200 FEMMES
On retrouve les athlètes déjà citées soit sur 60 soit sur 400 soit en haies.
MARIE CHRISTINE CAZIER qui sur 60 avait stagné de junior à espoir, a progressé sur 200 EN LORRAINE, en s’entraînant au centre d’entraînement du creps avec le cts YVES HAZO, passant de 23.74i en junior à 23.48i en espoir 2.
Progression qui la laissait sur sa faim et la conduisait à partir pour PARIS pour faire carrière dans des conditions que la Lorraine ne pouvait lui offrir, malgré une mobilisation médiatique et politique pour la retenir.
On mesure ici qu’une absence de progrès sur 60 ne condamne pas à stagner sur 100/200.
Quand on compare les progressions de Cazier et Barré, qui de junior à espoir est passée de 24.66i à 23.83i, avec un chrono sur 60 lui aussi en progrès en espoir, alors que celui de MCC n’a pas bougé… On peut légitimement être optimiste pour notre Cendrillon yussoise.
Son suivi junior-espoir atteste que ses résultats chez les jeunes n’étaient pas dus à une maturation organique précoce ou à un entraînement trop poussé mais à des aptitudes naturelles supérieures.
Pour MCC qui est arrivée plus vite à 23.74i en junior et qui a peu progressé pendant les deux saisons suivantes, il est clair qu’elle s’est entraînée plus en cad jun..
Notons aussi que MCC a réussi ses chronos sur 200 avec une vitesse de base naturelle bien supérieure à celle d’Elodie, ce qui valide une seconde fois l’hypothèse d’un meilleur suivi pour BARRE.
Il est clair que le cts lorrrain et les coaches sprint diplômés dans les années 70 ne pouvaient pas savoir ce que les scientifiques ont découvert et transmis depuis, en matière de préparation physique et mentale, de méthodologie d’entraînement.
Il est clair aussi que les conditions matérielles de la pratique athlétique hivernale en Lorraine et à Luxembourg ou à Sarrebruck n’étaient pas celles d’aujourd’hui.
Il est clair enfin que la pratique sportive féminine n’était pas non plus en France ce qu’elle est aujourd’hui. Les représentations des performances féminines, avant et après PEREC ne sont plus ce qu’elles étaient au temps ou Colette Besson gagnait les JO en 52.1, temps où le record de Lorraine du 400 hommes était à 49.0 manuel.
Je répète donc ce que j’ai écrit dans les commentaires du 60, avec encore plus de force, car sur 200, Cazier et Barre partent d’un niveau plus proche que sur 60 et parce que sur 200 MCC est allée beaucoup plus haut que sur 60.
De ce fait il y a un fossé entre les reines du 200 de 2008 et de l’Histoire, et leurs dauphines.
A Rouyer et V Sildillia qui ont peu couru sur 200 en salle il est vrai, sont à deux secondes.
A Fosse et M Evrard à plus de une seconde. Amélie bloque à 24.91i depuis cadette et Magali en est restée à 24.93i en espoire, en partant de 26.24 i en juniore (24.46 en cadette saison estivale).
De ce fait des CHRONOS féminins indoor à 25 qui sont tout à fait respectables dans d’autres ligues sont anonymes… en Lorraine.
Encore une fois, il apparaît que c’est la qualité qui engendre la qualité.
Une masse quantitative n’assure pas une élite de qualité comme le pensait Coubertin et sa théorie de la pyramide. Le Baron ne pouvait pas être visionnaire en tous points ; sur le sport féminin il avait le même avis que la majorité bien pensante de son époque, un avis erroné.
Liste de chronos anonymes qui dans une autre ligue seraient des SB (en gras performers 2008 en progrès)
S Raoul et E Didier puis S Antoine sont les coaches de Franchini et Ducatel que je n’ai pas citées dans les autres commentaires sprint haies.
Nous avons un potentiel énorme mais sur 15 sprinteuses performantes en cadettes, juniores, espoires, cinq seulement sont en progrès en 2008, certaines ont déjà renoncé et d‘autres sont en panne précoce de progression.
Des bravos donc aux coaches successifs de YASSMINA, des deux ELODIE, de EMILIE et AUDREY (on peut ajouter Sarah Crépin qui est passée de 28.29 en junior à 26.82 en espoire, un chrono atteint en junior et jamais dépassé par M LOVO et d’autres débutantes).
Cendrillon qui possède beaucoup d’atouts, y compris une personnalité attachante et généreuse, est notre fer de lance sur 200 i et 200 estival.
Mais il est important que d’autres Lorraines qui débutent à 25/26i accèdent au meilleur niveau régional, qui se situe sous 25 en été, et qui permet de participer au niveau national.
Quant aux Lorraines qui débutent ou atteignent 27/28 i en cad–jun–espoir, si elles sont sprinteuses, elles peuvent viser 25 ou choisir une autre discipline, moins courue (400 ou haies) et pourquoi pas le 800 pour celles qui sont limitées en fibres blanches mais pas en vma, en seuil de tolérance aux lactates et en… VOLONTE
Les jeunes coaches, les coaches expérimentés qui découvrent avec leur athlète un niveau de perf qu’ils n’ont jamais atteint en tant qu’athlète, et ou coach, doivent se faire AIDER par les collègues qui ont connu et traversé les mêmes difficultés.
On retrouve les athlètes déjà citées soit sur 60 soit sur 400 soit en haies.
MARIE CHRISTINE CAZIER qui sur 60 avait stagné de junior à espoir, a progressé sur 200 EN LORRAINE, en s’entraînant au centre d’entraînement du creps avec le cts YVES HAZO, passant de 23.74i en junior à 23.48i en espoir 2.
Progression qui la laissait sur sa faim et la conduisait à partir pour PARIS pour faire carrière dans des conditions que la Lorraine ne pouvait lui offrir, malgré une mobilisation médiatique et politique pour la retenir.
On mesure ici qu’une absence de progrès sur 60 ne condamne pas à stagner sur 100/200.
Quand on compare les progressions de Cazier et Barré, qui de junior à espoir est passée de 24.66i à 23.83i, avec un chrono sur 60 lui aussi en progrès en espoir, alors que celui de MCC n’a pas bougé… On peut légitimement être optimiste pour notre Cendrillon yussoise.
Son suivi junior-espoir atteste que ses résultats chez les jeunes n’étaient pas dus à une maturation organique précoce ou à un entraînement trop poussé mais à des aptitudes naturelles supérieures.
Pour MCC qui est arrivée plus vite à 23.74i en junior et qui a peu progressé pendant les deux saisons suivantes, il est clair qu’elle s’est entraînée plus en cad jun..
Notons aussi que MCC a réussi ses chronos sur 200 avec une vitesse de base naturelle bien supérieure à celle d’Elodie, ce qui valide une seconde fois l’hypothèse d’un meilleur suivi pour BARRE.
Il est clair que le cts lorrrain et les coaches sprint diplômés dans les années 70 ne pouvaient pas savoir ce que les scientifiques ont découvert et transmis depuis, en matière de préparation physique et mentale, de méthodologie d’entraînement.
Il est clair aussi que les conditions matérielles de la pratique athlétique hivernale en Lorraine et à Luxembourg ou à Sarrebruck n’étaient pas celles d’aujourd’hui.
Il est clair enfin que la pratique sportive féminine n’était pas non plus en France ce qu’elle est aujourd’hui. Les représentations des performances féminines, avant et après PEREC ne sont plus ce qu’elles étaient au temps ou Colette Besson gagnait les JO en 52.1, temps où le record de Lorraine du 400 hommes était à 49.0 manuel.
Je répète donc ce que j’ai écrit dans les commentaires du 60, avec encore plus de force, car sur 200, Cazier et Barre partent d’un niveau plus proche que sur 60 et parce que sur 200 MCC est allée beaucoup plus haut que sur 60.
De ce fait il y a un fossé entre les reines du 200 de 2008 et de l’Histoire, et leurs dauphines.
A Rouyer et V Sildillia qui ont peu couru sur 200 en salle il est vrai, sont à deux secondes.
A Fosse et M Evrard à plus de une seconde. Amélie bloque à 24.91i depuis cadette et Magali en est restée à 24.93i en espoire, en partant de 26.24 i en juniore (24.46 en cadette saison estivale).
De ce fait des CHRONOS féminins indoor à 25 qui sont tout à fait respectables dans d’autres ligues sont anonymes… en Lorraine.
Encore une fois, il apparaît que c’est la qualité qui engendre la qualité.
Une masse quantitative n’assure pas une élite de qualité comme le pensait Coubertin et sa théorie de la pyramide. Le Baron ne pouvait pas être visionnaire en tous points ; sur le sport féminin il avait le même avis que la majorité bien pensante de son époque, un avis erroné.
Liste de chronos anonymes qui dans une autre ligue seraient des SB (en gras performers 2008 en progrès)
- L BARDA se révèle en juniore en 25.31i
- Y OMRANI 25.52i du premier coup, à 20 ans, entre deux concours
- L MALOSSE, au même âge, passe de 28.17i à 25.57i pour sa première saison indoor 200
- E DUCATEL passe de 27.06i à 25.79i de cad à jun
- L PERRIN passe de 28.29i à 25.98i de cad à jun
- E SCHWENCK passe de 27.62i à 25.99i de jun à espoir
- O GERARDOT progresse de 26.43i à 26.03i en cadette
- J DERBIER réussit 26.13i pour ses débuts indoor
- A FRANCHINI part de 28.42 en jun et atteint 26.43i en première année senior
- V LECOANET arrive à 26.49i à 20 ans en partant de loin en cad-jun
S Raoul et E Didier puis S Antoine sont les coaches de Franchini et Ducatel que je n’ai pas citées dans les autres commentaires sprint haies.
Nous avons un potentiel énorme mais sur 15 sprinteuses performantes en cadettes, juniores, espoires, cinq seulement sont en progrès en 2008, certaines ont déjà renoncé et d‘autres sont en panne précoce de progression.
Des bravos donc aux coaches successifs de YASSMINA, des deux ELODIE, de EMILIE et AUDREY (on peut ajouter Sarah Crépin qui est passée de 28.29 en junior à 26.82 en espoire, un chrono atteint en junior et jamais dépassé par M LOVO et d’autres débutantes).
Cendrillon qui possède beaucoup d’atouts, y compris une personnalité attachante et généreuse, est notre fer de lance sur 200 i et 200 estival.
Mais il est important que d’autres Lorraines qui débutent à 25/26i accèdent au meilleur niveau régional, qui se situe sous 25 en été, et qui permet de participer au niveau national.
Quant aux Lorraines qui débutent ou atteignent 27/28 i en cad–jun–espoir, si elles sont sprinteuses, elles peuvent viser 25 ou choisir une autre discipline, moins courue (400 ou haies) et pourquoi pas le 800 pour celles qui sont limitées en fibres blanches mais pas en vma, en seuil de tolérance aux lactates et en… VOLONTE
Les jeunes coaches, les coaches expérimentés qui découvrent avec leur athlète un niveau de perf qu’ils n’ont jamais atteint en tant qu’athlète, et ou coach, doivent se faire AIDER par les collègues qui ont connu et traversé les mêmes difficultés.
1 commentaire:
Bonsoir, Patrice tu cites au début on retrouve les mêmes noms qu'au 60,400 .. mais je n'ai pas lu sur ton site les commentaires pour la saison à venir sur le 60m féminin. Aurais-je une mauvaise vue ??
Merci par avance
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