jeudi, janvier 15, 2009

Bienvenue dans le clan

En un demi siècle, l’écart entre le record de Lorraine et le record de France du 400 s’est réduit de 2 sec 50, à 2.18,
de 3 sec 70 à 3 sec 31 pour le record d’Europe
de plus de cinq secondes à moins de 3.50 pour le record du monde

CES ECARTS DEVRAIENT ENCORE SE RESERRER

L’OBSERVATION DES courbes de progression autorise cette hypothèse que je vais tenter de renforcer en retraçant comment le record de Lorraine est parvenu à 46.64.

Un espoir à 48.22 doit avoir en tête les données du problème

Je me suis déplacé à plusieurs reprises en Angleterre, à Cuba, en ex Allemagne de l’Est, aux USA pour rencontrer des coaches et des athlètes (Juantorena, William Quarrie, David Hémery…. et surtout Tommie SMITH / 45.25 à 22 ans en 1966 + dix autres top chronos mondiaux sur 400/440 yards… en s’entraînant pour faire 19.83 sur 200)

TOMMIE vient de publier SILENT GESTURE ; achetez et lisez ce livre et vous êtes certain de battre votre record sur 200.

VOUS ÊTES CERTAIN D’AIDER UN AMI VERITABLE A BATTRE SON RECORD SUR 400.

La vitesse est une des clés du 400. FRANCOIS PEPIN peut le démontrer avec DHJONE mais avec RAQUIL il peut démontrer le contraire. Avec Tedeschi rapide et Claudel lent, j’ai fait la même observation.

La dimension organique n’est qu’une des trois dimensions de la performance car derrière l’organisme, il y a un corps ou plutôt une image du corps et il y a encore une troisième dimension, la dimension sujet, qui est la dimension de l’histoire familiale et corporelle du compétiteur.

J’ai appris tout cela de coaches US, en particulier de Bud Winter le relaxateur, de John Smith, le comédien, de Bob Kersee pygmalion d’une épouse championne ou encore de Burt Bonano, ou Ernie Bullard Art Venegas HEAD COACHES à UCLA/USC qui m’ont ouvert tant de portes et qui s’est déplacé jusqu’en Lorraine pour ERNIE ....

MERCI aussi à JUANTORENA, qui m’a expliqué comment Ernesto Munoz demeurait son coach, même quand il s’entraînait avec d’autres au Vénézuela ou en Allemagne de l’Est.

Merci aux coaches et athlètes français.

A Jacques DECHOUX par exemple qui m’a souvent détaillé les séances de Nallet son partenaire d’entraînement ou Quentrec, autre racingman champion du 400 ou …. Philippe Candeloro dont il est toujours le préparateur physique ; lundi dernier encore nous avions rendez-vous au Drugstore Publicis pour un simple pot sur les Champs Elysées et la conversation s’est poursuivie tard dans un restaurant, tenu par un ex élève du collège VAUBAN Longwy que connaît bien Laurent GOBERT ; demain on poursuit chez moi ces échanges techniques et amicaux qui durent depuis plus de trente ans, puisqu’il m’amène CANDEL qui veut revisiter l'appartement de mon épouse (le Conseil Général 57 offre son spectacle pour les Lauriers du sport du Répu).

J’ai rapporté dans un livre et dans une intervention lors des entretiens de l’Insep, ce que j’avais appris d’un Aldo CANTI, d’un Louis Félix Labridy, d’un Fernand URTEBISE, je ne peux citer ici toutes mes références.

MAIS je peux vous dire comment courir vite sur 400.

Je commence par les recordmen de Lorraine.

Quand je signe ma première licence ffa le record de Lorraine est à 49.1.

Mon premier entraîneur se nomme Jacky Bernard, 10.5 en junior, mais il est vite aspiré par un club parisien. La professionnalisation ne date pas d'aujourd'hui en athlé.

Je suis junior, je cours en 24.1 et 52 1, manuel, les chronos électriques et les pistes synthétiques ne sont pas encore arrivées en Lorraine ; Christian, autre junior du club court en 49.4, record de lorraine junior, un troisième junior du club, Michel, court en 21.7 et améliore le record de Lorraine senior de Jacky Bernard.

Dans un tel contexte la sélection s’opère par le vide. Le discours technique est clair. Soit on fait des perfs, soit on se fait jeter du groupe comme un minable.

Méthodologie d’entraînement : suivre le coach, Jean claude successeur de Jacky, qui est le meilleur Lorrain sur 400 et qui ne supporte pas que Christian le devance.

Ce programme d’entraînement fait ses preuves puisque deux juniors du club courent en 49.4/21.7. Avec 24/52 je suis loin des records de mes partenaires mais le coach, privé du record de Lorraine du 400, battu par un de ses adversaires en 48.9, décide de s’attaquer aux records de Lorraine du 4X100/4X200.

Il lui faut un quatrième relayeur. Je suis son homme.

Nous battons le record de Lorraine du 4X200, je participe à mes premiers championnats nationaux EN RELAIS et je tombe contre JC NALLET, dont je n’aperçois que les semelles ; nous sommes éliminés, mais le coach nous emmène à PIGALLE, nous paye le wagon restaurant, nous fait offrir un survêt et des pointes, vient nous chercher en SIMCA SPORT pétaradante devant la grille du lycée, sous le regard des filles attirées depuis toujours par les les coureurs de 400 dont le statisticien INTERNATIONAL OLIVIER MERTZ connaît par cœur la longueur de jambes. Jean claude harcèle les journalistes des deux quotidiens régionaux (à l’époque l’Est et le Répu étaient distribués partout) pour nous mettre en photo dans le journal, au stade et sur le quai de la gare.

Notre coach, pour nous juniors, était le meilleur puisqu’il était « notre » coach.

Mais très vite, bac en poche, je m’éloigne du groupe d’entraînement longovicien pour poursuivre mes études à Metz et Nancy et là, surprise, j’entends un tout autre discours qui me fait progresser malgré le manque d’entraînement.

Je finis par égaler et devancer avec des chronos à 22.3/49.6 le coach qui ne se maintient pas sous 50, puis Christian le recordman junior à 49.4 qui stagne en espoir à 49.3 et régresse.

Le record de Lorraine est battu par Claude Schlosser qui réussit 48.8 en junior en 1971.

J’effectue un premier séjour aux USA, 13 000 kms en auto stop, aller retour coast to coast, pour rencontrer les impressionnants vainqueurs des JO de Mexico ; j’ai découvert que l’entraîneur de Tommie Smith et Lee Evans est un relaxateur qui travaille avec un sexologue…

J’ai 20 ans, nous sommes en 1970 et je ne sais même pas que sexologue ou relaxateur sont des professions, je ne connais pas non plus le mot écologie que j’entends pour la première fois à Los Angeles, ni le mot ordinateur.

Je ne comprends pas non plus pourquoi les Américains ferment leurs usines sidérurgiques de Pittsburgh, une ville qui a les couleurs et l’odeur de Longwy. Il y a 24 000 SIDERURGISTES à LONGWY.

Dix ans plus tard je comprends, les effectifs ne sont plusde 24 000 , ils fondent, sous les 20 000 sous les 15 000, panique dans la ville, qui descend dans la rue, nous sommes 20 000 sur la place de la mairie, moi je suis parmi les plus remontés politiquement, je balance des boulons sur les crs en expliquant comment bien utiliser le chemin de lancement et je fais la une de LIBE sur un geste de lanceur de javelot ... Après un concert de Lavilliers qui nous chauffe, le directeur de l'usine est séquestré, deux radios et une tv libres sont créées, le préfet somme le commissaire de police de nous faire évacuer le relais TV entourés de CRS. Les CRS nous laissent sortir en criant Etchegarray (nom du directeur) A LA FERRAILLE sans nous castagner... je sais que les crs ont l'ordre de ne pas faire TROP de mal aux ouvriers CAR à la fac de psycho nous travaillons sur des cas de CRS qui consultent, MALADES DE DEVOIR COGNER SUR LEURS FRERES DE CLASSE.

Les crs ne mettent pas la main sur l'émetteur radio, SOS EMPLOI planqué dans notre vestiaire au stade... Nous avons notre émission hebdomadaire sur LCA, elle s'appelle ACIDE LACTIQUE...

Aujourd'hui à Longwy il n'y a plus un sidérurgiste, la ville fait partie du patrimoine de l'Unesco et à Pittsburgh il y a un musée ANDY WARHOL.


Je comprends la leçon américaine, LA PAGE SIDERURGIE DOIT ÊTRE TOURNEE ET JE COMPRENDS que pour progresser, je dois changer de coach et d’environnement car je mesure les limites du discours de Jean claude.

Je confie mon sort à mon prof à l’Uereps. Louis FELIX LABRIDY, noir comme les champions US.

En deux ans j’atteins 21.8/48.6, nouveau record de Lorraine, alors que je suis étudiant salarié, ce qui limite mon investissement athlétique.

La saison suivante, 1973, je ne progresse pas mais on me trouve deux bonnes excuses : la préparation du capeps et mon emploi à temps plein m’empêcheraient de m’investir.

Moi je sais bien que des étudiants qui font des études plus prenantes que les miennes courent en 47 en France et en 45 aux USA ; je sais que je pourrais être étudiant boursier et continuer à faire moniteur de colo pendant les vacances, mais en travaillant comme pion je peux rembourser un prêt pour une voiture neuve, m’habiller à Paris et Londres, partir en vacances en avion… ça aide pour… les sorties du samedi soir.

J’obtiens le capeps et je suis admis au bataillon de Joinville dont Claude Schlosser vient de sortir avec UN NOUVEAU RECORD DE LORRAINE à 47.7.

Cette fois pas d’excuse ; à 23 ans j’ai l’avenir devant moi.

Je suis cloîtré à la caserne, j’ai revendu ma voiture, je rentre en LORRAINE toutes les semaines en uniforme, c’est idéal pour l’auto stop, pas besoin de nouvelles fringues… je conserve toute l’année la même copine.

Je cartonne à l’entraînement, sous les conseils éclairés de Jacky VERZIER et Robert VAUSSENAT, les excellents coaches nationaux, qui me persuadent que vais récupérer le record de Lorraine que SCHLOSSER m’a ravi en 47.7, le CTR écrit qu’il me voit à 47.5…

De toute la saison 74 je ne cours pas une seule fois sous 49. Une énigme qui aurait pu être douloureuse si je n’avais cette année là… épousé une autre énigme… Minette, snob, gravure de mode, mouche, Alice au pays des merveilles, mes copains, mes voisins, ma fille, les journalistes, multiplient les surnoms pour tenter d’éclaircir le mystère mais ils ne parviennent pas plus que moi à comprendre comment « Faire du beau avec du pauvre ».

On me propose de la strychnine, je demande à mon copain Schlosser s'il en a pris pour faire 47.7, il me répond "presque pas", je décide de ne pas en prendre du tout car je découvre un autre moyen de doper... la motivation.

A L’INSEP où le BJ s’entraîne chaque semaine je croise la route du psychothérapeute tchèque M VANEK. Ses paroles me rappellent celles que je n’avais pas comprises à Los Angeles, le relaxateur, le sexologue… Un peu plus tard, je tombe sur un article signé Labridy, l’auteur n’est pas Louis Félix mais Françoise et elle dit la même chose que Vanek, que le sexologue californien Bruce Ogilvie.

Ce qui parait irrationnel, énigmatique, insensé, du point de vue de la logique consciente, biologique, technique, peut avoir un sens caché, inconscient, que le sujet ne veut pas savoir sciemment…UNE CONTRE PERFORMANCE peut ne pas être un raté mais au contraire une façon réussie de dire quelque chose impossible à dire autrement.

Le vocabulaire est ésotérique, je ne comprends pas tout, mais je sens bien que ce discours est fort.

La saison suivante je me retrouve marié, prof dans un petit collège VAUBAN à Longwy, entraîneur… et étudiant en psycho à Nancy ; je n’ai plus le temps de m’entraîner… mais je cours en… 48.4… donc l’hiver suivant j’essaie de m’entraîner seul, sans coach, et en 49.73, j’améliore la meilleure perf lorraine en salle à Orléans, sur une piste non relevée en virage. Carette le médaillé olympique 4X4 me souffle la dernière place pour la finale de quelques centièmes.

J’ai 26 ans, que faire?

M’entraîner, entraîner les autres, ce que je fais depuis l’âge de 15 ans, poursuivre des études de psycho à Nancy loin de Longwy?? Avec quel coach, j’en ai consommé déjà six …

COMMENT CHOISIR?

Une blessure choisit pour moi, après une rentrée prometteuse aux interclubs, seul, 20 mètres devant le second en 48.9 ; je m’inscris au meeting de Rehlingen sur 200. Accroché à la foulée du recordman de Lorraine SERGE DAL BON je sens que c’est le jour J : euphorique de me retrouver si près de lui pour la première fois, à la sortie du virage, je m’arrache pour revenir à sa hauteur et je me… pète un de mes ischios jambiers…

Ce que OGILVIE et VANEK écrivent dans leurs livres, ce que Françoise Labridy théorise est donc vrai ; il n’y a pas de hasard, ce ne sont pas les études, les activités professionnelles, les blessures et la maladie, ni même les aptitudes supérieures de Christian ou Michel qui empêchent ou permettent de battre le record de Lorraine, c’est bien le désir de l’athlète qui est en position de cause des perfs et des contre-perfs.

Comme le répétait BUD à Tommie et Lee, on peut être le meilleur de West Point (académie militaire nec plus ultra US) et nul en combat aérien à balles réelles, on peut porter 12 ans des chaussures orthopédiques et devenir Wilma Rudolph, on peut avoir le pied écrasé dans un ascenseur et sauter en hauteur comme John Thomas, on peut être EVANS le moins rapide des relayeurs du lycée et Matthews même pas sélectionné et… champions olympiques du 400 EN 1968 ET 1972…

Je sais que c’est vrai, je sais qu’il est possible de SE PETER quand le désir balance entre athlète et entraîneur pour moi, entre athlète et maman pour une Magali à 7.36 au 60, ou une Marie Helène comme un Fred l’a expliqué en réunion ETR, je sais qu’il est possible de courir vite avec la foulée trop courte de Tedeschi, ou trop longue de Claudel, avec la pose de pied défectueuse de IMAAD HALLAY, je sais que pour faire 48.63 come GREGVOLANT ou 48.97 comme un enfant gâté, il n’est pas indispensable de s’entraîner avec les jambes de Ragni, et depuis peu de temps je sais et trois autres Lorrains savent comment courir en 48.22 en faisant le contraire de ce qui est écrit dans les livres, un Anthony nous l’a expliqué, DANS UN RESTAURANT MESSIN tard le soir, après une séance à l’Anneau.

Mon histoire personnelle, mes voyages et mes rencontres m’ont orienté vers la psychanalyse mais sans les athlètes que je ne remercierai jamais assez, je n’aurais peut être pas insisté.

AVEC MAGALI MARTIN ET FRANCK TEDESCHI je mesure que ce qui m’est arrivé ne fait pas exception, touche aussi d’autres êtres humains, tous les êtres humains, surtout ceux qui font de la compétition sportive, artistique, économique, politique… peu importe le support visible, manifeste, c’est le caché, le latent qui gouverne…

Les itinéraires de Magali et Franck figurent in extenso dans mon livre « entraîneur papa monstre de sport ».

Magali a réussi à battre son record en demi finale des championnats d'europe 7.36 sur 60 mais comment aller en finale contre les athlètes d'Europe de l'Est scientifiquement préparées, avant la lutte anti dopage, défendant la cause du peuple, et "poilues, je te jure coach, je ne retourne plus dans les vestiaires, elle sont musclées et poilues comme des hommes, c'est horrible, qu'est ce que tu veux que je fasse en demi contre ces filles-là?"

JE VEUX QUE TU BATTES TON RECORD MAG, c'est pour cela que je te coache, comme je coache tous les alphathlètes, battre votre record perso ne dépend que de nos deux désirs et surtout du tien, moi je désire que tu fasses mieux que ton pb à 7.37, je t' ai donné tout ce que je possédais, aucune poilue ne peut t'empêcher de battre ton record si tel est ton désir.

Et Magali a été éliminée en demi finale des championnats d'Europe en réalisant la 10° PERF FRANCAISE DE TOUS LES TEMPS dignement, PROPREMENT, à l'entière satisfaction de son coach.

EN 7.36 SANS REGRET





En minime Franck court le 80 en 9.44 en scolaires, mais il refuse à deux coaches avant moi de se licencier ffa.

Je débarque un dimanche midi dans le salon familial, alors que je ne lui ai jamais adressé la parole, ok, pas de licence FFA, mais du sprint oui, j’emporte le consentement de son père.

En cadet, élève interne à Nancy, il ne peut pas s’entraîner sauf le week end quand il rentre à Longwy, chez ses parents, mais il court trois fois sous 22 MANUEL avec une licence ffa, dans un club ALPHA que je viens de créer et dont je suis le président-secrétaire-entraîneur.

Record de Lorraine du 400 junior en 47.94 en étant étudiant à Paris, en s’entraînant toujours le week end à Longwy et pendant les vacances scolaires, puis 47.26 à 20 ans, après une seule saison d’entraînement régulier intensif, au BJ.

TIACOH, né comme Franck en 1963, est moins performant que lui en cadet et junior 1, de 1979 à 1981 (48.13/48.79 une différence de 65 centièmes en faveur de Tedeschi ). TIACOH part aux USA en 1982, en junior 2, il progresse nettement et en un an passe à 46.94 une seconde devant Franck 47.94.

En espoir 1 TEDESCHI progresse de 68 centièmes /TIACOH de 1 SEC 8 centièmes/ l’écart se creuse encore mais reste acceptable, c’est en espoir 2 que les résultats deviennent insensés.

Tiacoh est sur le podium olympique 84, il bat le record d’Afrique en 44.30, alors que Tedeschi ne renouvelle pas son 47.26 réussir en espoir 1 la saison précédente ; il se contente de remporter les France universitaires, entre deux blessures.

Je consulte Gérard MILLER, psychanalyste parisien, car je ne comprends pas pourquoi Franck bloque comme moi sur un chrono dont tout le monde dit que c’est un simple palier de progression. MILLER me suggère de lâcher prise, de libérer « mon » athlète et aussitôt FRANCK prend son envol, il quitte la Lorraine, son emploi d’employé dans un cabinet d’assurances de la place Stan et abandonne l’athlé, pour reprendre des études dans la capitale qui lui permettent de faire une brillante carrière dans la publicité.

Il est le parrain de ma fille unique, il habite PARIS dans une belle maison achetée à une star de TF1 mais nous ne nous lâchons pas ; même avec le dos bloqué, comme la semaine dernière, il me raccompagne jusqu’à la bouche du métro et je prolonge jusqu’à l’extrême limite pour ne pas rater le train le bonheur de sa conversation.

FRANCK est toujours beau, intelligent, il est devenu riche et père de famille comblé, époux d'une parisienne wonderwoman toujours entre deux avions... Gaby Tiacoh est mort et enterré depuis longtemps à la suite d'une maladie mal définie.

Pour LAURENT CLAUDEL 46.64 avec 216 SEANCES D’ENTRAÎNEMENT ont constitué un sommet à 23 ans. Le projet commun était, à partir de 24 ans, études terminées, de surcharger ce programme pour aller vers 250/300 séances. LAURENT réussit 47.65i dès l’hiver, monte sur le podium France Elite du 400, sur le podium européen du 4X4 avec Diagana pour fêter ses 24 ans mais alors que tous les clignotants sont au vert…

Il réduit son programme à moins de 200 séances en se réfugiant lui aussi, comme moi, comme Franck, comme beaucoup, derrière des blessures, puis il stoppe net sa carrière et écrit UNE LETTRE AU CLAN dans laquelle il annonce qu’il a décidé de ne plus faire semblant ; il n’utilise même pas sa maîtrise universitaire ; il passe le concours de gendarme ouvert aux bacheliers et disparaît à Chatellerault.

Quand il rentre en Lorraine avec quelques séances ajoutées à sa préparation physique de gendarme, il court le 200 INDOOR en 22.08, plus vite que quand il s’entraînait, plus vite que son partenaire d’entraînement IMAAD HALLAY qui le domine nettement dans les séances de vitesse... pour bien me faire comprendre que l’explication n’est pas organique ou bien pour faire comprendre autre chose à IMAAD????

LAURENT était dans les tribunes du régional et il a encore fait un miracle
22.08 pour Marsal .
Keita que Laurent a devancé à la place et au chrono jusqu'à 23 ans est suspendu pour dopage.

LES RECORDMEN DU MONDE

Pour de nombreux entraîneurs français l’explication est simple, Wariner, Merritt, Johnson, Reynolds, Evans, Smith … tous dopés, mais si ces cinq là sont dopés, d’autres Américains le sont or tous ne gagnent pas, donc ces cinq là possèdent bien un talent particulier, ou un programme particulier, ou un entraîneur particulier.

Quant aux Français qui ne se dopent pas, deux seulement courent sous 45, deux qui couraient en 47 à 20 ans, moins vite que Fodday Sillah, moins vite que des paquets de jeunes qui depuis 1968 courent entre 46.31 et 47 en junior, en moins de 46.31 à 20 ans.

Des Français plus rapides que RAQUIL, plus confiants et plus longuement entraînés en endurance lactique que DHJONE espoir, il en existe, mais aucun sous 45… et ni l’un ni l’autre n’ont dit leur dernier mot, surtout pas un Leslie de 27 ans, soit CINQ de moins que le Johnson à 43.18/ TROIS de moins que le SEYE à 45.88, UN de moins que le BARDY à 47.28…

Il n’y a pas d’âge pour aller au rendez-vous de son désir, RAQUIL avait à PEKIN l’âge de Johnson quand il a couru en 43.18. Raquil n’était pas à PEKIN, il avait expliqué à son excellent coach PEPIN que le meilleur coach ne peut pas entraîner deux champions de France ou d‘Europe du 400.

le Clan

DAVID MUTH aura leur âge en juin… 2018 ; pour son vingtième anniversaire il a couru sous 49 à Metz, son troisième et dernier 400 de la saison 2007. En 2008 il a demandé l’aide des officiels pour ne faire que 49.19 et se trouver une bonne raison de décider de faire semblant de s’entraîner pour le 400 HAIES plutôt que pour le 400.

TITANIUM et LE MEUSIEN s’éloignant, une porte pouvait s’ouvrir dans le clan pour le 400. JUL ‘ S a failli la pousser ET nous en avons discuté, lui, Bruno et moi. Nous sommes tombés d’accord : il ne pouvait pas recevoir la clé de la porte d’entrée sans la demander mais aux USA il y a un escalier de SERVICE pour accéder à des stades couverts sans prendre l’ascenseur.

JUL’S a accepté la clef de cet escalier de service, il vient donc quand il veut jouer le sparring partner.

La poignée de la porte du 400 était à portée de main

Quand la sonnette de cette porte principale du 400 du clan a retenti, j’ai donc ouvert avec l’accord de Odin et de la Comète, et surprise, il y avait un Arnaud qui demandait une clé pour un Anthony. Nous lui avons dit que c’était impossible, que pour avoir la clé, il fallait venir la demander en personne.

ANTHONY est venu, on lui a prêté trois clés, une pour entrer dans le clan et deux autres pour entrer dans un gymnase à Thionville et un stade à Amnéville, en accord avec Fred et Bruno. Ce sont des prêts, il n’a rien payé, il pourra les rendre si c'est son désir mais il sait ce qu’il doit faire pour devenir propriétaire des clés, il a toute la saison 2009 pour réfléchir, elle commence dimanche.

itinéraire d'enfant gâté

Etudiant à NANCY, un enfant gâté habite chez ses parents à AUDUN durant les vacances mais le matin du dimanche des 48.97 à Metz, je ne l’ai trouvé ni à Nancy où il avait disputé un 200 la veille, en 22.72 face à plus de 1M DE VENT, indicateur de forme, ni à Audun chez ses parents ; Son désir était d’être à… Forbach le dimanche matin pour… préparer la course de Metz et à Luxembourg tout le reste du mois de juillet, pour être certain de faire une superbe contre perf aux france jeunes…

Dois-je lui aussi le « libérer » de mon désir de coach qui masque son absence de désir de perf, dois-je orienter son désir d’athlète, faire preuve comme dit DOLTO de PAS SCIENCE ?????

La réponse ne figure dans aucun livre d’entraîneur, alors nous suivons les conseils d’Edgar MORIN. Nous parlons, David et moi et ses partenaires, nous nous écrivons, nous admettons la complexité de la situation, car nous savons tous que la réponse impossible compte moins que les questions que nous nous posons ensemble.

Si un jour le désir de perf de MUTH se décide, cela se verra… Il trouvera les bons endroits pour vivre et s’entraîner et entrer dans le top lorrain de tous les temps. Si son désir de perf ne se décide pas, ni son coach actuel, ni un autre ne pourront substituer leur désir au sien.

Mais Odin finira par trouver un stage ou un job à Paris ou Strasbourg ou Bordeaux CHEZ UN DISTRIBUTEUR de boissons pour rejoindre NOUNOURS ou bien il deviendra ingénieur comme VINCE et tous deux arroseront gaiement les perfs qu’ils auraient pu faire si... ILS EN AVAIENT EU LE DESIR.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

blog etrange

signe

Lionel RAMAT
48.49 a Montgeron en 1979 sans entrainement apres une nuit blanche.

au plaisir

Agnès a dit…

Crispation nostalgique en souvenir de beaux moments passés auprés d' un coach , sa femme et surtout d' un athlète hors du commun .De trés belles personnes que je n oublierais jamais et a qui je pense toujours avec émotion .

entraîneur monstre de sport a dit…

lionel si tu étais licencié lla
tu es dans le top LORRAIN TOUS TEMPS avec 48.49
IL FAUT ME CONTACTER

AGNES c'est bien toi ?
la jolie estheticienne ?

Agnès a dit…

Oui c est bien moi !