Qu’est ce qu’un bon coach ? Comment le devenir ?
Exemple du 100 m HOMMES
Un bon coach aide des athlètes à aller vers leur intervalle de confiance. L’intervalle de confiance se situe entre le record personnel de l’athlète et le niveau optimal de performance correspondant à son potentiel et à son environnement ET SURTOUT a son désir ou absence de désir de performance.
A LOS ANGELES/ PARIS/NANCY/ NEUFCHATEAU les records personnels des sprinters, leur environnement, sont différents, donc leur niveau optimal, les intervalles de confiance, aussi : les définitions du bon coach sont différentes. Ici et là.
Les étudiants sprinters admis à UCLA ou USC ont, en high school, au lycée, couru en 10.30 ou près de 10.30. Ces sprinters ont donc tous un intervalle de confiance sous10.30, performance ordinaire aux USA mais excellente en France ; les meilleurs sprinters des deux universités californiennes ont un chrono sous 10.10 dans leur intervalle de confiance, car ce chrono est un chrono apprivoisé par les coaches et les athlètes qui s’entraînent ou se sont entraînés sur ce genre de campus
LES BONS COACHES sprint à Los Angeles sont donc ceux qui accompagnent les meilleurs sprinters mondiaux, sous 10.10 ou les meilleurs sprinters universitaires US sous 10.20, et non ceux qui accompagnent un sprinter à 10.30, alors que, à l’Insep et en France, il suffit d’accompagner un sprinter à 10.30 voire 10.40 pour être reconnu bon coach sprint. .
Les sprinters admis à l’Insep possèdent en effet tous un record sous 10.50 ou proche de 10.50 ; ils ont tous un intervalle de confiance entre 10.50 et 10.30, mais seuls les meilleurs ont un chrono sous 10.10 dans leur intervalle, chronos rares en France et à l’Insep.
Quatre athlètes l’ont démontré en un quart de siècle..
POGNON a couru une fois sous 10.00, en 2005, avec des coaches successifs.
SANGOUMA a couru sous 10.10 avec des coaches successifs ..en 1990 et Morinière et Richard (ce dernier suspendu pour contrôle positif) encore avant, dans les années 80
Charpentier, Verzier, Urtebise, Berquier, Ontanon sont leurs coaches successifs principaux
Ces coaches ont accompagné d’autres sprinters performants, à 10.40, ils sont considérés avec d’autres coaches français comme de bons coaches sprint , surtout s’ils ont fait progresser plusieurs sprinters jusqu’à 10.40 et moins dont ils ont hérité à 10.50 et plus.
En Lorraine, et dans les autres ligues la définition du bon coach sprint est encore différente puisque la plupart des coaches héritent de sprinters débutants ou initiés , à plus de 10.80, plus de 11.00. Il suffit alors d’accompagner ces sprinters à 10.80, à moins de 11.00, pour être qualifié de bon coach sprint.
Deux exemples au pôle espoir du creps ces 10 dernières années.
COLVIL entré au pôle à 10.48 et HALLAY à 10.54 n’ont pas progressé sur 100 mais tous deux avaient ou ont le record de Lorraine dans leur intervalle de confiance.
COLVIL valait 10.78 à 20 ans et 10.48 à 23 ans /HALLAY 10.89 à 20 ans/10.54 à 22 ans
Avant d’entrer au pôle ces deux sprinters avaient donc déjà un bon coach antillais ou lorrain.
COLVIL a réussi 10.48 à 23 ans, avec trois coaches club successifs, puis, ne progressant plus, il est entré au pôle et a changé encore deux fois de coach, sans progresser non plus sur 100. mais Wen améliorant son record sur 200/21.60
HALLAY n’a eu qu’un seul coach, donc s’il ne progresse pas sous 10.54/21.44, ses records espoirs avant d’entrer au pôle, il devra chercher un meilleur coach ou bien il affichera les limites de son ambition, car un espoir qui comme lui a couru son premier 100 en junior, a atteint ses records espoirs avec moins de 100 séances par an compets comprises, possède assurément un intervalle sous 10.54/21.44
COLVIL était il limité à 10.48 ou bien, dans un autre environnement, aurait il atteint un meilleur niveau ????
De ces deux hypothèses LA SECONDE apparaît la plus forte puisque, en LORRAINE, seul CERIL a couru sous 10.48 alors qu’en France des dizaines de sprinters qui ne valaient pas tous 10.48 à 23 ans ou 10.78 à 20 ans, ont couru en moins de 10.48.
Mais la responsabilité de ses coaches successifs dont aucun n’avait l’expérience de l’entraînement d’un sprinter sous 10.48, est partagée avec celle de l’athlète qui a « choisi » ses environnements et ses cinq coaches successifs aux Antilles, à Longwy et Nancy
De nombreux sprinters lorrains ont couru en moins de 11.00.
Certains parmi eux ont débuté modestement, en plus de 12.00 en cadet, plus de11.50 en junior, plus de 11.30 en espoir ; ils ont donc atteint leur intervalle de confiance en courant en moins de 11.00. Leurs coaches sont identifiés comme bons coaches.
D’autres sprinters ont approché les 11.00 voire couru en moins de 11.00 rapidement, parfois avant la fin de leur croissance ; ils avaient un intervalle de confiance à 10.80 et moins, et quand ils l’ont atteint en progressant par l’entraînement, ils ont fait de leurs coaches de bons coaches.
D’autres coaches lorrains n’ont jamais détecté ou perfectionné un seul sprinter à moins de 11.00, ou jamais fait progresser en espoir –senior, des juniors à moins de 11.00 ou moins de 10.80 .
C’est parfois le cas, non pas d’un coach, mais de tous les coaches qui se sont succédé dans un même club ou une même ville.
Donc en lorraine il suffit de
- faire progresser à 10.80 des juniors à 11.18 comme HALLAY ou des débutants encore moins rapides comme GUILLON/11.63,
- voire d’accompagner sous les 11.00 en espoir-senior, de jeunes sprinters qui ont débuté à plus de 11.50
pour être considéré comme bon coach
A Neufchateau et dans la plupart des clubs lorrains, sauf Forbach, Longwy, il n’est pas indispensable d’accompagner un athlète à moins de 11.00 pour être un bon coach sprint court
Un chrono proche de 11.00 peut suffire si le sprinter a progressé grâce à l’entraînement après la croissance donc en espoir –senior
POURQUOI SAUF FORBACH/ LONGWY/???
Parce que dans ces villes la détection, le perfectionnement, le recrutement de talents sous 11.00, voire sous 10.80 sont fréquents.
Thaon aussi, de Nicolle 10.58 à Claudel 10.83 possède un beau palmarès sur 100 hommes mais moins ancien, moins fourni, que ceux des deux clubs cités, et surtout moins faits maison car nicolle claudel et d’autres ont atteint leur top au creps, avec des coaches extérieurs au club. …
. .
De A.Meyer 10.6 manuel à J Choffart, de J.Bernard 10.4 manuel à Colvil , les forbachois et longoviciens, détectés ou perfectionnés au club, à moins de 11.00 voire moins de 10.80, se succèdent depuis des décennies, modifiant LA REPRESENTATION de la difficulté à courir sous 11.00, LA REPRESENTATION du bon coach sprint dans ces deux clubs..
LE BON COACH SPRINT A FORBACH ET NEUFCHATEAU n’a donc pas la même définition
Moins de 11.00, moins de 10.80, ou 10.53 ne sont pas des tâches équivalentes dans les deux villes, même si la distance de 100 M et le temps chronométrique se mesurent de la même manière, même si la technique biomécanique, la physiologie de l’effort sprint, la méthodologie de l’entraînement, le stress compétitif, sont partout identiques.
Le bon coach choisit un environnement, en adéquation avec ses objectifs, et fixe le bon intervalle de confiance.
A NEUFCHATEAU et dans la plupart des clubs lorrains et français, 11.00 est un objectif de qualité : fixer un objectif sous 10.80 à un sprinter, est rare, alors qu’à Los Angeles ou l’Insep il est exclu de fixer un objectif à plus de 10.30.
Au pôle espoir il est impossible de fixer un objectif à 10.80 puisque ceux qui y sont admis valent moins de 10.80 en arrivant ou bien ont cet objectif plancher.
Au centre régional, les sprinters à plus de 11.00 sont admis mais le CTS et les référents sprint de l’ETR visent pour eux moins de 11.00 ou les orientent vers une autre discipline
Comment déterminer le bon intervalle de confiance, comment décider de maintenir un sprinter sur 100 ou l’orienter vers une autre distance ou discipline ?
IL N’Y A PAS DE REPONSE ABSOLUE / PAS DE THEODICEE c'est-à-dire pas de justification théorique à la compétence de l’entraîneur qui peut bénéficier du privilège de la bonne rencontre avec un athlète performant ou du privilège d’occuper un poste d’entraîneur qui favorise de telles rencontres.
Mais le hasard de la bonne rencontre ne suffit pas, et être nommé à l’Insep non plus, puisque si Urtebise y a hérité de Sangouma, Ontanon y a trouvé et perdu Pognon,
Ce n’est pas à l’insep que les coaches antillais ou Verzier ont détecté ou perfectionné Morinière et Richard
Les bons coaches émergent et répètent avec le temps les bons choix ; ils se distinguent des coaches ordinaires car ils savent et osent énoncer des objectifs ambitieux, inscrits dans des intervalles de confiance réalistes, vers lesquels ils orientent les athlètes.
Hallay a un objectif sur 100, il connaît son intervalle de confiance, il sait ce qu’il doit faire pour y parvenir .Depuis le premier 200 de sa vie, programmé et couru en 22.32 à 20 ans, au meeting de Yutz 2004, il sait qu’il dispose d’un potentiel pour courir, sans s’entraîner, ni bien ,ni beaucoup , ni longtemps, un 60 en 7 sec et les 40 DERNIERS METRES d’un 100 en moins de 4 secondes,
Avec un entraînement progressivement et correctement surchargé, pendant plusieurs saisons, il peut courir les 40 DERNIERS METRES en plus ou moins 3 SECONDES 50 après être passé en nettement moins de 7 au 60 ;
Depuis son premier 60 en 7.29 en décembre 2003, son premier 60 sous 7.00 en janvier 05, son premier 60 en 6.87 en janvier 07, il sait comment il peut atteindre 6.80/ 6.78/6.77/6.76/6.70, il sait que les chronos des meilleurs sprinters lorrains sont dans son intervalle de confiance ….. mais il sait aussi qu’il ne fera guère mieux, en Lorraine, sans stade couvert , sans coach professionnel expert, sans partenaires d’entraînement ambitieux.
Il a longtemps été en désaccord puis en débat avec son coach, sur son intervalle de confiance et sur l’itinéraire à suivre pour y parvenir, mais la dyade a fini par trouver des compromis d’ambition, de fonctionnement. Son coach n’ayant jamais entraîné de sprinters à moins de 6.87/10.54, Hallay prend un risque en lui faisant confiance
L’intervalle de HALLAY se situe entre son record personnel (10.54 en espoir) et une performance sous le record de lorraine actuel (10.43) mais cet intervalle exclu des performances qui nécessiteraient de la part de l’athlète, du coach et de l’environnement, plus d’aptitudes, plus de savoir être coach, plus de stimulations, tous ces « plus » qui manquent, ici et maintenant en Lorraine, mais qui existent à PARIS ou LOS ANGELES
A Paris et Los Angeles il y a des compétences et des infrastructures supérieures, il y a aussi des coaches et des partenaires généreux et chaleureux , ou simplement sympathiques et aimables, ou froids,distants, égocentrés…COMME EN LORRAINE
Les athlètes ambitieux savent choisir le bon environnement, le bon entourage, les bons coaches, et les coaches ambitieux savent aussi choisir leur environnement et leurs athlètes ….
Le stade couvert de Metz modifie un des paramètres de la réussite de HALLAY
L’intervalle de confiance de GUILLON n’est pas encore établi.
LENARD est un coach trop savant et trop expérimenté pour fixer un objectif trop précis à un débutant ; seule la borne inférieure est connue, 10.80; la trajectoire espoire de l’athlète, le travail d’élaboration auquel le coach se soumet, permettra de situer la borne supérieure, manquante pour l’instant, et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir
La différence de record personnel et la différence d’environnement, interdisent de confondre les intervalles de confiance des deux meilleurs sprinters lorrains.
RAGNI et LENARD le savent et collaborent entre eux et avec DAL BON afin de créer un environnement favorable aux progrès des DEUX athlètes.
Les autres sprinters lorrains qui ont récemment couru entre 10.80 et 11.00 sont identifiés et on sait pourquoi ils en sont (pour l’instant ?) restés à ce niveau
STARCK/10.80/CLAUDEL 10.83/ATTINA 10.89/CHOFFART 10.92/sont, étaient, décathloniens ou sprinter long-hurdler 4H
Ils ont choisi de ne pas se centrer sur les progrès en sprint court afin d’optimiser ( ?) leurs progrès dans d’autres secteurs de l’entraînement, pour briller en déca et sur 400/ 4H
Mazzon 10.63/Grémillet 10.77/ sprinters courts spécialistes, ont-ils atteint leur intervalle de confiance ? leurs records sont ils en adéquation avec leurs aptitudes, leur niveau d’investissement, leur environnement choisi ou subi ???
La réponse affirmative est possible car leurs chronos sont très respectables en Lorraine ; l’environnement que tous deux ont « choisi » de rejoindre ou de conserver ne permet pas à des sprinters qui ont atteint comme ils l’ont fait 10.63/10.77 de faire nettement mieux.
D’autres sprinters comme ZDUN/ FOURNIER/CHOQUERT n’ont pas à ce jour, couru en moins de 11.00, en sont restés à 11.09/11.10, un niveau correct mais ordinaire en Lorraine, atteint ou dépassé par des sprinters débutants.
ZDUN qui a débuté plus tardivement et plus modestement que FOURNIER/CHOQUERT a bénéficié d’un environnement favorable en croisant LENARD ; des trois il est celui qui a le plus progressé, le plus optimisé son potentiel. Il a atteint son intervalle de confiance.
Les jeunes boschian, choffart yannick, marsal, custos, bireche ont en 2007 approché les 11.00 ; ils ont réussi d’entrée, à 20 ans ou moins, après une, deux, trois saisons d’entraînement, le record établi par ZDUN en senior. Ils ont donc tous les cinq un potentiel initial supérieur, à celui de ZDUN : un chrono entre 10.80 et 11.00 est dans leur intervalle de confiance, s’ils croisent un LENARD et un « top des potes »
Y Choffart peut faire 10.80 en espoir, comme Starck, en privilégiant le déca ; les quatre autres peuvent aussi faire 10.80 en espoir comme Guillon ou plus tard, en senior, mais cela ne leur ouvrirait pas obligatoirement le même intervalle de confiance car, d’une part le thionvillois a réussi 10.80 plus rapidement qu’eux, d’autre part il dispose d’un environnement plus favorable (coach et partenaires d’entraînement plus performants)
Pour faire 10.80 ou moins en Lorraine il y a donc deux itinéraires possibles.
1/ réussir ce chrono en une-deux-trois-saisons cadet- jun- espoir, avec n’importe quels environnement, entraînement, coach et partenaires, c’est possible y compris pour des non spécialistes sprint court.
2/ réussir ce chrono en s’entraînant longuement et de manière experte, jusqu’ en espoir et senior, sans valoir obligatoirement moins de 11.00 en cad-jun-espoir, c’est aussi possible MAIS réservé à des sprinters courts spécialisés, qui s’entraînent au pôle du creps ou avec un coach expert, ayant déjà entraîné des sprinters de ce niveau, et entourés de partenaires d’entraînement stimulants.
Tous les sprinters lorrains à 11.10 et moins sont suivis, depuis plusieurs saisons pour certains ; on connaît leur progression, leur projet de carrière en sprint court ou dans une autre discipline ou leur absence de projet, on sait si leur projet athlétique est en adéquation ou non avec leur projet formatif ou professionnel, on sait quel entraîneur, quel club, quelle structure d’entraînement, quels partenaires d’entraînement, ils ont décidé de conserver ou de quitter donc…. la marge d’erreur est très faible.
Si l’un deux a un intervalle de confiance à 10.43 ou 10.80, la LLA le sait rapidement.
La probabilité forte est que l’un des SIX juniors-espoirs lorrains actuellement entre 10.80 et 11.10 hisse son seuil d’aspiration, soit au niveau de Hallay c a d sous 10.54, soit au niveau de Mazzon/Gremillet c a d entre 10.63/10.77
L’un des six, pas les six, car la compétition va favoriser et stimuler le ou les plus performants et décourager les autres.
2008 confirmera ou infirmera ce que nous savons depuis 2007 : Guillon est le mieux placé des six pour l’un ou l’autre itinéraire, s’il poursuit sa carrière en senior.
Quand l’intervalle de confiance est établi, le bon coach programme l’entraînement, l’environnement, le niveau d’investissement.
Pour HALLAY l’accent a été mis en 2008 sur un accroissement de la charge de travail et du niveau d’investissement mais aussi sur une collaboration renforcée entre trois coaches qui pourrait déboucher sur UN RAPPROCHEMENT entre trois groupes d’entraînement qui profiterait aussi à GUILLON/IBANEZ
Pour Y CHOFFART suivi par son cousin julien, 10.80 est un chrono forbachois apprivoisé qui est dans l’intervalle de confiance d’un décathlonien de son niveau.
Pour BOSCHIAN/ MARSAL un effort a été fait en 2007 par le comité 57, la ligue, le cts et les entraîneurs ETR (DAL BON/LENARD) pour entourer leur coach club BARTHEL, invité en stages ligue avec ses athlètes, en colloques, en réunions ETR.
Efforts réduits à néant par le départ anticipé de Barthel en 2008 et la décision du club A2M de confier Boschian Marsal à un entraîneur en formation, sans diplôme, sans expérience, sans lien avec l’ ETR, ce qui éloigne d’un suivi ligue profitable à la réalisation de chronos sous 10.80 qui sont dans l’intervalle de confiance de Boschian.
Marsal est comme Guillon trop novice pour que son intervalle soit précisément énoncé ; les résultats de 2008 nous éclaireront.
Pour CUSTOS sprinter-sauteur entraîné par FRED IOLA, troisième sauteur en longueur lorrain de tous les temps, éducateur sportif municipal, avec une part de son emploi du temps professionnel consacré à coacher JESSE, mais sans expérience avec des sprinters sous 11.00, une solution a été envisagée de rapprocher ponctuellement ou régulièrement la dyade du centre régional et de l’ETR mais elle n’a pas abouti et JESSE s’est éloigné des stages ligues, fréquentés depuis 2005
Ses chances d’atteindre son intervalle de confiance s’en trouvent affectées.
Pour BIRECHE son coach CISC0 GONZALES est destinataire des commentaires de l’ETR dont il est lui-même membre, donc il sait que KARIM a un intervalle de confiance qui mérite une orientation vers le centre régional ou le pôle, en fonction des résultats 2008 et…. des aspirations de l’athlète.
Isolé à Neufchateau, avec un entraîneur spécialiste des lancers, sans expérience avec des sprinters performants, sans partenaires performants, KARIM réduirait considérablement ses chances d’atteindre son intervalle de confiance.
CHACUN / CLUB/ COACH /ATHLETE/ RESTE LIBRE DE SES CHOIX MAIS LE CHRONO EST UN JUGE DE PAIX SANS FAIBLESSE ; il suffit de lire les bilans annuels ou tous temps pour savoir , pourquoi , comment , on court en 10.43/10.80/ moins ou plus de 11.00 en lorraine.
A Forbach Julien Choffart, avec 10.92, est derrière Dal bon,Mazzon,Grosjean, Depauly, Meyer, Attina, P et E Gonigam entre autres sprinters performants ayant porté le maillot du club, alors que dans l’histoire de la ville voisine, Sarreguemines, aucun sprinter n’a été détecté ou perfectionné, pour atteindre ce niveau .
Vincent Vermuse, 17° lorrain de tous les temps sur 100 m, recordman de l’ ASSA, initié par son père au lycée de Sarrebourg, a atteint 10.74 à 21 ans en 1992, en s’entraînant avec Labridy pendant ses études à Nancy, puis en est resté là.
Labridy , qui outre Vermuse, a coaché un temps, Sillah et Bombarde, 9° et 14° lorrains de tous les temps sur 100.
La référence au hasard ne résiste pas à la consultation des bilans. Les entraîneurs lorrains capables de faire progresser un sprinter sous 11.00 sous 10.80 SONT IDENTIFIES.
La ligue le sait, son devoir est d’en informer les clubs et les athlètes pour qu’ils puissent prendre leur décision librement, mais en connaissance de cause.
100M
CONSULTONS DONC LA LISTE DES MEILLEURS COUREURS
Les deux meilleurs lorrains sont des antillais qui sont arrivés en lorraine avec des records personnels impressionnants, surtout CERIL ; cela n’ôte pas le mérite du cts HAZO, ni de coach OUDOT, qui les ont accompagnés un temps, pour faire 10.43/10.48 mais cela réduit leur influence sur la carrière des athlètes qui ont eu, avant eux et après eux, d’autres coaches.
Dans cette catégorie antillaise nous rangerons les deux africains SILLAH/KOFFI qui eux aussi sont arrivés avec des chronos respectables mais qui ont progressé le premier à 10.58 avec Barthel puis Hazo, le second à 10.61 avec Averitchev puis Hazo ,
DUFERNEZ / BRIGE venus eux aussi d’une autre ligue peuvent être classés dans cette catégorie de sprinters venus d’ailleurs.
Seconde CATEGORIE celle des cadets-juniors ( Guy 10.52/Lecerf 10.72/Angelie 10.76 ont tous les trois réussi leur record personnel en début de carrière et avec plusieurs coaches successifs parmi lesquels on trouve des cts HAZO/ BOILLEY et le responsable du lycée sports études de Sarrebourg, Alain VERMUSE, qui a aussi initié Losson avant son départ en ALSACE et son fils Vincent , perfectionné par Labridy/10.74
DIDI a aussi accompagné pendant ses études à Nancy le vosgien Bombarde ( 10.5 manuel en espoir ) et d’autres sprinters à moins de 11.00
J .BERNARD, autre junior, a réussi 10.4 manuel puis a quitté la lorraine
Alain VERMUSE a réussi 10.40 SEMI ELECTRIQUE à 26 ans après avoir utilisé les services de nombreux coaches non lorrains.
DAL BON, forbachois, 10.53 en espoir et le thaonnais DUPUY 10.74 à 31 ans prouvent qu’il n’y a pas d’âge pour courir vite mais ces deux excellents sprinters ne se reconnaissent pas de coach .
NICOLLE thaon puis lycée sport études de remiremont ( Bady) a progressé ensuite à 10.58 en espoir avec le cts HAZO , qui a aussi eu un temps sous sa responsabilité DUFERNEZ 10.60 thaonnais d’adoption, qui est arrivé en lorraine à 10.42, avec deux coaches successifs, son père et J Verzier .
Brige,10.61, sauteur en longueur, un chti passé par paris est venu s’entraîner au sports études de Remiremont avec Bady, avant passer entre les mains de BORD le cts, puis PROST coach des sauteurs à l’insep .
Nous en sommes à quatorze MEILLEURS SPRINTERS LORRAINS qui ne sont pas véritablement des « productions » de l’entraînement de coaches lorrains et à SIX (nicolle, bombarde, losson , vincent vermuse , grosjean, depauly, starck) qui ont été détectés, perfectionnés par des coaches lorrains successifs, mais qui n’ont pas progressé en senior en lorraine..
GREMILLET a atteint 10.77 à 23 ans avec plusieurs coaches lorrains dont CERIL/ je ne connais pas l’itinéraire de CAVELIUS/10.78 en 1985
Les carrières du senior HALLAY que j’accompagne depuis ses débuts en décembre 2003 et de l’espoir GUILLON qui a débuté avec LENARD en 2007, sont en cours
LES BONS COACHES LORRAINS DE COUREURS DE 100 M MASCULIN SONT IDENTIFIES
LES CTS HAZO/RAGNI /LES RESPONSABLES DES LYCEES SPORT ETUDES ET DE LA FAC DU SPORT BADY/ A. VERMUSE/LABRIDY ont accompagné une deux ou trois saisons, rarement plus, PLUSIEURS sprinters, qui ont eu, avant et ou après eux, d’autres coaches
JM CHOFFART est le seul coach club qui a produit plusieurs performers sur 100 (DEPAULY 10.79/MAZZON 10.87/ATTINA 10.89/ JULIEN son fils 10.92)
P OUDOT a fait progresser COLVIL DE 10.78 en espoir 1 à 10.48 en senior 1
M THOMAS au lycée sports études de Bar le duc a hérité de GUY (10.3 man en cadet et 10.52 en junior 1 , initié par Ollivier à TOUL , puis Guy, à partir de junior 2 a stagné et régressé malgré le renfort de Hazo et il a renoncé précocement, face aux blessures répétées). .
G BARTHEL a fait progresser SILLAH en junior (formé jusqu’en cadet en Sierra Leone transmis à HAZO avec qui il a couru en 10.58 à 20 ans)
M AVERITCHEV a fait progresser KOFFI/10.65 mais pas GROSJEAN sur 100 en senior que P SCHULER a détecté et initié jusqu’à 10.76 en espoir
J VIRY a détecté et perfectionné STARCK jusqu’à 10.80 en espoir
P RAGNI a initié et perfectionné TEDESCHI en club à Longwy de minime à senior (10.82) avant de suivre deux saisons SILLAH 10.94 et dix ans CLAUDEL, 10.83 en pôle
Il a en charge HALLAY depuis décembre 2003 en club et octobre 2007 au pôle.
Exemple du 100 m HOMMES
Un bon coach aide des athlètes à aller vers leur intervalle de confiance. L’intervalle de confiance se situe entre le record personnel de l’athlète et le niveau optimal de performance correspondant à son potentiel et à son environnement ET SURTOUT a son désir ou absence de désir de performance.
A LOS ANGELES/ PARIS/NANCY/ NEUFCHATEAU les records personnels des sprinters, leur environnement, sont différents, donc leur niveau optimal, les intervalles de confiance, aussi : les définitions du bon coach sont différentes. Ici et là.
Les étudiants sprinters admis à UCLA ou USC ont, en high school, au lycée, couru en 10.30 ou près de 10.30. Ces sprinters ont donc tous un intervalle de confiance sous10.30, performance ordinaire aux USA mais excellente en France ; les meilleurs sprinters des deux universités californiennes ont un chrono sous 10.10 dans leur intervalle de confiance, car ce chrono est un chrono apprivoisé par les coaches et les athlètes qui s’entraînent ou se sont entraînés sur ce genre de campus
LES BONS COACHES sprint à Los Angeles sont donc ceux qui accompagnent les meilleurs sprinters mondiaux, sous 10.10 ou les meilleurs sprinters universitaires US sous 10.20, et non ceux qui accompagnent un sprinter à 10.30, alors que, à l’Insep et en France, il suffit d’accompagner un sprinter à 10.30 voire 10.40 pour être reconnu bon coach sprint. .
Les sprinters admis à l’Insep possèdent en effet tous un record sous 10.50 ou proche de 10.50 ; ils ont tous un intervalle de confiance entre 10.50 et 10.30, mais seuls les meilleurs ont un chrono sous 10.10 dans leur intervalle, chronos rares en France et à l’Insep.
Quatre athlètes l’ont démontré en un quart de siècle..
POGNON a couru une fois sous 10.00, en 2005, avec des coaches successifs.
SANGOUMA a couru sous 10.10 avec des coaches successifs ..en 1990 et Morinière et Richard (ce dernier suspendu pour contrôle positif) encore avant, dans les années 80
Charpentier, Verzier, Urtebise, Berquier, Ontanon sont leurs coaches successifs principaux
Ces coaches ont accompagné d’autres sprinters performants, à 10.40, ils sont considérés avec d’autres coaches français comme de bons coaches sprint , surtout s’ils ont fait progresser plusieurs sprinters jusqu’à 10.40 et moins dont ils ont hérité à 10.50 et plus.
En Lorraine, et dans les autres ligues la définition du bon coach sprint est encore différente puisque la plupart des coaches héritent de sprinters débutants ou initiés , à plus de 10.80, plus de 11.00. Il suffit alors d’accompagner ces sprinters à 10.80, à moins de 11.00, pour être qualifié de bon coach sprint.
Deux exemples au pôle espoir du creps ces 10 dernières années.
COLVIL entré au pôle à 10.48 et HALLAY à 10.54 n’ont pas progressé sur 100 mais tous deux avaient ou ont le record de Lorraine dans leur intervalle de confiance.
COLVIL valait 10.78 à 20 ans et 10.48 à 23 ans /HALLAY 10.89 à 20 ans/10.54 à 22 ans
Avant d’entrer au pôle ces deux sprinters avaient donc déjà un bon coach antillais ou lorrain.
COLVIL a réussi 10.48 à 23 ans, avec trois coaches club successifs, puis, ne progressant plus, il est entré au pôle et a changé encore deux fois de coach, sans progresser non plus sur 100. mais Wen améliorant son record sur 200/21.60
HALLAY n’a eu qu’un seul coach, donc s’il ne progresse pas sous 10.54/21.44, ses records espoirs avant d’entrer au pôle, il devra chercher un meilleur coach ou bien il affichera les limites de son ambition, car un espoir qui comme lui a couru son premier 100 en junior, a atteint ses records espoirs avec moins de 100 séances par an compets comprises, possède assurément un intervalle sous 10.54/21.44
COLVIL était il limité à 10.48 ou bien, dans un autre environnement, aurait il atteint un meilleur niveau ????
De ces deux hypothèses LA SECONDE apparaît la plus forte puisque, en LORRAINE, seul CERIL a couru sous 10.48 alors qu’en France des dizaines de sprinters qui ne valaient pas tous 10.48 à 23 ans ou 10.78 à 20 ans, ont couru en moins de 10.48.
Mais la responsabilité de ses coaches successifs dont aucun n’avait l’expérience de l’entraînement d’un sprinter sous 10.48, est partagée avec celle de l’athlète qui a « choisi » ses environnements et ses cinq coaches successifs aux Antilles, à Longwy et Nancy
De nombreux sprinters lorrains ont couru en moins de 11.00.
Certains parmi eux ont débuté modestement, en plus de 12.00 en cadet, plus de11.50 en junior, plus de 11.30 en espoir ; ils ont donc atteint leur intervalle de confiance en courant en moins de 11.00. Leurs coaches sont identifiés comme bons coaches.
D’autres sprinters ont approché les 11.00 voire couru en moins de 11.00 rapidement, parfois avant la fin de leur croissance ; ils avaient un intervalle de confiance à 10.80 et moins, et quand ils l’ont atteint en progressant par l’entraînement, ils ont fait de leurs coaches de bons coaches.
D’autres coaches lorrains n’ont jamais détecté ou perfectionné un seul sprinter à moins de 11.00, ou jamais fait progresser en espoir –senior, des juniors à moins de 11.00 ou moins de 10.80 .
C’est parfois le cas, non pas d’un coach, mais de tous les coaches qui se sont succédé dans un même club ou une même ville.
Donc en lorraine il suffit de
- faire progresser à 10.80 des juniors à 11.18 comme HALLAY ou des débutants encore moins rapides comme GUILLON/11.63,
- voire d’accompagner sous les 11.00 en espoir-senior, de jeunes sprinters qui ont débuté à plus de 11.50
pour être considéré comme bon coach
A Neufchateau et dans la plupart des clubs lorrains, sauf Forbach, Longwy, il n’est pas indispensable d’accompagner un athlète à moins de 11.00 pour être un bon coach sprint court
Un chrono proche de 11.00 peut suffire si le sprinter a progressé grâce à l’entraînement après la croissance donc en espoir –senior
POURQUOI SAUF FORBACH/ LONGWY/???
Parce que dans ces villes la détection, le perfectionnement, le recrutement de talents sous 11.00, voire sous 10.80 sont fréquents.
Thaon aussi, de Nicolle 10.58 à Claudel 10.83 possède un beau palmarès sur 100 hommes mais moins ancien, moins fourni, que ceux des deux clubs cités, et surtout moins faits maison car nicolle claudel et d’autres ont atteint leur top au creps, avec des coaches extérieurs au club. …
. .
De A.Meyer 10.6 manuel à J Choffart, de J.Bernard 10.4 manuel à Colvil , les forbachois et longoviciens, détectés ou perfectionnés au club, à moins de 11.00 voire moins de 10.80, se succèdent depuis des décennies, modifiant LA REPRESENTATION de la difficulté à courir sous 11.00, LA REPRESENTATION du bon coach sprint dans ces deux clubs..
LE BON COACH SPRINT A FORBACH ET NEUFCHATEAU n’a donc pas la même définition
Moins de 11.00, moins de 10.80, ou 10.53 ne sont pas des tâches équivalentes dans les deux villes, même si la distance de 100 M et le temps chronométrique se mesurent de la même manière, même si la technique biomécanique, la physiologie de l’effort sprint, la méthodologie de l’entraînement, le stress compétitif, sont partout identiques.
Le bon coach choisit un environnement, en adéquation avec ses objectifs, et fixe le bon intervalle de confiance.
A NEUFCHATEAU et dans la plupart des clubs lorrains et français, 11.00 est un objectif de qualité : fixer un objectif sous 10.80 à un sprinter, est rare, alors qu’à Los Angeles ou l’Insep il est exclu de fixer un objectif à plus de 10.30.
Au pôle espoir il est impossible de fixer un objectif à 10.80 puisque ceux qui y sont admis valent moins de 10.80 en arrivant ou bien ont cet objectif plancher.
Au centre régional, les sprinters à plus de 11.00 sont admis mais le CTS et les référents sprint de l’ETR visent pour eux moins de 11.00 ou les orientent vers une autre discipline
Comment déterminer le bon intervalle de confiance, comment décider de maintenir un sprinter sur 100 ou l’orienter vers une autre distance ou discipline ?
IL N’Y A PAS DE REPONSE ABSOLUE / PAS DE THEODICEE c'est-à-dire pas de justification théorique à la compétence de l’entraîneur qui peut bénéficier du privilège de la bonne rencontre avec un athlète performant ou du privilège d’occuper un poste d’entraîneur qui favorise de telles rencontres.
Mais le hasard de la bonne rencontre ne suffit pas, et être nommé à l’Insep non plus, puisque si Urtebise y a hérité de Sangouma, Ontanon y a trouvé et perdu Pognon,
Ce n’est pas à l’insep que les coaches antillais ou Verzier ont détecté ou perfectionné Morinière et Richard
Les bons coaches émergent et répètent avec le temps les bons choix ; ils se distinguent des coaches ordinaires car ils savent et osent énoncer des objectifs ambitieux, inscrits dans des intervalles de confiance réalistes, vers lesquels ils orientent les athlètes.
Hallay a un objectif sur 100, il connaît son intervalle de confiance, il sait ce qu’il doit faire pour y parvenir .Depuis le premier 200 de sa vie, programmé et couru en 22.32 à 20 ans, au meeting de Yutz 2004, il sait qu’il dispose d’un potentiel pour courir, sans s’entraîner, ni bien ,ni beaucoup , ni longtemps, un 60 en 7 sec et les 40 DERNIERS METRES d’un 100 en moins de 4 secondes,
Avec un entraînement progressivement et correctement surchargé, pendant plusieurs saisons, il peut courir les 40 DERNIERS METRES en plus ou moins 3 SECONDES 50 après être passé en nettement moins de 7 au 60 ;
Depuis son premier 60 en 7.29 en décembre 2003, son premier 60 sous 7.00 en janvier 05, son premier 60 en 6.87 en janvier 07, il sait comment il peut atteindre 6.80/ 6.78/6.77/6.76/6.70, il sait que les chronos des meilleurs sprinters lorrains sont dans son intervalle de confiance ….. mais il sait aussi qu’il ne fera guère mieux, en Lorraine, sans stade couvert , sans coach professionnel expert, sans partenaires d’entraînement ambitieux.
Il a longtemps été en désaccord puis en débat avec son coach, sur son intervalle de confiance et sur l’itinéraire à suivre pour y parvenir, mais la dyade a fini par trouver des compromis d’ambition, de fonctionnement. Son coach n’ayant jamais entraîné de sprinters à moins de 6.87/10.54, Hallay prend un risque en lui faisant confiance
L’intervalle de HALLAY se situe entre son record personnel (10.54 en espoir) et une performance sous le record de lorraine actuel (10.43) mais cet intervalle exclu des performances qui nécessiteraient de la part de l’athlète, du coach et de l’environnement, plus d’aptitudes, plus de savoir être coach, plus de stimulations, tous ces « plus » qui manquent, ici et maintenant en Lorraine, mais qui existent à PARIS ou LOS ANGELES
A Paris et Los Angeles il y a des compétences et des infrastructures supérieures, il y a aussi des coaches et des partenaires généreux et chaleureux , ou simplement sympathiques et aimables, ou froids,distants, égocentrés…COMME EN LORRAINE
Les athlètes ambitieux savent choisir le bon environnement, le bon entourage, les bons coaches, et les coaches ambitieux savent aussi choisir leur environnement et leurs athlètes ….
Le stade couvert de Metz modifie un des paramètres de la réussite de HALLAY
L’intervalle de confiance de GUILLON n’est pas encore établi.
LENARD est un coach trop savant et trop expérimenté pour fixer un objectif trop précis à un débutant ; seule la borne inférieure est connue, 10.80; la trajectoire espoire de l’athlète, le travail d’élaboration auquel le coach se soumet, permettra de situer la borne supérieure, manquante pour l’instant, et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir
La différence de record personnel et la différence d’environnement, interdisent de confondre les intervalles de confiance des deux meilleurs sprinters lorrains.
RAGNI et LENARD le savent et collaborent entre eux et avec DAL BON afin de créer un environnement favorable aux progrès des DEUX athlètes.
Les autres sprinters lorrains qui ont récemment couru entre 10.80 et 11.00 sont identifiés et on sait pourquoi ils en sont (pour l’instant ?) restés à ce niveau
STARCK/10.80/CLAUDEL 10.83/ATTINA 10.89/CHOFFART 10.92/sont, étaient, décathloniens ou sprinter long-hurdler 4H
Ils ont choisi de ne pas se centrer sur les progrès en sprint court afin d’optimiser ( ?) leurs progrès dans d’autres secteurs de l’entraînement, pour briller en déca et sur 400/ 4H
Mazzon 10.63/Grémillet 10.77/ sprinters courts spécialistes, ont-ils atteint leur intervalle de confiance ? leurs records sont ils en adéquation avec leurs aptitudes, leur niveau d’investissement, leur environnement choisi ou subi ???
La réponse affirmative est possible car leurs chronos sont très respectables en Lorraine ; l’environnement que tous deux ont « choisi » de rejoindre ou de conserver ne permet pas à des sprinters qui ont atteint comme ils l’ont fait 10.63/10.77 de faire nettement mieux.
D’autres sprinters comme ZDUN/ FOURNIER/CHOQUERT n’ont pas à ce jour, couru en moins de 11.00, en sont restés à 11.09/11.10, un niveau correct mais ordinaire en Lorraine, atteint ou dépassé par des sprinters débutants.
ZDUN qui a débuté plus tardivement et plus modestement que FOURNIER/CHOQUERT a bénéficié d’un environnement favorable en croisant LENARD ; des trois il est celui qui a le plus progressé, le plus optimisé son potentiel. Il a atteint son intervalle de confiance.
Les jeunes boschian, choffart yannick, marsal, custos, bireche ont en 2007 approché les 11.00 ; ils ont réussi d’entrée, à 20 ans ou moins, après une, deux, trois saisons d’entraînement, le record établi par ZDUN en senior. Ils ont donc tous les cinq un potentiel initial supérieur, à celui de ZDUN : un chrono entre 10.80 et 11.00 est dans leur intervalle de confiance, s’ils croisent un LENARD et un « top des potes »
Y Choffart peut faire 10.80 en espoir, comme Starck, en privilégiant le déca ; les quatre autres peuvent aussi faire 10.80 en espoir comme Guillon ou plus tard, en senior, mais cela ne leur ouvrirait pas obligatoirement le même intervalle de confiance car, d’une part le thionvillois a réussi 10.80 plus rapidement qu’eux, d’autre part il dispose d’un environnement plus favorable (coach et partenaires d’entraînement plus performants)
Pour faire 10.80 ou moins en Lorraine il y a donc deux itinéraires possibles.
1/ réussir ce chrono en une-deux-trois-saisons cadet- jun- espoir, avec n’importe quels environnement, entraînement, coach et partenaires, c’est possible y compris pour des non spécialistes sprint court.
2/ réussir ce chrono en s’entraînant longuement et de manière experte, jusqu’ en espoir et senior, sans valoir obligatoirement moins de 11.00 en cad-jun-espoir, c’est aussi possible MAIS réservé à des sprinters courts spécialisés, qui s’entraînent au pôle du creps ou avec un coach expert, ayant déjà entraîné des sprinters de ce niveau, et entourés de partenaires d’entraînement stimulants.
Tous les sprinters lorrains à 11.10 et moins sont suivis, depuis plusieurs saisons pour certains ; on connaît leur progression, leur projet de carrière en sprint court ou dans une autre discipline ou leur absence de projet, on sait si leur projet athlétique est en adéquation ou non avec leur projet formatif ou professionnel, on sait quel entraîneur, quel club, quelle structure d’entraînement, quels partenaires d’entraînement, ils ont décidé de conserver ou de quitter donc…. la marge d’erreur est très faible.
Si l’un deux a un intervalle de confiance à 10.43 ou 10.80, la LLA le sait rapidement.
La probabilité forte est que l’un des SIX juniors-espoirs lorrains actuellement entre 10.80 et 11.10 hisse son seuil d’aspiration, soit au niveau de Hallay c a d sous 10.54, soit au niveau de Mazzon/Gremillet c a d entre 10.63/10.77
L’un des six, pas les six, car la compétition va favoriser et stimuler le ou les plus performants et décourager les autres.
2008 confirmera ou infirmera ce que nous savons depuis 2007 : Guillon est le mieux placé des six pour l’un ou l’autre itinéraire, s’il poursuit sa carrière en senior.
Quand l’intervalle de confiance est établi, le bon coach programme l’entraînement, l’environnement, le niveau d’investissement.
Pour HALLAY l’accent a été mis en 2008 sur un accroissement de la charge de travail et du niveau d’investissement mais aussi sur une collaboration renforcée entre trois coaches qui pourrait déboucher sur UN RAPPROCHEMENT entre trois groupes d’entraînement qui profiterait aussi à GUILLON/IBANEZ
Pour Y CHOFFART suivi par son cousin julien, 10.80 est un chrono forbachois apprivoisé qui est dans l’intervalle de confiance d’un décathlonien de son niveau.
Pour BOSCHIAN/ MARSAL un effort a été fait en 2007 par le comité 57, la ligue, le cts et les entraîneurs ETR (DAL BON/LENARD) pour entourer leur coach club BARTHEL, invité en stages ligue avec ses athlètes, en colloques, en réunions ETR.
Efforts réduits à néant par le départ anticipé de Barthel en 2008 et la décision du club A2M de confier Boschian Marsal à un entraîneur en formation, sans diplôme, sans expérience, sans lien avec l’ ETR, ce qui éloigne d’un suivi ligue profitable à la réalisation de chronos sous 10.80 qui sont dans l’intervalle de confiance de Boschian.
Marsal est comme Guillon trop novice pour que son intervalle soit précisément énoncé ; les résultats de 2008 nous éclaireront.
Pour CUSTOS sprinter-sauteur entraîné par FRED IOLA, troisième sauteur en longueur lorrain de tous les temps, éducateur sportif municipal, avec une part de son emploi du temps professionnel consacré à coacher JESSE, mais sans expérience avec des sprinters sous 11.00, une solution a été envisagée de rapprocher ponctuellement ou régulièrement la dyade du centre régional et de l’ETR mais elle n’a pas abouti et JESSE s’est éloigné des stages ligues, fréquentés depuis 2005
Ses chances d’atteindre son intervalle de confiance s’en trouvent affectées.
Pour BIRECHE son coach CISC0 GONZALES est destinataire des commentaires de l’ETR dont il est lui-même membre, donc il sait que KARIM a un intervalle de confiance qui mérite une orientation vers le centre régional ou le pôle, en fonction des résultats 2008 et…. des aspirations de l’athlète.
Isolé à Neufchateau, avec un entraîneur spécialiste des lancers, sans expérience avec des sprinters performants, sans partenaires performants, KARIM réduirait considérablement ses chances d’atteindre son intervalle de confiance.
CHACUN / CLUB/ COACH /ATHLETE/ RESTE LIBRE DE SES CHOIX MAIS LE CHRONO EST UN JUGE DE PAIX SANS FAIBLESSE ; il suffit de lire les bilans annuels ou tous temps pour savoir , pourquoi , comment , on court en 10.43/10.80/ moins ou plus de 11.00 en lorraine.
A Forbach Julien Choffart, avec 10.92, est derrière Dal bon,Mazzon,Grosjean, Depauly, Meyer, Attina, P et E Gonigam entre autres sprinters performants ayant porté le maillot du club, alors que dans l’histoire de la ville voisine, Sarreguemines, aucun sprinter n’a été détecté ou perfectionné, pour atteindre ce niveau .
Vincent Vermuse, 17° lorrain de tous les temps sur 100 m, recordman de l’ ASSA, initié par son père au lycée de Sarrebourg, a atteint 10.74 à 21 ans en 1992, en s’entraînant avec Labridy pendant ses études à Nancy, puis en est resté là.
Labridy , qui outre Vermuse, a coaché un temps, Sillah et Bombarde, 9° et 14° lorrains de tous les temps sur 100.
La référence au hasard ne résiste pas à la consultation des bilans. Les entraîneurs lorrains capables de faire progresser un sprinter sous 11.00 sous 10.80 SONT IDENTIFIES.
La ligue le sait, son devoir est d’en informer les clubs et les athlètes pour qu’ils puissent prendre leur décision librement, mais en connaissance de cause.
100M
CONSULTONS DONC LA LISTE DES MEILLEURS COUREURS
Les deux meilleurs lorrains sont des antillais qui sont arrivés en lorraine avec des records personnels impressionnants, surtout CERIL ; cela n’ôte pas le mérite du cts HAZO, ni de coach OUDOT, qui les ont accompagnés un temps, pour faire 10.43/10.48 mais cela réduit leur influence sur la carrière des athlètes qui ont eu, avant eux et après eux, d’autres coaches.
Dans cette catégorie antillaise nous rangerons les deux africains SILLAH/KOFFI qui eux aussi sont arrivés avec des chronos respectables mais qui ont progressé le premier à 10.58 avec Barthel puis Hazo, le second à 10.61 avec Averitchev puis Hazo ,
DUFERNEZ / BRIGE venus eux aussi d’une autre ligue peuvent être classés dans cette catégorie de sprinters venus d’ailleurs.
Seconde CATEGORIE celle des cadets-juniors ( Guy 10.52/Lecerf 10.72/Angelie 10.76 ont tous les trois réussi leur record personnel en début de carrière et avec plusieurs coaches successifs parmi lesquels on trouve des cts HAZO/ BOILLEY et le responsable du lycée sports études de Sarrebourg, Alain VERMUSE, qui a aussi initié Losson avant son départ en ALSACE et son fils Vincent , perfectionné par Labridy/10.74
DIDI a aussi accompagné pendant ses études à Nancy le vosgien Bombarde ( 10.5 manuel en espoir ) et d’autres sprinters à moins de 11.00
J .BERNARD, autre junior, a réussi 10.4 manuel puis a quitté la lorraine
Alain VERMUSE a réussi 10.40 SEMI ELECTRIQUE à 26 ans après avoir utilisé les services de nombreux coaches non lorrains.
DAL BON, forbachois, 10.53 en espoir et le thaonnais DUPUY 10.74 à 31 ans prouvent qu’il n’y a pas d’âge pour courir vite mais ces deux excellents sprinters ne se reconnaissent pas de coach .
NICOLLE thaon puis lycée sport études de remiremont ( Bady) a progressé ensuite à 10.58 en espoir avec le cts HAZO , qui a aussi eu un temps sous sa responsabilité DUFERNEZ 10.60 thaonnais d’adoption, qui est arrivé en lorraine à 10.42, avec deux coaches successifs, son père et J Verzier .
Brige,10.61, sauteur en longueur, un chti passé par paris est venu s’entraîner au sports études de Remiremont avec Bady, avant passer entre les mains de BORD le cts, puis PROST coach des sauteurs à l’insep .
Nous en sommes à quatorze MEILLEURS SPRINTERS LORRAINS qui ne sont pas véritablement des « productions » de l’entraînement de coaches lorrains et à SIX (nicolle, bombarde, losson , vincent vermuse , grosjean, depauly, starck) qui ont été détectés, perfectionnés par des coaches lorrains successifs, mais qui n’ont pas progressé en senior en lorraine..
GREMILLET a atteint 10.77 à 23 ans avec plusieurs coaches lorrains dont CERIL/ je ne connais pas l’itinéraire de CAVELIUS/10.78 en 1985
Les carrières du senior HALLAY que j’accompagne depuis ses débuts en décembre 2003 et de l’espoir GUILLON qui a débuté avec LENARD en 2007, sont en cours
LES BONS COACHES LORRAINS DE COUREURS DE 100 M MASCULIN SONT IDENTIFIES
LES CTS HAZO/RAGNI /LES RESPONSABLES DES LYCEES SPORT ETUDES ET DE LA FAC DU SPORT BADY/ A. VERMUSE/LABRIDY ont accompagné une deux ou trois saisons, rarement plus, PLUSIEURS sprinters, qui ont eu, avant et ou après eux, d’autres coaches
JM CHOFFART est le seul coach club qui a produit plusieurs performers sur 100 (DEPAULY 10.79/MAZZON 10.87/ATTINA 10.89/ JULIEN son fils 10.92)
P OUDOT a fait progresser COLVIL DE 10.78 en espoir 1 à 10.48 en senior 1
M THOMAS au lycée sports études de Bar le duc a hérité de GUY (10.3 man en cadet et 10.52 en junior 1 , initié par Ollivier à TOUL , puis Guy, à partir de junior 2 a stagné et régressé malgré le renfort de Hazo et il a renoncé précocement, face aux blessures répétées). .
G BARTHEL a fait progresser SILLAH en junior (formé jusqu’en cadet en Sierra Leone transmis à HAZO avec qui il a couru en 10.58 à 20 ans)
M AVERITCHEV a fait progresser KOFFI/10.65 mais pas GROSJEAN sur 100 en senior que P SCHULER a détecté et initié jusqu’à 10.76 en espoir
J VIRY a détecté et perfectionné STARCK jusqu’à 10.80 en espoir
P RAGNI a initié et perfectionné TEDESCHI en club à Longwy de minime à senior (10.82) avant de suivre deux saisons SILLAH 10.94 et dix ans CLAUDEL, 10.83 en pôle
Il a en charge HALLAY depuis décembre 2003 en club et octobre 2007 au pôle.
1 commentaire:
Très intéressant
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