Les candidats à la présidentielle occupent la scène et proposent leurs solutions pour sortir de la crise; tous les candidats qui ont exercé le pouvoir , tous les partis qui ont présenté et soutenu un président promettent de faire ce qu'ils n'ont pas fait......ET ILS TROUVENT DES MILITANTS DES SYMPATHISANTS pour convaincre de nouveaux gogos.
D'autres candidats, d'autres partis, qui n'ont jamais été au pouvoir, et qui savent qu'ils ne peuvent pas gagner ou qui ne se présentent pas pour gagner les élections, promettent aux travailleurs et travailleuses, au peuple de gauche, aux Français, de faire du neuf, répètant leurs arguments sans en modifier une virgule, depuis des décennies, ou bien féminisant des arguments politiques exprimés avec une virilité trop affichée pour être crédible et souhaitable.
Heureusement il y a les faits et les kiosques à journaux , les "une" des magazines , les bibliothèques publiques et gratuites ......LES PLUS PAUVRES s'is savent lire sont au courant ou peuvent l'être
ILS SONT HUIT MILLIONS à vivre sous les différents seuils de pauvreté .733 euros par ci, 880 euros par là , selon les modes de calcul des commentateurs experts, inutiles à ceux qui vivent avec moins de 1000 euros par mois pour savoir qu'ils sont pauvres et de plus en plus nombreux.
Celui qui gagne plus de 1000 euros pour les uns, jusqu'à 1500 euros pour les autres, quitte la masse des misérables ou des pauvres, pour entrer dans celle des français moyens, qui avec les pauvres représente 90% de la population ; une énorme majorité donc, composée de foyers déclarant moins de 35 667 euros , chiffres 2007 qui ont toutes les chances de s'être dégradés avec la crise de 2008.....
3000 euros mensuels de revenus soit deux salaires à 1500 euros, ou moins avec des allocations familiales ou autres, c'est le seuil plafond des déclarations de 90% des foyers
7000 euros mensuels le seuil plafond de 99% des foyers qui déclarent moins de 100 000 EUROS ( 84 469 chiffres 2007)
1% des foyers donc 360 000 foyers ?, de une ou plusieurs personnes, soit autour de 1 MILLION DE FRANCAIS ? vivent avec plus de 7000 EUROS mensuels déclarés.
Pour un "foyer" de deux retraités en bonne santé, propriétaires de leur résidence principale payée , qui cultivent leur jardin dans la CREUSE, en attendant les visites de leurs enfants, bien installés dans la vie,
7000 euros de revenus mensuels et moins permettent de vivre très aisément
Pour un couple parisien qui travaille dans le privé sans garantie contre le chômage, avec à sa charge deux enfants, et un ascendant, qui ne perçoit rien ou seulement le minimum vieillesse, 7000 euros mensuels, après impôts, loyer ou remboursement d' un prêt immobilier pour un appartement intra muros , paiement de la nounou même en chèques emploi-service, versements pour la retraite par capitalisation, laissent certes de quoi vivre , mais sans excès;si le couple se sépare ce qui est plus que fréquent selon les statistiques du taux de divorces dans la capitale, il faudra encore amputer de la pension alimentaire la part qui reste au mieux payé des deux membres du couple.
Restent les 0.9% /0.09%/0.01 % de foyers qui déclarent plus de 100 000 euros plus de 200 000 , et
les 11 000 foyers qui déclarent plus de 500 000 euros.
Ces montants se suffisent à eux mêmes .Quelle responsabilité ou efficacité professionnelle, quel génie intellectuel, quel don artisitique , sportif, quel privilège d'appartenance sociale, justifient de tels écarts ?
Ecarts affichés, car bien entendu ces écarts affichés en masquent d'autres légaux et illégaux, qu'un conseiller fiscal négociera habilement avec le fisc si nécéssaire.
Peut être est il difficile ou impossible de limiter les écarts libéraux ? sans dériver vers un univers où la liberté d'excès serait la première atteinte à d'autres libertés, dont certaines sociétés planifiées policées socialistes ? ont laissé d'épouvantables traces ?
Dans un vieux pays démocratique, voire révolutionnaire, dont la revendication égalitaire s'affiche dans la devise nationale et au fronton des mairies, pourquoi et comment les foyers à plus de 100 000 euros de revenus sont ils de plus en plus nombreux ( + 28%) ceux à plus de 500 000 euros encore plus nombreux (+ 70%) CREUSANT DES ECARTS OBSCENES avec les français moyens, de plus en plus moyens, er les pauvres sans cesse plus nombreux eux aussi ?
Là il n'y a aucun mystère ......TOUS LES ELUS DE LA POLITIQUE de la finance ou de l'industrie ou du commerce, sont issus ou font rapidemenr partie du même cercle , donc ils renforcent les mêmes positions dominantes....
-en taxant plus les revenus du travail qui s'accroissent de 11% pendant que ceux du patrimoine s'accroissent de 46% ( SOURCE INSEE )
-en imposant peu les 1%/0,1%:/0,01% de hauts revenus qui ne sont pas taxés à 50% mais à 20%/17%/15% ..... oui les plus riches payent en moyenne 15% de leurs revenus en impôts, moins que les très riches, qui eux payent 17% en moyenne, alors que les foyers aisés payent en moyenne 20%
- en embourgeoisant les élus cumulards ou non , coupant ainsi de leurs racines les plus humbles
- en maintenant une division syndicale et politique de façade
- en promettant mille mensonges: travailler plus en gagnant plus ici, travailler moins en gagnant autant là, réduire la fracture sociale ici , les inégalités là, nationaliser par ci, privatiser par là ,augmenter le nombre des fonctionnaires ou en remplacer un sur deux qui partent en retraite, avant ou après l'âge légal retenu par tous les autres pays de la planète qui sont dans la même compétition économique mondialisée.
MAIS accuser les hommes politiques de tous les maux est trop facile car la responsabilité première vient bien des électeurs qui les maintiennent au pouvoir
SI les pauvres et les moyens qui ont des intérêts communs ou proches et qui sont entre 90% et 99% selon les critères, perdent contre les aisés et les riches qui sont entre 10% et 1%
c'est un peu parce que les FORTS ont les moyens de battre des FAIBLES même plus nombreux
mais c'est beaucoup aussi parce que les forts savent diviser les faibles pour maintenir leur domination.
C'est PEUT ETRE aussi parce que les faibles espèrent devenir forts et craignent de mettre fin à cet espoir ou cette illusion, en s'attaquant à un phénomène "naturel" qui hiérarchise depuis toujours les hommes en puissants et misérables , pauvres et riches ?
Il n'y aura jamais quatre personnes sur un podium et neuf en finale , quel que soit le président élu en mai
et cette malédiction (!) résiste, quel que soit le nombre de participants autorisés à concourir
TANT qu'il y aura des stades et des spectateurs , des hommes préfèreront se ruiner la santé pour se distinguer contre le chronomètre plutôt que de faire du jogging salutaire, dans la bonne humeur et la convivialité massives.
Il y a un malaise dans la civilisation, prophétisait FREUD, dans un livre publié en 1929 , année de crise déja.......
En sport le turn over des dominants est rapide et les privilèges ne durent qu'un temps, Celui qui gagne aujourd'hui peut perdre demain. Impossible de vivre de ses rentes; la compétition remet chaque jour en cause les hiérarchies. L'ascenseur social fonctionne encore et permet à des Brésiliens des favellas, des villageois Africains ou Jamaicains, des Français des banlieues, de devancer sur le stade des adversaires mieux nés, et d' accéder ainsi aux beaux quartiers, où les nantis du système se reproduisent de génération en génération, protégés par leur appartenance sociale.
Quand la prime au vainqueur, les applaudissements des tribunes , le miroir du journal ou de l'écran TV, l'amour du grand public, le souci de distinction, la reconnaissance sociale, sont des motivations extrinsèques vitales , l'anonymat devient un deuil douloureux voire une perspective insupportable.
il y a un danger à organiser la cité sur le modèle sportif comme Georges PEREC l'a décrit dans son W ou le souvenir d'enfance....... Quand, comme avant 1929 ..... 1% des ménages captait 20% de la richesse produite, la catastrophe est proche pour tous, riches et pauvres.
3 commentaires:
L'analyse sportive ne suffit plus ?
Ce qui justifie de "tels écarts", est la même justification qu'un athlète percera ou non : Le travail, et en partie l'école, car aujourd'hui, tout le monde sait que sans diplômes, voire même sans Bac+2, peu de gens peuvent espérer 2SMIC.
Effectivement, tous les athlètes qui vont travailler durement ne perceront pas et n'auront pas "IC" digne du "top 10 lorrain", cependant cela aide bcp. l'abandon précoce faute du "don sportif" de certains amenant donc à l'impossibilité pour des jeunes de truster les podiums comme certains autres, évince les catégories de BE/MI.
La sélectivité et autre sélection naturelle dans les filières dites élitistes font que bcp feront de petites étude (<Bac+2) et créeront ces différences.
Tout comme un athlète étudiant en STAPS (sans dénigrer cette formation, tous les choix son bons du moments qu'ils sont personnels), aura plus de temps pour s'entrainer et donc arriver un jour ou y rester au top lorrain ou national, mais ne pourra pas espèrer déclarer un jours 200000€ de revenu dans son ménages. A rebours, un étudiant choisissant de se consacrer à une formation en école d'ingénieur aura bcp moins la capacité à faire tomber un record quelconque, mais aura un potentiel bcp plus grand à déclarer un jour 200000€ de revenu dans son ménage.
FLE
Tu te plantes complètement sur un point FLE : ce n'est pas parce que tu fais des études de sports que tu as plus de temps pour t'entraîner.
Au contraire même : STAPS, ce n'est pas le bon choix si tu veux t'entraîner sérieusement.
Alors modifions cela, cependant, ça aide beaucoup à garder une condition sportive favorable.
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