samedi, avril 27, 2013

suivi du 100 HOMMES



Après avoir frappé à la porte de Guénange  le club le plus proche de son domicile, HALLAY  débute à  METZ  en 11.19 en juin  de la saison jun 2 /2003/ il court en 11.92 en septembre, commence à s’entraîner à partir de  décembre 2003, au centre régional du creps,  après un  contact  sans suite avec les  pttn ;  premier  60 à 7.29 en décembre,  dernier  à  7.04  en février puis  l’été  10.89/21.98.

Espoir 2  10.80/21.90.
Espoir 3/10.54/21.44/  puis 10.39 à 26 ans et 21.04 à 27 ….sans jamais faire mieux que 6.82 sur 60
Imaad a  t-il optimisé sur 100/200 sa vitesse sur 60/ 6.82. 
Aurait  il du ou pu s’entraîner mieux ou plus ?  On ne le saura jamais.


CERIL  court en 10.68 en  junior aux  ANTILLES  et 20.97 en espoir  dans une université américaine, puis  vient s’installer  en senior, maître nageur à  à EPINAL .Il atteint 10.43  à 25 ans puis 6.70 sur 60 à 26 ans ,  mais sans dépasser 21.62 en Lorraine, sur 200 à 27 ans .
POURTANT  6.70 suffit largement pour faire mieux que 10.43/21.62  surtout quand on part de 10.68 en jun et 20.97 en espoir.

COLVIL débute à 10.78  en junior aux Antilles, arrive en Lorraine en espoir, court deux fois en 10.48  à 23 ans dont une fois vent nul, avec  6.76 sur 60, sans dépasser 21.60 à 27 ans ; le raisonnement pour Ceril vaut pour Colvil et pour les quatre  cas suivants

Eric GUY  débute  en cadet et réussit 10.52 en  J1/ 21.24 et  6.78 sur 60  en J2 puis stagne, régresse et disparait.
Serge DAL BON  débute  à 10.6 m en cadet, progresse à 10.53 en J1, à 6.94/ 21.06 en E2 puis stagne et régresse malgré  des 6.5/ 10.2 manuel s,  à 23 ans, jamais confirmés électriquement.
Thierry NICOLLE apparait en junior à 5.97 sur 50, progresse à 6.77 sur 60/10.58 sur 100, à 20 ans, puis stagne régresse et disparaît

Bruno DUFERNEZ arrive en Lorraine en sénior avec des pb 10.42/21.64 réussis à 25 ans ; il stagne et régresse  à 10.60 à 27 ans,  mais ce cas est différent puisque DUFERNEZ   était  au départ moins « doué » que les quatre lorrains sus cités ; 10.75 en jun / 10.52/21.65 à 24 ans , il a fait mieux qu’eux  sur 100  sans être aussi  rapide sur 60 : c’est un exemple à méditer  pour les sprinters à  10.75 qui progressent lentement à 10.52 , peut être en raison de chronos moyens sur 200 ? qui témoignent  d’un suivi trop centré sur des efforts courts ?

A  plus de 10.60 les purs sprinters courts sont concurrencés par des sauteurs en longueur comme BRIGE ou des sprinters longs comme SILLAH  (tous deux 10.61) ou KOFFI OURA (10 .65)

Ce niveau est donc accessible

soit à des juniors un peu moins précoces que jacky bernard-  guy –dal bon –ceril – colvil – dufernez donc des juniors  entre 10.78 et moins de 11.00,

 soit à des espoirs -seniors  à plus de 11 en cad jun , plus tardifs  comme  vermuse- hallay qui  ont atteint leurs tops entre 25 et  27 ans .

Nous verrons avec RAGGUI  jusqu’où  des  débuts encore plus tardifs à 6.84/10.65/21.79 peuvent conduire  à 26 ans en 2013/27 en 2014 ou plus tard encore ?
    
Les chronos  manuels du junior 1  Jacky Bernard  en 1966  ( 6.6/10.4/ qui en restera là sans dépasser 21.8  sur 200 ) semi électrique de VERMUSE  ( 10.40)  et 21.3  manuel sur 200  à 26 ans en 1969 indiquent clairement que ce niveau est  devenu commun , un demi siècle plus tard .

Pourquoi ?  Comment ?   certains débutants, modestes, anonymes, à plus de 11.00,  courent  ils entre 10.39 et 10.65 entre 23 et 26 ans, pendant que d’autres débutants  à moins de 11,  voire moins de 10.80 en cadet  jun, stagnent à plus de 10.65 ?

La  précocité est une première réponse ; l’entraîneur est il sans solution quand il rencontre un cadet junior très précoce qui cesse  très tôt de bénéficier des effets de la maturation organique  pendant que les adversaires à maturation plus lente voire tardive, réduisent leur handicap ?.

Les cas  les plus connus sont ceux du RECORDMAN DE France CADET JAMAIN /10.43/  ou des  juniors lorrains GUY/ DAL BON/SOLA/7.03 en cadet/ PALMIERI  21.91 à 18 ans,  mais d’autres jeunes lorrains stagnent et régressent eux aussi  à des niveaux   encore plus communs que 7.03/21.91

Deux ex juniors performants  sont en cours de carrière

 BOSCHIAN/7.03/10.98/22.33 en junior,  a battu cet hiver  en senior son record sur 60/7.01   mais ses deux autres  pb résistent depuis 2008. C’est pour cet été ?
 ROMMING 10.91 en cadet/6.80 en jun/22.71 en E1  à amélioré cet hiver en E2 son pb 200 /22.43. Il est à un âge où toutes les ambitions restent possibles.

Ces deux cas sont à suivre car beaucoup de  performers précoces souffrent quand ils voient des  sprinters  qui couraient en plus de 7.03/6.80/10.43/10.53/10.91/10.98/21.91/22.33  en cadet junior, courir plus vite qu’eux  en espoir ou senior ( Fahchouch 10.87/Marsal 10.88 sont passés  en espoirs  devant ROMMING /BOSCHIAN  qui les dominaient en jun)  

L’ENTRAÏNEUR  peut difficilement  s’opposer à  la maturation organique précoce,  qui génère souvent une  demande forte de perfs immédiates de la part du jeune athlète et de l’entourage,  mais il peut  ne pas accentuer les effets de la précocité.

Pour cela il peut imposer au cad jun  la polyvalence sprint haies ou sprint sauts,  il peut privilégier le travail aérobie  et psychomoteur, neuromusculaire, en   conseillant la pratique d’autres sports  comme la danse , la natation ; il peut limiter  ou retarder  l’investissement  intensif  en musculation et  en séances lactiques, il peut freiner l’euphorie  prédictive en expliquant   le pourquoi et comment  des écarts entre les horloges chronologiques et biologiques ……et les moyens de ne pas tomber dans les pièges des perfs précoces.

Cas  du  meilleur jeune sprinter actuel , son coach  KACI  a  relu cette présentation.

Nacim  Fahchouch  cadet polyvalent,  a fait du sprint long et court, du demi fond ,des haies,  des sauts et  a bien réussi  en cadet  7.23/11.19/22.85/13M73 au ts

En  Jun 1  7.02/10.93/22.09/50.56I  EN SPRINT   tout en  poursuivant  une pratique   polyvalente  sur les haies (60H.400H ) en demi fond ( 1000) et sauts ( 6M52/14.04)

Non seulement la polyvalence n’a pas  nui  aux progrès  en sprint mais elle les a favorisés puisque aucun des autres  SPRINTERS  LORRAINS cadets à 7.23/11.19/22.85, ou  meilleurs ou moins bons que Nacim,   moins polyvalents  que lui, n’a progressé autant en sprint court 60/100/200. 

En  Jun 2  Nacim  abandonne les haies, les courses de  demi fond,  se centre sur sprint court et long  et triple avec  deux pb  sur 60/7.01   et 200/22.05. Pas  de pb  sur 400  depuis le 50.56i / pas de pb au triple, cette fois c’est clair l’orientation sprint court qui s’est dessinée en J1 se confirme en J2

Coach KACI    ne s’y trompe pas et  en E1  Nacim   réussit 10.87/21.83 vdf à chaque fois ; exit le triple sauf aux interclubs, exit le 400 avec  un petit  50.25. Le 800 en 2.04 confirme les limites lactiques   et le profil 100/200.

NACIM aura 21 ans en juin prochain ; son hiver E2 a été quelconque   mais à son âge on peut marquer un temps d’arrêt dans la progression. Il doit battre ses records 100/200 cet été

Il a déjà atteint en  espoir des performances que ni Sola, ni Palmieri  ni  Boschian , ni Romming , ni d’autres cadets  juniors à 7.01/10.93/22.05,  voire mieux ,n’ont atteintes  ; atteindra t-il les perfs d’autres  cadets jun plus forts que lui  (  ceril colvil guy dal bon)  ou  celles  de HALLAY, moins fort que lui sur 60/100/200  en jun  et  espoir 1 ?

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