forme de collusion de l’anonymat déresponsabilisante, et s’il apprécie dans son club ou en stages ligue la collaboration entre coaches, il insiste sur sa préférence de coacher en étant seul responsable.




Nous nous sommes ensuite séparés par groupes de spécialités pour commenter les bilans, les athlètes en progrès à suivre particulièrement, ceux dont les résultats stagnent, régressent ou dont le projet performance semble peu structuré.

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