Compte rendu ETR : préambule

REUNION ETR FEY sa 19/09/09

En préambule j'ai lu la lettre envoyée par LE DTN à  tous les cts CONFIRMANT QUE LE SUIVI  des meilleurs athlètes  ÉTAIT MODIFIÉ,  dans le sens du vœu DU MINISTÈRE. Ce suivi sera plus ciblé, le  vocable haut niveau, souvent galvaudé  étant réajusté à sa véritable dimension internationale  et non nationale.

Mais  les  échelons, national, régional,  local, du parcours d'excellence sportif qui, des clubs de  Metz et   Amnéville, ont conduit deux Lorrains à Berlin cet été ne sont pas ignorés.

Il est patent que, même  professionnalisé par la ffa,  TAHRI  a besoin de l'aide de son club et  s'il n'est pas parti à  Lille voire au team Lagardere, c'est que des collectivités  territoriales mosellanes et messines le soutiennent  directement ou à travers son club.

Bortoluzzi lui n'est pas professionnel, il a peu utilisé les structures fédérales et régionales car son club, cas rare, lui offre un entraîneur  professionnel expert et un groupe d'entraînement stimulant ; mais études terminées, son club pourra t-il sans une aide régionale ou nationale favoriser  son  insertion professionnelle?

Dans  l'esprit de la réforme en cours, il est explicité en toutes lettres que les équipes techniques régionales  sont un maillon de la chaîne,  pour les athlètes qui ne trouvent pas comme Bortoluzzi  DANS LEUR CLUB les services que réclame une pratique compétitive orientée vers le haut niveau, en attendant que les résultats sportifs  déclenchent une prise en charge fédérale qui concernerait les médaillables  internationaux et laisserait donc au niveau régional les autres internationaux, non médaillables, et les meilleurs nationaux.

C’était la 15° réunion à laquelle je vous conviais depuis que cette responsabilité m’a été confiée en 2004.

En 2003, T . LECERF, un moment seul cts en poste pour faire le travail de deux ou trois, entre le départ de JP BULET et mon arrivée, n’avait pas pu réunir l’ ETR.

Les saisons précédentes JPB nous réunissait une fois par an.

Dès mon arrivée j’ai expliqué au président de ligue, à son bureau, à son comité directeur, mais aussi aux présidents des CD/54 et 57, puis plus tard, à ceux des deux autres départements, que l’organisation d’une équipe technique régionale élargie aux meilleurs coaches de la ligue, était un impératif.

Pour préparer un avenir avec ou sans DEUX/TROIS cts, compte tenu de la complexification du suivi, liée à la professionnalisation et à la mondialisation de la pratique compétitive, la participation de tous est requise. L’ ETR est un exemple de coopération possible ligue- comités.

Une ETR sert, non seulement à former et suivre les entraîneurs débutants, les meilleurs athlètes régionaux en stage ligue, au pôle, au créa, en compétition, mais surtout à favoriser les échanges entre coaches expérimentés, afin de diminuer les sentiments de rivalité et de méfiance, qui enferment dans une seule culture club, une seule conviction technique, et parfois isolent ou opposent entre eux, les coaches d’un même club.

Les spécialités athlétiques sont si diverses et les moyens financiers des clubs si limités que, y compris dans les plus grands clubs, il est impossible de disposer d’entraîneurs efficaces pour toutes les disciplines, tous les publics, tous les niveaux.

La ligue qui dispose de deux ou trois cts, fonctionnaires d’Etat, experts dans deux ou trois spécialités, qui avec l’aide de la fédération, de la DRDJS peut s’offrir les services d’un ou plusieurs entraîneurs de club, experts dans d’autres spécialités, que celle des cts, est en mesure de constituer une équipe technique régionale couvrant, sinon toutes les spécialités du moins une grande partie.

La ligue étant un organe de la fédération, elle  sait où adresser les athlètes et les entraîneurs qu’elle n’a pas les moyens de faire progresser elle-même.

Inviter les coaches des clubs à accompagner les athlètes en stage, les convier plus d’une fois par an à se rencontrer, en réunion de travail, pour simplement, se parler, se découvrir, expliquer comment ils ont réussi ou échoué , avec tel ou tel athlète, est le but premier .

Cette démarche est formative pour celui qui expose autant et plus que pour ceux qui écoutent.

Ces rencontres ont aussi pour objet de modifier les « représentations » des uns et des autres, y compris vis-à-vis des cts dont la formation, le statut professionnel, peuvent faire problème pour des entraîneurs moins formés, moins payés, voire totalement bénévoles, pour faire ce qu’ils considèrent être le même travail, ou presque le même travail.

Des entraîneurs de clubs aussi et plus diplômes, autant et plus expérimentés, avec des bilans de coach équivalents ou supérieurs à ceux des cts, peuvent avec une certaine légitimité contester ou refuser les CONSEILS d’un CONSEILLER TECHNIQUE.

Le troisième objectif des réunions ETR élargie est encore formatif mais cette fois d’une manière plus ordinaire.

Il s’agit de transmettre, des connaissances non plus empiriques, acquises sur le terrain mais des savoirs, des savoirs faire, des savoirs être, théoriques, scientifiques, que les entraîneurs peuvent découvrir ou re-découvrir, car certaines techniques et méthodologies d’entraînement se périment vite.

Donc  sans aucun budget, j’ai organisé en 2004 « ma » première réunion ETR. A deux cts nous avons convaincu 12 entraîneurs... déjà convaincus : BACHIR, DUCHENE salarié ligue, DUPRE, GOBERT, GONZALES, HENRIOT, HUE, LABRIDY, NICOLAEFF, PIOLANTI, WIBRATTE et… LIONEL THIRIAT qui en 2004 était moins investi en tant que dirigeant

Pour que ce premier essai non concluant ne donne pas raison à ceux qui contestaient la démarche, j’ai appelé B HOZE au téléphone qui est venu en soutien en emmenant avec lui E Romary

Nous nous sommes donc retrouvés à 16 dont deux cts ; j’ai fait un compte rendu au président de ligue, qui à la lecture des 14 noms, et de nos débats a vu l’intérêt qu’il y avait à faire se réunir des coaches de Metz et Epinal, Nancy, Longwy et Neufchteau, Amnéville et Remiremont. Sur l’idée d’ETR nous étions en phase avec des écarts, sur les coaches à choisir, et le montant des indemnités à leur verser, qui pour moi étaient et sont toujours insuffisantes, très insuffisantes.

Notre désaccord portait sur le budget de l’ ETR, pas sur son utilité.

Un micro budget nous a permis de faire trois réunions en 2005 à Nancy, Metz et Charmes en offrant … une boisson aux coaches pour leur travail ; cette décentralisation a fait venir 24 ENTRAINEURS DE CLUB autour des trois cts ( D Pause était arrivé entre temps)

En 2006 Herve Delarras a remplacé T Lecerf, nous avons pu organiser quatre réunions, et réunir autour de trois cts 26 ENTRAINEURS DE CLUB en présence du président de ligue ou du président du comite 57 G BURG.

L’aide accrue le la ligue, celle du comité 57, celle des clubs d’accueil ( USF et RESDA) a permis d’offrir aux coaches une frugale collation, dans les locaux des clubs.

En 2007 je me suis retrouvé seul cts pour mobiliser les coaches mais avec le soutien de la ligue et des quatre départements, l’aide active de Beretta et Remiremont, Piolanti et Amnéville, j’ai réuni autour de moi 45 entraîneurs

Un repas complet a pu être offert à tous les coaches lauréats de la saison ou intervenants en formation entraîneurs ou dans les différents suivis des athlètes

En 2008, toujours seul cts présent pour trois réunions dont un week end dans un bel hôtel à Plombières, grâce à l’aide conjuguée de la ligue, des quatre départements, mais aussi de la fédération qui a accordé 500 euros annuels pour les actions de formation ; 28 coaches présents + 1 CTS

En 2009 j’ai sollicité une aide équivalente à celle de 2008 pour organiser un week end dans un hôtel à FEY, du niveau de celui de Plombières, mais la ligue a refusé de prendre en charge la nuit d’hôtel et de participer aux frais des épouses ; de plus, fin juin, trois comités départementaux sur quatre ont décidé de ne pas renouveler leur soutien, donc, en septembre j’ai transformé le week end en samedi

J’ai informé les coaches lauréats et intervenants ETR qu’ils auraient à régler une partie des frais pour eux  et ceux de la personne qui les accompagnerait, puis sur intervention du président de ligue, les comités ont accédé à sa demande de soutien,

Donc j’ai à nouveau alerté les coaches pour les assurer que la demi journée et le repas seraient gratuits pour les lauréats et intervenants, et diminués d’un remboursement à solliciter auprès de leur comité, pour les autres

36 coaches présents + 1 CTS

24 REPAS dont 17 pour des coaches lauréats ou intervenants ligue + 3 autres coaches + 4 épouses de GOBERT/ LENARD/ JP THOMAS et du cts

EN 15 REUNIONS j’ai donc vu ou suivi 103 coaches

51 sont venus une seule fois

17 sont revenus une seconde fois

13 ont trois participations

6 ont quatre participations

4 ont cinq participations

6 ont six participations ( DAL BON / FABIANI/FLEURETTE/LABRIDY/NICOLAIEFF+cts PAUSE)

3 ont sept participations ( DUCHENE/PIOLANTI/ POITEL)

JB HENRIOT huit participations

S DUPRE/ F LENARD neuf

B HUE/ dix

L GOBERT / 13 / exceptionnel, de générosité et d'efficacité, a été présent sans faiblir puisque les deux qui lui manquent sont des réunions organisées aux mêmes périodes dans les Vosges et en Moselle, pour laisser le choix aux coaches de participer avec des déplacements réduits. Si la ligue et ou le comité 54 doivent professionnaliser une seule personne parmi les membres de l' ETR, inutile d'organiser un casting, l'oiseau rare est identifié.

MERCI aux 103, merci particulier aux plus assidus, aux convaincus de la première réunion dont HUIT étaient à FEY, toujours là, et ils ne sont pas, leur identité en témoigne, les moins performants