lundi, avril 22, 2013

orientation des athletes


Des athlètes arrivent dans les clubs d'athlé avec des performances identifiées : ils  y viennent de leur plein gré ou ont été repérés lors d'une séance eps ou lors d'une compétition scolaire ou lors d'une course sur route. Parmi eux certains vont maintenir ce choix initial, d'autres vont le modifier en rencontrant un entraîneur.

D'autres  athlètes arrivent au club  parce que leurs parents, amis, les ont inscrits ou entraînés avec eux, ou après un événement ou une performance très médiatisés.

Quand l'athlète est jeune , pas de problème d'orientation car la polyvalence est conseillée, mais des minimes performers précoces comme  Tahri,Servius  ou Mertz hier, manuela Afane  aujourd'hui  ont des aptitudes tellement identifiées, cardio-pulmonaires  ou neuromusculaires, des préférences tellement affichées pour les sauts , le cross, le sprint, qu'il serait contre productif de contrarier leur désir de pratique spécialisée.

Le  plus souvent d'autres  débutants sont des performers  moyens  voire très moyens  et le travail du coach va  consister  à optimiser leur potentiel.

cas du  sprint - haies

Si l'athlète est jeune la croissance et l'apprentissage  technique  vont aider le coach .
Si l'athlète est un débutant qui arrive au club à 20 ans et plus, le coach ne peut plus compter sur la maturation organique ou presque plus;   l'apprentissage et le perfectionnement technique  font alors  partie de l'entraînement  qui doit amener des progrès.

En espoir les différences de maturation s'estompent et disparaissent donc le sprinter homme qui ne parvient pas à courir en moins de 7.00 , la sprinteuse qui  demeure à  plus de 8.00  doivent être orientés et idem pour les seniors débutants tardifs qui après deux ou  trois saisons  courent en plus de 7.00/8.00

L'observation des chronos sur 100/200 des sprinters à plus de 7.00/8.00  renseigne le coach.

Certains  masculins   LENTS sur 60,   sont capables de courir tout près de, voire  en moins de 11.00/ 22.00.   un essai sur 400  peut ou doit  alors   être tenté, mais sans urgence, et sans abandonner le projet des progrès sur 100/200 ......

Pour que cet essai  sur 400 soit concluant il faut que le coût-bénéfice soit évident.

 L'espoir ou le senior à plus de 11.00/22.00 doit faire rapidement moins de 50 et avoir un intervalle de confiance sous 49 pour que sa motivation soit plus grande que celle d'approcher 11.00/22.00 ou faire quelques centièmes sous ces barrières symboliques.

Mais parfois l'essai n'est pas concluant, le sprinter à plus de 11/22 court en plus de 50 

Sauf à s'être complètement trompé et avoir manqué les aptitudes aérobies  d'un athlète coureur de demi fond , il y a alors la solution des haies ou des sauts ou des lancers ou des épreuves combinées ou de la marche.

Débuter les haies TARDIVEMENT  en junior 2  , espoir , voire senior est tout à fait possible avec un athlète  sprinter qui stagne à plus de 11/22/50

Avec deux options haies hautes ou basses selon le degré de motricité , les caractéristiques anatomiques  et physiologiques de l'athlète.

VISER  le top lorrain sur les haies , une place parmi les 20 meilleurs hurdlers lorrains tous temps,  une qualification aux france national voire elite  SUR 110H/400H avec des performances très modestes sur 60/100/200/400 est possible 

PLUSIEURS LORRAINS ont atteint ainsi moins de 14.85/53.46

Pour le top lorrain  110H 13.52  et à fortiori  pour le podium lorrain 14.06 , il n'est pas non plus indispensable de courir en moins de 7.00/11.00 sur le plat , à condition d'expertise technique dans le franchissement 

A  défaut  de psycho motricité fine  il faut aller vers le 4H 

Pour le top lorrain  4H/49.80  ou le podium 50.36  il n'est pas non plus indispensable de courir vite (en moins de 7.00 sur 60)  mais il faut être capable de maintenir sa vitesse  sur 100/200/400 et courir en moins de 11/22/48

L'ex sprinter incapable de briller sur les haies hautes, incapable de courir en moins de 11/22 peut s'il court en 48/49 sur 400 plat atteindre 51/52 sur les haies basses, un niveau national.

l'ex sprinter qui stagne sur le plat et  sur les haies  peut choisir les épreuves combinées  les sauts les lancers, s'il  n'aime pas les efforts aérobies  du demi fond ou de la marche ;  à condition de  croiser un entraineur  combinard  ou sauts ou lancers.  

La même orientation peut être proposée aux  sprinteuses filles  avec encore plus de satisfaction possible sur des haies FEMININES;........ très basses ou dans les épreuves techniques moins denses . avec une concurrence moindre qu'en sprint court.
 

CE RAISONNEMENT A DES LIMITES ; il est clair qu' à partir d'un certain niveau de performance dans TOUTES LES DISCIPLINES on trouve des athlètes doués et  rapides sur le plat  qui ont choisi de ne pas faire carrière en sprint , par  préférence  pour une autre épreuve..

Des hurdlers et  des sauteurs en longueur sont aussi très rapides sur le plat -60/100/200 voire 400 pour le 4H ; des décathloniens  nationaux sont parmi les meilleurs français dans une ou plusieurs épreuves individuelles ( les  meilleures heptathètes brillent de la hauteur au javelot)





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