MESSAGE pour coaches sprint

De la part de DUPRE/LENARD/RAGNI coaches ETR



Dans nos clubs nous entraînons des sprinters qui n’ont pas le talent ou le projet de courir en moins de 11/22 ; En tant que coaches ETR c’est différent ; nous ne voyons que des athlètes avec des PB sous 11/22 , avec le talent et le projet pour
faire au moins 10.77/21.70, les planchers des tops lorrains,
voire atteindre les records de lorraine ou le podium des meilleurs lorrains tous temps .

Nous avons TOUS TROIS en tant qu’athlètes et ou entraîneurs, couru en moins de 11/22 et/ ou accompagné des athlètes LORRAINS OU GRENOBLOIS au niveau du top lorrain tous temps 100/200….


Nous possédons un savoir lié à nos formations, nos expériences, NOS ECHANGES, que les autres coaches sprint haies n’ont  peut être pas ; nous devons en faire part en tant que coaches ETR

Nous avons mis  en commun ici ce qui nous rassemble, afin de le diffuser en disant aussi nos différences, car il y a toujours plusieurs itinéraires possibles POUR ARRIVER DANS LES TOPS .

CE QUI NOUS RASSEMBLE est la technique du sprint court : nous savons l’importance des ischios qui tirent le bassin avec la jambe avant pour le faire avancer sur le chemin d’accélération , le rôle des quadris pour pousser avec la jambe arrière, sortir des starts et prolonger l’amplitude de la foulée ; nous sommes d’accord sur le rôle moteur des bras, sur le fait que le gainage du corps favorise la propulsion , que le relâchement est un atout majeur . Nous  avons lu Cometti et ne confondons pas vitesse et fréquence.

Pour optimiser la technique, pour l’apprendre, pour la perfectionner, nous pouvons utiliser des gammes et des méthodologies différentes, mais il y a accord entre nous et la plupart des coaches français depuis PIRON

Ce qui nous rassemble aussi c’est l’axiome de Vollmer selon lequel l’aérobie libère la vitesse ET sur ce point nous avons des différences avec des coaches sprint qui font moins d’aérobie, de manière moins précise que celle que Fred  LENARD a exposé en réunions ETR et en stages ligue.

Faire d’abord du travail à moins de 80% de vma , puis entre 80% et 100%

Alors que beaucoup de coaches font surtout des trente trente OU AUTRES SEANCES VMA à plus de 100% vma, qui pour nous est déjà un travail anaérobie de transition avec les séances lactiques.

Ce qui nous rassemble encore c’est l’idée de surcharge progressive des séances vitesse exécutées à 100% avec récup complète et des séances anaérobies qui doivent évoluer quantitativement au cours de la carrière

Nous avons de très grandes ou de grandes différences dans la part que nous accordons

à la préparation mentale et à l’accompagnement psychologique, FRED SE SITUANT ENTRE STEPH ET PATRICE

Stéphane travaille la préparation mentale à partir de :


- l’entretien de la motivation avec 1° la triptyque sur l’origine de la motivation : intérêt intrinsèque - aération - NRJ, 2° passer de l’NRJ « négative » de Maslow vers une NRJ positive de projet, tout en développant l’appartenance (à un club par exemple, à un groupe) et la mobilisation contre un autre groupe d’adversaire sans personnaliser les confrontations,


- la gestion du stress à travers 1° la technique des objectifs intermédiaires, 2° les techniques simples de repoussement ou d’enfouissement momentanée du stress par des « rites » d’occupation du cerveau pour aller vers le recrutement et la mobilisation au moment M,


- la construction d’un physique comme base numéro une de la préparation mentale et n’utiliser la préparation mentale psychanalysée comme un recours à des pathologies insurmontables, tout en considérant qu’aucune ne l’est vraiment sauf avis médical. Travailler l’endurcissement, au travers des efforts réputés durs et mal aimés par les sprinteurs (aérobie, situation d’épuisement, côtes, délocalisations).


- rendre l’athlète acteur de son entrainement (explication et compréhention de ce qu’il fait), mise en place d’un management participatif (la participation, ce n’est pas l’auto gestion, ni l’anarchie, ni la démocratie),


Mais le gros de la préparation mentale se fait au travers du positionnement du coach sur des valeurs de vie qui passent avant la performance. Cela se traduit par transmettre ce qu’est prendre sa place dans la société, être moteur, savoir se comporter, être digne , le respect des croyances religieuses, le respect de la laïcité et de la démocratie (voter toujours). C’est tenir un discours de « vérité » sur ce qui attends l’athlète, les difficultés, ses adversaires. C’est aussi avoir une relation de sincérité sur la façon de faire et d’être de l’athlète. A court terme cela passe parfois par des affrontements durs sur ces valeurs sans transgression. Ce qui explique certaines séparations momentanées ou non.


La performance se construit au travers de la construction de l’humain, avec toute son intelligence. Stéphane n’a pas choisit d’entraîner des chevaux mais des hommes. L’aventure reste un moteur essentiel.

En musculation lourde, Patrice est  CELUI DES TROIS QUI EN FAIT LE MOINS; il utilise plus  les épaulés-jetés FENTES et les arrachés FENTES , les demi squats une jambe, les squats complets avec ou sans bras tendus, les barres devant , et moins les demi squats deux jambes barre derrière , les dvc , les tirages ET autres soulevés de terre

FRED là encore se situe entre STEPH et PATRICE , encore que cet hiver, il a fait évoluer le programme de la panthère dans un sens plus force vitesse et explosive que force max

En ppg bondissements PATRICE charge certainement le plus  jusqu'à  500 par semaine en période de pointe  avec des CLAUDEL HALLAY en deux ou trois séances dans la semaine et jamais moins de 100 par  séance une ou  deux fois par semaine  avec des  juniors ; les exos gymniques et sauts de haies   appel deux pieds  très hautes ,  plinths en contrehaut   ou des rep de  bancs  et foulées bondissantes mesurées chronométrées ?

Stéphane 80 bondissements semaine en moyenne, mais beaucoup de travail de renvoi de pied

LE FAIT d’accepter les différences des deux autres nous enrichit tous les trois, nous influence certainement de manière inconsciente et parfois nous rapproche quand de manière tout à fait consciente nous infléchissons nos convictions



CONSEILS POSSIBLES 

1/ attendre trois saisons pour les cad jun esp, et pour tous, junior 2 MINIMUM avant d’ élaborer un intervalle de confiance ; pour les débutants tardifs qui ne font pas d’athlé en cad jun , deux saisons peuvent peut être suffire si ces deux saisons affichent soit de gros progrès soit une stagnation –régression

2/Le sprinter court cadet junior qui après trois saisons sur 100/200, l’espoir – senior qui après deux saisons, ne court ni en moins de 7.00/ ni en moins de 11.00 doit être orienté sur 200 ou testé en sprint long, ou haies, ou sauts ……Si son projet est d’atteindre un top lorrain tous temps

3/ il faut attendre la fin de la croissance naturelle pour surcharger le programme d’entraînement et introduire de la musculation avec des exos de charges lourdes proches ou égales au poids du corps

4/ Le projet de carrière en senior prime sur les performances précoces EN JUNIOR voire à 20/22 ans ; y compris en sprint court il faut laisser du temps au corps et à l’esprit, pour passer de l’athlé ludique, à l’athlé perf , et encore du temps pour apprivoiser une autre pratique dite de HAUT NIVEAU.

La notion de projet sportif optimum au moment où la physiologie mais aussi la psychologie de l’individu est construite constitue une valeur de base non négociable pour Stéphane. On ne manipule pas consciemment les athlètes, ils doivent être adultes avec un libre arbitre lorsqu’ils sont le plus sollicité.

LE plancher du HAUT NIVEAU INTERNATIONAL individuel SE SITUE POUR DES LORRAINS ET FRANÇAIS sous le RL, pour le relais 4X100 au niveau du RL

LE plancher du HAUT NIVEAU FRANÇAIS se sont les ex minima ELITE ou bien le pb du dernier qualifié aux France ELITE ,

Le plancher du HAUT NIVEAU LORRAIN est 10.77/21.70

COMMENT battre les RL ? atteindre les planchers ?

FODDAY SILLAH a couru en 10.61/ 21.01/46.64 à 20 ans, en faisant du 400, avec trois coaches successifs, puis dès 21 ans il a régressé, essayé sans succès un quatrième coach ; PATRICE  l'a récupéré à la rue en senior à 23 ans, a été 18 MOIS son cinquième coach, sans compter les conseils de coaches sierra léonais et londonien ….fofo  est revenu à 10.94 +00 /21.69 +00 mais avec ce niveau de vitesse il était incapable de faire mieux que 48.83 et aucune de ses séances d’entraînement ne correspondait à ses pb de 20 ans ?????

PATRICE a  cessé de le coacher après un stage à Londres que SILLAH  a préféré à un stage ligue …. trop de doutes et d’incertitudes....

On sait grâce à fodday  que 10.61 suffisent pour battre le rec de lor du 200, à condition de faire à tort ou à raison, ….. du 400

CERIL Rodrigue a couru en 20.97 en espoir aux USA , après 10.68 en junior aux ANTILLES ; puis il est venu en senior faire maître nageur à Epinal, conseillé par le cts nancéien Y HAZO, avec lequel il a atteint 10.43 à 25 ans et 21.62 à 27 ans, sous entrainé, le chrono du 200 en témoigne

On peut courir en 10.43 en senior sans s’entraîner beaucoup à condition de valoir, sans s’entraîner plus, 6.70 au 60 et avoir débuté à 10.68 en junior sous le soleil antillais qui ne pousse pas à en faire trop.

Même raisonnement pour COLVIL cyril qui débute au lycée en 10.78 aux Antilles, vient en espoir à l’IUT de Longwy où il rencontre P OUDOT son troisième coach et fait rapidement 10.48 vent nul à 23 ans ; Puis il stagne, se blesse, vient s’entraîner une saison à 26 ans avec Patrice, sans pratiquement courir, toujours blessé, choisit un cinquième coach,  N BRIGE, qui l’accompagne à 21.60 à 27 ans sans revenir à son meilleur niveau sur 100. Norbert  laisse à son tour tomber un athlète au désir indécis.

Les jun 1 et 2 lorrains GUY/DAL BON ont fait 10.52/21.23 et 10.53 avec, de leurs aveux, un entraînement fantaisiste ou sans entraînement ; un cadet ANGELIE a couru en 10.76

SERGE a ensuite fait 21.06 en espoir en courant en 6.5 m MAIS 6.93 électrique

Pour un certain niveau de perf pas de conseil d’entraînement donc mais des conseils de détection

Serge DAL BON a un chrono non reconnu à 10.35 avec vent ? en senior ET GUY CERIL COLVIL ANGELIE sont des talents précoces : le premier conseil econseil st de faire un travail de détection, le second est puisque ces talents ont été gâchés, d’éviter de recommencer

CAR IL Y A ENCORE aujourd’hui des JUN comme ROMMING /6.80 des débutants comme RAGGUI /6.84/21.79i, des footballeurs comme HALLAY GUILLON MARSAL capables de s’imposer d’entrée aux générations de cad jun longuement entraînés

Des espoirs débutants tardifs comme GUILLON qui peuvent atteindre rapidement 21.70 sans s’entraîner ni beaucoup ni régulièrement

Des jeunes non licenciés ffa ou anonymes, parce que tardifs, très tardifs, qui en partant de plus de 11/22 parviennent à 21.33 à 31 ans COMME DUPUY ou 21.59 à 29 ans comme P KLEIN

Il y a aussi des coureurs de 400/400H qui atteignent en senior 21.38/21.39/21.44 : tous nés en 1963 ; le meilleur des trois valait 10.82 sur 100 , Patrice l'a coaché 10 ans

C’est clair que des chronos entre 10.77/10.61 ou 21.70/21.50 sont accessibles en senior à tous les meilleurs sprinters lorrains 2012

En commençant par RAGGUI. Un débutant dont on pourra donc cerner mieux l’IC en sprint court à la fin de sa seconde saison en juillet 2013

MARSAL après avoir rapidement atteint 10.88 en espoir avec deux coaches successifs à stagné : il est venu vers Patrice  l’an dernier à 24 ans ; il a progressé à 6.97/21.81i en acceptant de modifier certaines habitudes mais pas toutes ; Patrice a essayé de lui expliquer que pour faire 10.77/21.70 il y avait des conditions, il les a refusées, il préfère s’entraîner à sa manière , sans coach …..à SUIVRE

FAHCHOUCH est le meilleur des jeunes sprinters courts lorrains actuels ; son coach Kaci découvre ce niveau de perf , hésite entre sprint court et long , voire s’égare vers le ts , et parle même parfois de 800 pour le fun ……Nacim peut faire 10.77/21.70 en espoir et en senior   en sprint court  ou long atteindre le niveau des meilleurs lorrains mais en évitant les modèles connus des jeunes qui ne confirment pas ; Kaci lit le blog, vient aux réunions, nous lui parlons......

Boschian a choisi la longueur avec Pojer son troisième coach, il a peut être eu raison après sa longue stagnation sur 100/10.98 en jun 1 et 60/7.03 /200/22.33 en jun 2 en 2009

Les autres sprinters courts lorrains hommes sont tous à plus de 7.00/11.00/22.00

Faut-il CONSEILLER le sprint long les haies les sauts aux jun 2 ou aux espoirs qui ne progressent pas ? ILS SONT PLUSIEURS CAD JUN à avoir réussi entre 7.03 et 7.10 et à en être restés là en esp et parfois en senior.

Pour Stéphane, très influencé par les écoles Urtebise – Fred Aubert, le sprint long se construit d’abord sur le sprint court avec 1. puissance alactique, 2 puissance lactique, 3 VMA et seuil aérobie.


Ainsi pour lui un coureur de 4H ou de 400m de niveau national est d’abord un sprinteur court avant d’être un spécialiste du lactique. La capacité lactique doit intervenir qu’une fois l’intervalle de confiance appréhendé ; soit après espoir ou 2 ou 3 ans après la découverte de l’athlé pour les seniors. Guilhem BARTHES en espoir (6’98, 6’’86 au 50m haies, 10’’76, 21’’77 un jour où il coupe au 150m, 14’’41 et 47’’76 en début de saison, 50’’34 au 4H). Damien Grosso en espoir (6’’10 au 50m, 10’’96, 21’’75, 46’’95 et 4’20 au 1500m sans séances spécifique sur un décathlon d’octobre). Mais en lactique Guilhem 4x120 entre 13’’01 et 13’’30 électrique, 4x150 entre 15’’9 et 16’’3 en début de saison, Damien 300/250 avant les Frances de mémoire donc à vérifier dans un de mes carton 34’’4, 27’’5.


Brahim 4x120m placé cet hiver en 13’’5 sans souffrance apparente


POUR LES RL 100/200



Nous savons que des juniors lorrains ont couru en 10.52/10.53/10.72/10.98 sans faire mieux en espoir-senior

Nous avons les modèles différents.

Pas seulement Hallay qui VALAIT 10.54/21.44 en espoir ….. des dizaines de français sous 10.39/21.04 n’étaient pas tous excellents en junior ; nous savons comment IMAAD a atteint les RL ; nous allons voir s’il les dépasse et apprendrons qq chose mais d’ores et déjà nous savons que 10.39 est plus accessible que 21.04 puisque IMAAD a couru en 10.42 et surtout en 10.43 à 26 ans vent nul, donc son modèle peut servir pour faire moins de 10.39 VF régulier

IMAAD  manque de vitesse ( pb 6.82 sur 60) par manque de force musculaire naturelle, puis  manque d’entraînement en raison de débuts tardifs et de résistances à s’investir à l’entraînement, mais il possède de gros atouts , qui sont à fortement conseiller

Relation longue et très transférentielle avec un coach unique expérimenté et disponible, entouré de collègues régionaux et nationaux avec lesquels le débat est stimulant ; énorme travail mental et psy avec l'aide de professionnels; intelligence et ambition  de l'athlète supérieures à la moyenne ; fortes et sécurisantes gratifications scolaires, universitaires, professionnelles , et….. LAST BUT NOT LEAST  pour un ado , un jeune homme .. des regards féminins propres à renforcer l'estime de soi.

Pour courir en 10.77 nous avons le modèle GREMILLET coaché un an à 24 ans par Patrice ; Mr HUGUES  a battu son pb sur 60/6.97 cet hiver là ,mais il n’a pas approché  l'été son pb 10.77 réussi à 23 ans ; en restant loin 11.01 …..

Entraînement d’haltérophile, carences en aérobie , en anaérobie; impossible de lui faire courir un 150 ou franchir des haies; lui aussi  a du quitter le Clan car son projet était trop éloigné de l'athlé perf.

Pour 21.70 Fred  Lenard a le cas GUILLON qui doit nous encourager à atteindre ce niveau avec des athlètes moins doués , moins tardifs , plus entraînés

Steph lui a les cas Barthes et Grosso qui ont fait des perfs sur 100/200 en courant le 400H/400 et bientôt un troisième ? QUI LUI VA FAIRE DU 100/200 ?

STEPH  est coonvaincu du destin de BRAHIM SUR '400 , mais si l'athlète  préfère le 100/200, il aura gain de cause