mardi, février 18, 2014

CLUB ELITE






L’éviction –réintégration   rapide de PAULINE LETT   après l’’exclusion de BRAHIM RAGGUI fait couler de l’encre et alimente  les conversations au bord des pistes.
Les explications sportives sont irrecevables , les explications   disciplinaires sanctionnant un BRAHIM  ne respectant pas les règles  de bienséance ,  qui  imposent des présences et des réponses aux convocations , ne    tiennent pas non plus en raison de la brutalité de la décision.


Cette répétition de décisions discutables après d’autres 
  ( exclusion   pour un an  de  IMAAD  HALLAY   après une saison 2009  à 10.48   trois fois et avant   une 2010 de   titres et records  //  athlètes  élus   pour une saison ou plus membres du club Elite  n’ayant  pas  atteint  le niveau d’autres athlètes ignorés) 
  n’est pas seulement  du à un  manque de compétence ou de discernement, ni  à des arrières pensées mesquines , qui   sont sans doute  une partie de l’explication ;  une autre cause  réside dans la définition et l’objectif du club Elite .

Avant le club ELITE, un club Lorraine initié par Michel Digiannantonio , financé par la ligue,  permettait   à des athlètes   phares  de la ligue,   d’accéder  à des meetings lointains, sans frais ni pour eux- mêmes  ni  pour leur club
 Les organisateurs de  ces meetings  ne prenant en charge  que les meilleurs athlètes  nationaux   à l’exclusion des meilleurs régionaux.

La ligue organisait en sus, à ses frais,  des déplacements voire des hébergements groupés pour  les championnats de France jeunes qui évitaient bien des soucis et des dépenses aux clubs.

LA LIGUE  organisait encore des stages aux Antilles  pour  une dizaine de leaders  confirmés et leurs entraîneurs  et en Italie ou dans le sud de la France pour des dizaines d’autres  plus jeunes  mais supposés disposer  d’un potentiel à partir du moment où il se qualifiaient pour un championnat de france jeunes. 

Peu  à peu  les  offres de meetings  primés y compris régionaux  se sont accrues et les clubs se sont organisés pour  y  inviter ou  y  faire  participer  leurs  athlètes leaders régionaux ;

 Les  clubs se déplacent  désormais  aux championnats de  France   de manière  autonome  donc  plus confortable  mais  à leurs frais  sans  les remboursements  ffa  de jadis ,sans aide  de la ligue.

Les  stages LIGUE  à  l’île Maurice ou dans le sud de la France  ont disparu  faute de moyens financiers ou de volonté politique  ?  faute de concertation entre clubs   organisant leurs stages  et   les cts  ou entraîneurs  de L’ETR    organisant ceux de la ligue ?   faute de candidats compétiteurs moins nombreux , ?  submergés par les adeptes de l’athlétisme loisir – jeunes- vétérans –autres  publics ?

La   ligue  consciente des besoins ou des demandes ou des désirs  des meilleurs athlètes, des ressources limitées  des clubs,   et des siennes propres,  a  donc décidé  dans les années 2000 de relancer un club  ELITE  mais aussi de créer  LA COUPE DE LORRAINE , de doter  SARRE LOR LUX  avec dès le départ un double  objectif :  récompenser les meilleurs athlètes,  trouver des nouveaux partenaires.

Mettre en vitrine  les meilleurs lorrains  devait

-           les motiver, en motiver d’autres  à s’investir pour  en faire partie  
-           mais aussi mettre en évidence  une  politique de développement d’un athlé perf régional  entre l’athlé haut niveau fédéral et l’athlé  pour tous. des clubs

Au départ  il y avait donc un intérêt commun ; les meilleurs athlètes, leurs clubs, la ligue devaient profiter ENSEMBLE des performances des leaders.

MAIS TRES VITE EST APPARU  UN PROBLEME  POLITIQUE :  les meilleurs lorrains étant très  peu nombreux et presque tous issus de quelques clubs voire quelques  coaches , la majorité   des autres   dirigeants,  clubs ,  coaches, athlètes ,   ont fait frein , plaidant  pour un  élargissement  à  20 /30  membres du club Elite , ce  qui a modifié l’identité de cette sélection et  accru les problèmes  pour choisir les athlètes , car à l’évidence   il n’y a  ni 30 ni même  20  lorrains de dimension nationale  qui  ont besoin  d’être  professionnalisés , même à temps partiel ,  pour réussir  des performances valant  qualification r aux France elite  ou nationaux .

Comment dès lors  bien choisir sans se tromper ?  

Pas de problème pour  les quelques internationaux seniors  voire la dizaine  de lorrains assurés  bon an mal an , soit de franchir les séries  ou les concours  de qualification   aux  France elite ,  soit  de participer  aux France Elite, après décision de la ffa  de réduire  à  12/16  LE NOMBRE DE QUALIFIES PAR EPREUVE  ?

Mais pour les autres lorrains moins performants ,  plus jeunes,  avec un projet encore en gestation  COMMENT SAVOIR  si le cadet – junior ou  le débutant tardif  à moins de 11 au 100  est destiné au record de lorraine à 10.39 , aux France  ELITE  à  10.65 , ou  à stagner à des niveaux moindres   qui depuis un demi siècle sont  des performances accomplies en  Lorraine sans aucun dispositif d’aide à la performance.

Après  des choix que le terrain n’a pas validés,  la raison a prévalu et le nombre de membres  du CLUB  ELITE  s’est resserré de trente à 15    mais il restait  des partisans  de l’ancienne formule  qui  voyaient dans le club elite un encouragement  en vue de performances à venir,  plus qu’une récompense de performances  déjà  réalisées  ouvrant des perspectives  de performances nationales seniores ?

Bouabdellah  TAHRI voire  Hakilm BAGY  ont  eu beau accepter  l’idée d’être des parrains  non indemnisés du club  Elite , en échange  d’un gain d’image lié à  une médiatisation  forte de leur parrainage ,  les rangs  des  opposants   restaient fournis  et ont réuni   , ceux  qui   considèrent que trop d’argent est distribué par la ligue  à quelques uns ,  et ceux qui pensent que la ligue ne  récompense pas assez , que  les montants des aides sont   insuffisants ,  y compris en cumulant stages ligue  gratuits,  gratuité ou aides  à l’hébergement  et  au  suivi  du pôle  espoir,  club elite,   grande  région ,  coupe de lorraine, avec là encore  des débats pour  ouvrir ou fermer la liste  des lauréats ,.

Impossible de trouver un compromis entre les défenseurs du bénévolat  et des efforts gratuits, ceux   qui acceptent un saupoudrage   touchant un grand nombre d’athlètes y compris jeunes,  et les partisans de la professionnalisation  qui commence avec  la distribution  d’enveloppes après une compétition ou une saison  mais ciblée sur un niveau de performance réservé à quelques uns

A partir de quel niveau de performance  et d’investissement  est il  légitime d’ajouter à la médaille une prime sonnante et trébuchante ,  voire un salaire déclaré. , équivalent à un temps partiel ou plein. ?  

 La ligue sait   par discipline  quelle  perf n’a été atteinte  en Lorraine que par des professionnels à temps plein  ou  partiel , quelle perf a été atteinte par des athlètes totalement amateurs , donc   elle connait  le seuil  à atteindre , l’intervalle de confiance à  exiger, pour  faire partie du club Elite 

ET s’il  Y A UN PROJET A  VERIFIER  AVANT d’être admis  il  y en a un aussi  avant d’être  exclu

Le  dernier point  DE DEBAT  est   donc  bien  celui du suivi de l’ELITE LORRAINE ;  il est  clair qu’un partenariat doit engager deux parties ET NE CONCERNER QUE LES ATHLETES  qui  jouent le jeu   et s'inscrivent dans   PROJET  haut niveau national  toutes catégories    qui  ne peut être que pluriannuel  

 Ce projet  ne peut s’envisager saison par saison ; un sprinter qui quitte un environnement pour aller vers un meilleur  au plan  technique et professionnel,  une  heptathlète  de 22 ans  qui choisit  de se spécialiser  en longueur-haies   après que   tous les spécialistes lui  ont répété   où ’un projet perf est plus accessible pour elle  , ne peuvent pas être exclus  d’une sélection où ils ont été admis quand ils étaient moins performants , surtout   avec  une  exclusion  mise en œuvre sans  droit à la parole.


Le projet  sportif  n’est jamais totalement  prédictible   mais  depuis que  l’idée du club Eliite   à  10/15   est admise largement   et vérifiée sur le terrain, les répétitions d’erreurs  attestent que ce n’est pas l’idée mais sa mise en œuvre qui doit être revisitée.

MERCI  aux deux relecteurs 


10 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne comprend pas pourquoi la ligue met dans le club élites ou aide des athlètes comme tahri etc...qui n'ont pas besoin d'aide vu qu'ils ont un suivi FFA, et je parle même pas des sponsors! Faudrait qu'ils se remettent en question et aider les athlètes qui en ont vraiment besoin.....apporter une évolution rapide!!!!

entraîneur monstre de sport a dit…

OK ENTAMONS LE DEBAT

QUEL NIVEAU DE PERF peut selon vous être atteint sans aucune aide sauf celle du club

avec une aide annuelle faible comme celle que reçoivent actuellement les lauréats ligue ( club elite , coupe de lor, grabde region meetings regionaux primés)

avec une aide supplémentaire plus importante mais limitée à une prise en charge de frais de déplacement ou de stages ou de matériel ou d'hébergement au creps ou en pôles ou à l'insep

avec un temps de travail partiel mais payé 100%

EN étant PROFESSIONNEL donc salarié pour faire de l'athlé avec des soutiens publics privés et des primes de participation ou de performance


Anonyme a dit…

c'est comme ragni : faut arreter de critiquer quand on n'y connait rien.
thari est au club Elite : c'est super de pouvoir utiliser son nom alors qu'il ne recoit rien de la ligue...
let et ragui qu'ont-ils fait la saison passee ?
regardez les bilans et les résultats des championnats de france elite et dites moi ou vous les voyez.

entraîneur monstre de sport a dit…

RAGGUI en 2012 sa PREMIERE SAISON FFA COURT EN 6.84/10.65/21.79i /21.80

il change de club et de coach pour un autre environnement selon lui plus porteur

la LLA le met dans le club Elite 2013 plus sur son projet que sur les résultats 2012 excellents pour un débutant mais moyens par rapport à ceux des meilleurs sprinters lorrains HALLAY CERIL COLVIL SILLAH DAL BON ......

en 2013 RAGGUI progresse à 6.81/10.63/21.77i/21.58 et fait savoir qu'il change encore de coach pour aller vers un environnement plus performant
il est exclu du club elite 2014

Pauline LETT réussit 3822/5308 en 2012 et accède au club elite ; son coach fait savoir qu'il a ocscience des Limites de son athlète en vitesse hauteur
lancers pour un projet hepta et de l' intervalle de confiance en longueur haies souligné par tous les experts
deux disciplines indiquées pour DES ATHLETES moins rapides sur le plat que les sprinteuses quand on possède la fréquence de Pauline

2013 est une année capeps
pauline évolue vers longueur haies , bat ses reccrds sur 200 en salle et sur 100 HAIES , ce qui valide l'hypothèse du projet long haies
elle est exclue pour 2014 alors


que dès décembre 2013 elle apporte la preuve que son choix de carrière est judicieux
elle est réintégrée c'est une bonne décision


Anonyme a dit…

parce que les coachs ont des grandes gueules il faut mettre les athletes dans le club elite ?
dans notre sport on ne peut pas tricher : les athletes font des performances ou ils n'en font pas
l'an dernier ils n'en ont pas fait la sanction tombe c'est normal
il y a sans doute d'autres athletes de leur niveau et qui ne sont pas au club elite mais eux ont la chance(ou plutot la malchance dans ce cas) d'etre entraine par des coachs plus respectueux des institutions et moins nombrilistes que d'autres

Anonyme a dit…

Dans le cas de Pauline Lett, elle est juste sélectionnée en équipe de France A depuis 2 ans. Je ne pense pas qu'il faille douter de sa place au CEL.

Anonyme a dit…

10ème perf au pentathlon et en équipe de france : il y a que dans cette discipline que l'on voit ça.
faut arreter vos delires.
c'est comme si au foot tu selectionnais le 10ème choix donc des joueurs de ligue2 ou de national.

Anonyme a dit…

De toute façon, il me semble que la saison en salle ne rentre pas en compte pour le club Elite.
Sinon il manquerait beaucoup de qualifiés Elite...

Anonyme a dit…

Les performances, rien que les performances.

C'est vrai un privilège que l'on ne voit qu'en épreuves combinées ces matchs en équipe de France.

Bertheau n'a jamais eu de sélection en équipe de France A pourtant elle s'est qualifiée aux championnats d'Europe espoir et a donc un tout autre niveau que Lett qui n'a pas réussi cette prouesse la saison passée alors qu'elle était espoir.

Donc respectez les critères et ce sera très bien.

Anonyme a dit…

C'est vrai j'avais déjà remarqué que les meilleurs en épreuves combinées ne faisaient pas les championnats de France et les matchs en équipe de France.

C'est dommage car cela dénature cette belle discipline. Ca n'enlève en rien les belles performances de Pauline, mais elle va vite se rendre compte que ça va être beaucoup plus compliqué de faire une finale aux championnats de France Elite estival ou d'avoir une sélection en équipe de France.