mardi, septembre 16, 2008

Suite compte-rendu Plombières : sprint femmes

NOUS SOMMES ICI AU NIVEAU LIGUE /PAS AU NIVEAU FÉDÉRAL / PAS AU NIVEAU DÉPARTEMENTAL OU CLUB DONC LES COMMENTAIRES CONCERNENT LES MEILLEURS ATHLÈTES RÉGIONAUX ( pas seulement les deux qui vont aux jo ou la quinzaine du club élite, qui sont des athlètes avec des aptitudes souvent supérieures, mais aussi la centaine d’athlètes plus ordinaires, qui font partie des athlètes suivis par la ligue et les coaches ETR ,et au-delà des 100, SONT CONCERNES AUSSI les athlètes QUI DANS LEUR SPÉCIALITÉ sont proches des meilleurs régionaux)

Soit les meilleurs tous temps 10.80/21.80/48.60 en sprint hommes, soit les meilleurs de la saison 2008 comme 10 sprinteuses entre 11.79 et 12.60

Comment atteindre ce niveau, comment progresser dans ce niveau, pourquoi certains clubs ou coaches ou athlètes ne parviennent pas à atteindre, à se maintenir, à progresser dans ce niveau régional. ?

PLUSIEURS AVIS ONT ÉMERGÉ DES DÉBATS

  • la majorité des athlètes et des clubs font de l’athlé pour se divertir et non de l’athlé performance qui ne concerne qu’une minorité de pratiquants
  • la plupart des coaches manquent soit de formation soit d’expérience
  • les athlètes manquent d’aptitudes ou d’ambition ou de goût de l’effort
  • la médiocrité est au cœur du système (le recrutement des athlètes, leur perfectionnement, l’offre compétitive, favorisent une pratique non performante, immédiate ou à court terme, dans les catégories jeunes, sans réel projet à moyen et long terme en senior, SEULE catégorie où de véritables performances sont accessibles à de nombreux athlètes.
-

SPRINT/HAIES FEMMES

Elodie se maintient au 20° rang national sur 200, malgré sa saison abrégée par une entorse.
Elle a progressé sur 60/200 en hiver. Elle abordera la catégorie senior en 2009
On connaît son talent depuis un record de lorraine minime
11.78 + 1.7 en mai 2006/11.79 +1.7 en juin 2008 (11.70 +2.5)
24.48 +1.4 en junior 1/ 24.06 +0.2 en E1/23.88 -0.5 en E2/23.83 i en E3

Tous ces chiffres disent la même chose sur son intervalle de confiance.
Mais sans les paroles ou les écrits de ses deux coaches successifs ou de l’athlète elle-même, sur le programme d’entraînement, le projet de carrière, on ne peut que, interpréter les résultats

Emilie Schwenck 12.31/25.63 en E2 progresse régulièrement ; fred Lénard a expliqué comment faire progresser une cadette à 13.12/27.55 // à 12.76/26.52 en junior/ / à 12.66/26.19 en E1/
Sans hypothéquer les études universitaires.
Sans hypothèquer l’avenir d’une jeune athlète qui sera encore espoire en 2009 ;

Il y a des cadettes à 13.12/27.55 dans tous les lycées de France, dans toutes les villes de la dimension de Thionville ; les Lenard en revanche sont rares dans les établissements scolaires et dans les villes. La ffa et la lla doivent les protéger et les soutenir

FRED n’a pas promis la lune ou les jeux olympiques à Emilie, il ne lui promet pas de faire la carrière de BARRE, seulement de l’amener sagement, progressivement, vers son intervalle de confiance, au niveau des meilleures athlètes lorraines (12.12/25.00)…… si tel est le désir d’Emilie senior.

Colombe YOKA apparaît à 12.37 en cadette ; attendons la suite avec confiance puisqu’elle est sous la responsabilité de DIDI, un coach expérimenté, savant, qui a formé beaucoup d’athlètes et ….de coaches lorrains. COLOMBE est précoce physiquement et son itinéraire personnel mérite un suivi particulier .Didi et Dupré en ont témoigné

Amélie Fosse 12.38 +0.4 semble loin des 12.00 +1.7 des régionaux 2007 derrière EVRARD 11.99 mais ses 12.43 – 1.9, sans concurrence sérieuse pour elle aux départementaux, constituent un résultat proche de son record
Sur 200 /24.90/ elle n’a pas non plus amélioré son record junior 1 /24.75 ; en cadette en indoor /24.91/ elle était déjà à ce niveau..
Ces chiffres indiquent clairement que les effets de la croissance, voire d’une maturation précoce sont terminés. Mais terminés depuis peu car cet hiver Amélie a progressé sur 60

Il est possible à présent de s’entraîner plus car le niveau l’exige et l’organisme mature est apte à supporter une surcharge dosée .Il est possible d’investir plus car les enjeux sont d’un autre ordre qu’en cadet junior. ; ce sont des enjeux toutes catégories, sans protection, puisque toutes les compétitrices de tous les âges sont présentes.

Amélie et Vincent Vermuse, son coach, ont fait le choix du 400 / 54.71 en cadette / 56.27 i et 55.25 en 2008/400 haies 57.79 en juniore 1/ 58.87 en junior 2/

Le palier de progression est un palier de fin de croissance, c’est un palier d’excellent niveau, à partir duquel les perspectives d’une pratique haut niveau sont réelles
Vincent et Amélie ont un objectif de carrière et ils ont choisi pour y parvenir un itinéraire ;
Vincent a expliqué sa démarche il y a deux ans, elle a fait débat. Il a été informé des termes de ce débat .

Lucie Perrin 12.45/25.53/14.42/59.25, quatre records personnels cette saison,
Fred Fabiani a choisi un itinéraire tout à fait différent, pour un objectif de carrière, lui aussi secret. .
Ce serait formateur pour tous les coaches de connaître les différences de projet de carrière et de programme d’entraînement mais Fred communique encore moins que Vincent sur le sujet et on doit donc se contenter d’analyser la différence des choix de compétitions, qui expriment une partie des choix d’entraînement…. ET de carrière

Lucie a débuté plus tardivement et plus modestement quAmélie: 15.78 sur les haies seniores en 2004 en cadette 1 / 15.20 et 12.98/25.77/ en cadette 2 / 14.47 et 61.01 en jun 1/60.33 et premier 400 /57.69 en J2
A 20 ans un seul 400 couru (57.69 en junior 2) : le jeune coach a grandi, il a tiré des enseignements de son expérience antérieure et de…. CERTAINS débats CONTRADICTOIRES

FRED a ménagé l’avenir en visant 12.45/25.53/14.42 plutôt que moins de 57.69
Cela ne garantit rien, on ne peut pas prédire l’avenir, mais une chose est certaine : faire moins de 57.69/59.25 sera accessible, en 2009 ….. surtout si le véritable objectif de la dyade luciferfred fab ne se situe pas en 2009 …

Dupré a estimé que les performances de lucie ne sont pas assez mises en valeur par la ligue, ce sentiment n’a as été unanimement partagé

Virginie Sall Serieys 12.50 +0.4 se maintient proche des 12.39 + 2m, son record perso établi en 2006, mais sur 100 HAIES elle bute sur un chrono réussi en espoir en 2002 /
14.37 +0.7
Un chrono égalé cette saison mais avec un vent trop favorable qui ramène son SB à un 14.4 manuel, modeste pour elle.
Aucun de ses trois coaches successifs ne pense que 14.37 est un sommet indépassable (YASSMINA L’A DÉMONTRÉ) mais les causes explicatives, plurielles, faute d’être débattues, maintiennent entière l’énigme

Violaine LECOANET 12.51 +0.8/26.51 +0.6/ est désormais seniore ;sa motivation reste élevée malgré une courbe de progression stagnante / 12.49 +0 et 26.19 +1.1 à 20 ans /12.47+1.7 à 22 ans ;
Fred Fabiani la suit depuis qu’elle a quitté l’école d’athlé donc la relation est solide .
7.90 sur 60 est une vitesse suffisante pour courir en moins de 12.47 ;
Tous les paramètres sont réunis pour que VIOU fasse mieux .
Elle ne cède pas sur son désir même si c’est plus difficile de se mobiliser quand on est 7° lorraine que première ;
Avec un vf + 1.5 au lieu de + 0.8, le jour de ton SB, Viou, tu battais ton PB

La juniore Elodie DUCATEL blessée n’a pu faire mieux que 12.55 et 25.79 i ; elle est jeune on la retrouvera en 2009

Audrey FRANCHINI 12.94/26.91/64.7 m en junior a atteint 12.55/25.43/59.74 à 23 ans
Des chronos régionaux respectables pour une athlète qui ne dispose pas d’un potentiel initial supérieur, ni d’un environnement très favorable, mais elle possède un atout souvent décisif.
COACH RAOUL la suit et s’il fait des efforts pour se former, pour se rapprocher de Lénard comme c’est son intention, il doit pouvoir aider Audrey à dépasser un niveau respectable mais perfectible.

Marielle MORIZOT a commencé en 13.24 : en cadette ; elle est à 12.60/25.69 deux saisons plus tard en junior, avec un excellent 58.40 pour une débutante à 65.52 i sur 400 ; à suivre

LES DEUX HEPTATHLETES YASSMINA OMRANI/ SONIA DA SILVA n’ont pas battu leur record sur 100 mais elles en ont amélioré….. 17 autres
7.87/24.95/14.29/1M78/6M09/13M58/40M05/2.13.42/5669 POINTS
8.15/26.31/15.25/2.32.25/5M73/11M70/43M01/4938 POINTS

Au tableau d’honneur Sprint court haies hautes 2008, de jeunes athlètes en progrès

Sarah CREPIN 12.69/26.04/ Aurore JAECK 12.71/26.71/14.98/ 5M 72 en long / L Anne BERTHEAU 12.74/25.59/ PAULINE LETT 12.80/25.71/15.60 ET 12M46 i au triple/

Marion LOVO /12.80/ a gagné 4 centièmes sur 100, battu son rec sur 100H /15.06, mais pas sur 200/400H

Des athlètes aux aptitudes ordinaires, plus de 13 au 100, peuvent donc atteindre un niveau de perf régional (Camille Médoc 15.41 sur les haies et 12M19 au triple bat deux PB à 27 ans en 2008 )

Gino Crivellari considère que le mot ordinaire ne doit pas être utilisé pour qualifier des chronos à plus de 13 au 100 femmes. Il y a donc débat sur la représentation de la performance

Au tableau d’honneur sprint long derrière Amélie 55.25

Sophie Schneider améliore à 26 ans ses records 200/400/ 26.47/57.52 ; elle a commencé par les sauts ( elle a atteint 12.15 au triple en 2007)
Elle a attendu d’être senior pour courir son premier 400 sous la minute ; elle a un record à plus de 13.00 au 100 et 8.41 sur 60
En sauts ou en sprint long, sans vitesse, tout est plus compliqué

Sous la minute, on trouve 13 lorraines en 2008 dont M DONINEAUX spécialiste du 800 et
V FORNACCIARI qui améliorent leur PB à 26 et….. 38 ans.

N’ONT PAS PROGRESSE EN 2008

Viviane SILDILLIA a mis fin à une belle carrière qui aurait pu être encore plus florissante sans plusieurs changements de clubs et coaches

Audrey ROUYER/ 28 ans ne progresse plus depuis la catégorie espoir ; un talent rare, une symphonie inachevée
……
Oriane GERARDOT blessée après une excellente saison hivernale, doit retrouver la santé en 2009

Magali EVRARD est un second exemple de talent gâché / trois coaches successifs n’ont pas pu l’accompagner au-delà de 22 ans / ce talent de 23 ans est toujours vivant QUELQUE PART

J DERBIER 57.06 à 21 ans// 12.47/25.41/en 2007 à 23 ans// 59.35 à 24 ans en 2008
A ZERBATTO 12.59/26.03/15.43 en junior en 2007
A PANASIUK 12.75 en cadette 1//27.55i en C 2//12.72 en J2//26.24 en E1 en 2007
L MULLER 12.76/26.23 en J2 en 2007
L MAGUIN 13.24/26.77i en cadette 1// 12.80 en J1//26.88 en J2 en 2007

M LONGU 14.97 sur les haies en junior 1 stagne à 14.98 à 20 ans en 2008

L BARDA 57.31 en J1//58.83 à 23 ans en 2008//25.31i en J2/ 26.28 en 2008
E CLAUDEL 58.47 en J1//59.03 en E1 en 2008 malgré un record sur 200/26.51

Elodie Claudel a comme Sophie SCHNEIDER un déficit de vitesse
Pas Laetitia Barda qui a couru le 60 en moins de 8.00

Une vingtaine d’athlètes en progrès, une dizaine en difficulté, cela fait trente athlètes sprint haies de qualité pour plus de 40 CLUBS : ces effectifs démontrent que trop peu de clubs ont une pratique performante

Si nous perdons un tiers de ces effectifs, que nous n’accompagnons ou ne maintenons pas à un niveau régional, c’est toute la pratique qui est nivelée par le bas ; les trente athlètes citées représentant une minorité des athlètes sprint haies licenciées.


200 Lorraines débutent sur 100 à plus de 13.80 mais seulement 86 (donc moins de une sur deux) progressent à moins de 13.80 ….On peut penser que les 114 qui ne progressent pas sont soit des adolescentes qui cessent de pratiquer soit des athlètes peu rapides que les coaches orientent vers une autre spécialité soit des pratiquantes occasionnelles

MAIS sur les 86 à MOINS DE 13.80 très peu progressent à moins de 13 puisque seulement 19 lorraines sont sous les 13 et parmi elles on trouve encore des débutantes

Sur ces 19, à moins de 13, neuf sont aussi des débutantes cadettes-juniores qui courent en moins de 13 sur leurs qualités naturelles donc il en reste 10 qui à plus de 19 ans, par l’entraînement, progressent ou se maintiennent sous 13.

6 ATTEIGNENT AU MOINS 12.50 dont deux seniores

A TOUS LES NIVEAUX le rendement est médiocre

Le recrutement est médiocre ( plus de 50% à plus de 13.80)

9 CLUBS trouvent ou font progresser des sprinteuses sous 13

L’initiation est faible (90 % à plus de 13)

Le perfectionnement est médiocre avec une seule fille sous 12.30 et six sous 12.50

Solutions ?

MODIFIER LE SYSTEME du recrutement, du perfectionnement pour viser un objectif quantitatif performant.

Tous les clubs ne peuvent pas tous produire des sprinteuses à moins de 12 par l’entraînement MAIS TOUS LES CLUBS peuvent détecter une sprinteuse à moins de 12 ou à moins de 13,

Si la sprinteuse est détectée dans un club qui n’a pas les moyens techniques ou financiers pour faire progresser l’athlète, deux cas de figure

La sprinteuse est conservée par le club qui faute de moyens ne peut la faire progresser
La sprinteuse est envoyée ou part d’elle-même vers un club ou une structure qui a les moyens de la faire progresser

La ligue connaît parfaitement les clubs, les coaches, elle sait donc quels clubs
  • DETECTENT les débutantes à moins de 12 OU MOINS DE 13
  • FONT PROGRESSER les débutantes NOMBREUSES à plus de 13 jusqu’à moins de 12.00 ou jusqu’à 12.12 ou 12.31

La ligue sait quels clubs et coaches, au bout de 10 ans /20 ans, n’ont jamais détecté et conservé, accompagné, une seule sprinteuse sous 12.00/12.12/12.31


Quels clubs et coaches ont détecté accompagné ou transmis les 10 LORRAINES de
l’Histoire à moins de 12.00, les seize à moins de 12.12, ou les deux lorraines 2008 à 12.31

LES BILANS annuels et historiques des clubs SONT CONNUS
Si les clubs et les coaches continuent à œuvrer les uns contre les autres, sans arbitrage de la ligue, le système restera médiocre


La ligue et la fédération, en concertation avec les coaches et les clubs, DOIVENT inventer un autre système

L’ETR EST UN DES ESPACES où la concertation, la confrontation des idées est possible ; c’est surtout un espace de rencontre entre coaches prêts à collaborer ? ENTRE CLUBS PRÊTS A SE PARLER

Dans les sports professionnalisés le transfert est monnayé, négocié, et les joueurs détectés dans les petits clubs rejoignent les grands ou un centre de formation

En athlé pas de transfert monnayé et négocié , une indemnité de formation égale pour toutes les mutations pour tous les athlètes d'un même niveau, remplace voire se substitue au dialogue
Beaucoup d’entraîneurs dans de nombreux clubs lorrains estiment qu’ils ont les moyens d’accompagner des sprinteuses sous les 12.00/12.12/12.24, ce que le suivi des ligues, toutes les ligues, dément formellement

METZ a produit cinq sprinteuses sous 12.0 manuel , dont trois "antillaises" qui se sont entraînées un temps avec Averitchev, un temps avec le cts Hazo , avant de quitter l'athlé précocement (triveillot) ou la ligue définitivement (cazier) ou provisoirement (sildillia s'est entraînée avec plusieurs coaches puis sans coach) + une amnévilloise entraînée par J Bordellier, coach club lancer,ex conseiller technique départemental; IL faut remonter a MACCAGNAN pour trouver un coach messin entraînant une hurdleuse messine capable de courir en 12 manuel

Si on ajoute les coureurs de 100 hommes HALLAY/KOFFI/ANGELIE/ qui ont couru en moins de 10.77, on ne modifie guère le bilan du club puisque ces trois sprinters ne se sont pas entraînés ou peu entraînés avec des coaches club . MARSAL 10.88 est le pur produit club coaché par Barthel et depuis ce printemps par Crivellari

NANCY a aussi produit cinq sprinteuses sous 12.18 dont trois ( rouyer, mertz, beaudoin ) ont fait tout ou partie de leur carrière avec le même coach lf Labridy . Bédart - sauteuse en longueur et hurdleuse recrutée dans les vosges, s'est entraînée avec deux cts successifs dont hazo et Evrard a utilisé les services de deux coaches club , vincent et fabiani puis du cts ragni pour atteindre 11.99

Si on ajoute DUFERNEZ/COLVIL/BRIGE/SILLAH on ne modifie pas le bilan des coaches sprint de nancy puisque ces quatre sprinters, issus d'autres clubs, ligues, ou continent, se sont entraînés soit avec des cts, soit ont eu de nombreux coaches successifs :dufour, barthel, hazo, labridy, ragni .... pour sillah, son père verzier hazo pour dufernez , deux coaches antillais oudot ragni brige pour colvil .....)

Longwy a produit quatre sprinteuses à moins de 12.13 ( martin et cornu , ont fait toute leur carrière avec ragni qui un temps a eu en charge la troisième , ameye) Lombardi est passée de longwy à audun en conservant son coach Mangeol, qui avant et après cette juniore 1 à 11.95 n'a plus entraîné une seule sprinteuse . 11.95 est le record de la jsa ; en 50 ans ce chrono n'a jamais été approché et depuis Lombardi , ni longwy ni la jsa, ne produisent plus de sprinteuse identifiée

Si on ajoute les quatre longoviciens à moins de 10.86 on trouve deux juniors ( bernard et vergoni dans les années 60 et 80 ) entraînés par deux coaches différents, gérard et dessi , qui n'ont pas produit d'autres sprinters et deux seniors ( Colvil qui a transité au club avec oudot en venant des antilles et mutant à nancy/ Tedeschi suivi 10 ans par ragni )

Desbiendras à Vittel a couru en 11.99 en junior 1, il y a près de trente ans, suivie un temps par Boyé Ce chrono n'a jamais été approché dans aucun club vosgien depuis.

Si on ajoute les sprinters vosgiens hommes (ceryl, nicolle,lecerf, bombarde, dupuy, gremillet, starck) qui ont couru en moins de 10.81, la liste des coaches vosgiens sprint court ne s'allonge pas.

Ceryl est arrivé des antilles pour s'entraîner un temps avec le cts Hazo, qui a eu aussi en charge un temps Nicolle et Lecerf , qui n'ont pas progressé en senior, voire en espoir/ bombarde a progressé avec Labridy, coach nancéien , dupuy, grémillet, starck n'ont pas eu un coach identifié et le dernier cité a rapidement quitté son coach formateur Viry puis son club , sans dépasser les 10.80 réussis en début de carrière

FOSSE 12.00 a pulvérisé en junior 1 le record de SARREGUEMINES/SARREBOURG, clubs qui , en dehors de Vermuse fils, n'ont pas produit de sprinters . Vincent coach d'Amélie n'a pas à ce jour accompagné d'autres sprinters identifiés. Il a été lui même formé par son père, qui a un temps suivi le cadet messin Angelie, puis il a progressé à 10.74 avec Labridy

THIONVILLE ET YUTZ ont produit trois sprinteuses à moins de 12.32 / BRUN 12.08 en J1 s'est entraînée avec le CTD Bordellier BARRE a progressé en rejoignant le cts Lecerf après Villemin et Schwenck s'entraîne avec Lénard qui est aussi le coach de Guillon

En Moselle l' US forbach est un creuset de sprinters exclusivement hommes ( pas une athlète en moins de 12.15 dans l'histoire du club) mais

Dal bon, le plus rapide, n'a pas associé ses perfs à un coach ( herbert schuler et le cts hazo l'ont entre autres conseillé, avant son départ pour études vers le sud de la france )

Grosjean a abandonné Pascal Schuler, son coach formateur pour Averitchev qui a eu en charge un temps les messins koffi, triveillot , sildillia

Depauly, 10.79 à 20 ans, avec Choffart n'a plus progressé mais JMC qui a accompagné trois autres sprinters sous 11.00 (Mazzon un temps, Attina et julien toute leur carrière) fait partie des coaches sprint identifiés en lorraine .

En Meuse un seul nom de sprinter homme ou femme : le junior toulois ERIC GUY ( 10.52 en junior,suivi au lycée sports études de bar le duc par michel thomas et le cts hazo; ERIC en est resté à ses perfs précoces )

Ce survol historique rapide démontre que tous les clubs n'ont pas les mêmes résultats :

en sprint il est patent que très peu de clubs et coaches ont accompagné des athlètes, hommes ou femmes ,vers des performances après la phase de croissance, qui permet à des cadets juniors de courir vite avec ou sans entraînement , avec ou sans coach expert.

Y compris en prenant en considération les perfs précoces, on s'aperçoit que les meilleurs coureurs de 100 m sont tous issus d'un petit nombre de clubs et coaches.

SUR 100M sept clubs seulement ont détecté ou recruté ou perfectionné plusieurs sprinters capables de courir en moins de 10.90 chez les hommes ou moins de 12.20 chez les femmes .

Ces clubs ont souvent fait appel aux services des cts , des profs de sports études hier, pour accompagner leurs meilleurs sprinters .

Les coaches les plus productifs sont logiquement ceux qui ,profs en sports études ou en staps, ou bien cts, ou encore coaches dans les deux grandes villes universitaires, voient venir vers eux le plus d'athlètes

Si Forbach trouve plus de sprinters hommes que Sarreguemines , et moins de sprinteuses, si Thionville trouve plus de sprinters que Longwy aujourd'hui et hier en trouvait moins, si il y a moins de sprinters et plus de lanceurs de marteau à Amnéville, moins de sprinters et plus de coureurs de demi fond à Remiremont , il doit aussi y avoir une raison humaine, corrélée à la présence des coaches .

CECI est un cliché pour deux disciplines , sprint et marteau, ce n'est pas OBLIGATOIREMENT une vérité pour toutes les autres.

MAIS A LA PERCHE et sur LES HAIES il y a encore moins de clubs, coaches, athlètes performants / ces disciplines exigent du matériel EN PLUS des compétences techniques .

En demi fond, pas d'exigences particulières en installations et matériel mais des exigences d'entraînement plus importantes que sur 100 M feraient apparaître sans doute une autre vérité.


Aucun commentaire: