POUR UNE PETITE RANDONNÉE PÉDESTRE DANS METZ AVEC STÉPHANE RECORDMAN D'EUROPE du 400H
RENDEZ-VOUS JEUDI 30 SEPT 19H A LA PRÉSIDENCE UNIVERSITAIRE DU SAULCY (à gauche après le pont à l'entrée du campus SAULCY)
AVANT CELA 16H30 CONFÉRENCE CAMPUS BRIDOUX AMPHI CUGNOT sur le reclassement des athlètes de haut niveau
AVANT CELA 16H30 CONFÉRENCE CAMPUS BRIDOUX AMPHI CUGNOT sur le reclassement des athlètes de haut niveau
Peu de messins, mosellans, lorrains licenciés ffa d'hier ou d'aujourd'hui pour accueillir le toujours recordman d'Europe du 4H / 47.37/LAUSANNE /1995. STEPHANE avait 26 ans.
INVITÉ par la fac du sport et le suaps de Metz, par la ligue régionale de randonnée pédestre et par l'entreprise SUEZ... LE DIAG, comme dit JJ Behm a fait une intervention dans un amphi bien rempli d'étudiants et face à la presse écrite, (Républicain Lorrain et Moselle sports) et TV Mirabelle sur le thème de la reconversion des sportifs de haut niveau.
Mais il a surtout abordé et été interrogé sur sa carrière et sa philosophie du sport.
quelques extraits choisis et libres commentaires :
Dès 7 ans je me suis intéressé à l'athlé mais le foot a été mon premier sport
je faisais la course avec le ballon plus que je ne le maîtrisais
A 10 ans j'ai pris une licence ffa, j'ai eu plusieurs coachs formateurs, avant de renconter Fernand Urtebise à l'Insep, avec qui j'ai fait toute ma carrière pendant 16 ans, de 18 à 34 ans (un temps l'assistant coach de FU, le futur DTN Franck Chevallier a suivi Stephane)
Je n'étais pas précoce donc pas extraordinaire dans les catégories jeunes
54.1 en junior 1, 51.60 en espoir 1 (tout est relatif SD en junior valait quand même 47.39 sur 400 et 14.56 sur les haies)
Je n'étais pas très rapide non plus 22.28 au 200 en junior, pas aussi rapide que Hallay
- COMBIEN TU VALAIS IMAAD en junior ?
- euh .... 22.32 (en fait 22.32 est le premier chrono du Phallus sur 200, en avril espoir 1, à 20 ans)
-donc toi aussi tu es tardif, mais bon en hiver 1992 à 23 ANS, j'ai quand même fait 20.81 i, c'est mon record absolu, je ne me croyais pas capable d'atteindre un tel niveau. Je n'ai jamais fait mieux, ni aussi bien l'été, alors que j'aurais du faire 20.50/20.40.
Il faut dire que je n'étais pas très musclé, ni très entraîné lors de mes débuts à l'Insep : je ne faisais que deux ou trois séances par semaine puis avec FERNAND je suis passé à quatre -cinq et six
J'ai immédiatement progressé : 48.92 à 21 ans, 48.13 à 23, tout en poursuivant des études.
Après un DUT de biologie, j'ai intégré une école d'ingénieur mais au bout d'un an j'ai abandonné pour me consacter entièrement à l'athlé puis plus tard j'ai repris des études dans une école de commerce, je ne pouvais pas faire que de l'athlé, il me fallait équilibrer mon investissement physique.
Je fonctionne ainsi mais il y a d'autres modèles, chacun doit construire son projet
TECHNIQUEMENT par exemple je suis toujours parti vite, une stratégie contraire à celle d'un MARC RAQUIL, donc en fin de course il m'est arrivé de me faire battre; j'ai essayé de plus équilibrer mon effort en partant moins vite, sans me sentir en harmonie avec cette façon de courir, qui a ses adeptes
Nous en avons parlé avec Fernand et il m'a laissé courir sur le rythme qui me convenait psychologiquement, même si des arguments existent pour faire autrement. A Lausanne quand j'ai battu le rec d'Europe, j'étais seul, sans coach et ce n'est pas la seule fois où Fernand a été absent afin que les athlètes apprennent à se responsabiliser .
Une énorme confiance partagée nous a soudés, depuis le jour où il m'a demandé d'essayer faire du 400H alors que j'étais coureur de 400/110 H
je lui ai répondu, oui m'sieur, il entraînait le Sénégalais Amadou DIA BA, médaillé olympique, il avait de quoi impressionner un junior à 54...
Avec FERNAND qui est très à l'écoute, qui favorise l'autonomie des athlètes, j'ai co-construit ma carrière en progressant lentement dans la surcharge d'entraînement. C'est seulement à partir de 25 ans que je suis passé à huit et parfois 10 séances par semaine, avec du bi quotidien
A 26 ans je bats le rec d'europe et je décroche une médaille aux championnats du monde,
A 28 ans j'ai atteint mon sommet en remportant le titre mondial,
A 30 ans je termine second, et à 33 je suis champion aux chpts d' Europe, sept ans donc après ma première médaille de bronze continentale.
J'ai eu des saisons creuses en raison de blessures, j'ai connu l'échec sans me décourager. La médaille compte c'est certain mais plus pour les journalistes que pour moi.
Quand je termine 4° aux JO ou aux chpts du monde en battant mon pb, je ne suis pas déçu, contrairement à beaucoup de commentaires. Inversement certaines places sur le podium m'ont valu des médailles et des félicitations alors que personnellement je n'étais pas satisfait de ma course.
Ma motivation intrinsèque était forte, je ne faisais pas de sacrifice pour l'athlé, j'aimais m'entraîner et faire de la compétition, plus que mon frère THIERRY, par exemple, excellent sur 400, qui me valait et même me devançait encore en espoir /46.05...
INVITÉ par la fac du sport et le suaps de Metz, par la ligue régionale de randonnée pédestre et par l'entreprise SUEZ... LE DIAG, comme dit JJ Behm a fait une intervention dans un amphi bien rempli d'étudiants et face à la presse écrite, (Républicain Lorrain et Moselle sports) et TV Mirabelle sur le thème de la reconversion des sportifs de haut niveau.
Mais il a surtout abordé et été interrogé sur sa carrière et sa philosophie du sport.
quelques extraits choisis et libres commentaires :
Dès 7 ans je me suis intéressé à l'athlé mais le foot a été mon premier sport
je faisais la course avec le ballon plus que je ne le maîtrisais
A 10 ans j'ai pris une licence ffa, j'ai eu plusieurs coachs formateurs, avant de renconter Fernand Urtebise à l'Insep, avec qui j'ai fait toute ma carrière pendant 16 ans, de 18 à 34 ans (un temps l'assistant coach de FU, le futur DTN Franck Chevallier a suivi Stephane)
Je n'étais pas précoce donc pas extraordinaire dans les catégories jeunes
54.1 en junior 1, 51.60 en espoir 1 (tout est relatif SD en junior valait quand même 47.39 sur 400 et 14.56 sur les haies)
Je n'étais pas très rapide non plus 22.28 au 200 en junior, pas aussi rapide que Hallay
- COMBIEN TU VALAIS IMAAD en junior ?
- euh .... 22.32 (en fait 22.32 est le premier chrono du Phallus sur 200, en avril espoir 1, à 20 ans)
-donc toi aussi tu es tardif, mais bon en hiver 1992 à 23 ANS, j'ai quand même fait 20.81 i, c'est mon record absolu, je ne me croyais pas capable d'atteindre un tel niveau. Je n'ai jamais fait mieux, ni aussi bien l'été, alors que j'aurais du faire 20.50/20.40.
Il faut dire que je n'étais pas très musclé, ni très entraîné lors de mes débuts à l'Insep : je ne faisais que deux ou trois séances par semaine puis avec FERNAND je suis passé à quatre -cinq et six
J'ai immédiatement progressé : 48.92 à 21 ans, 48.13 à 23, tout en poursuivant des études.
Après un DUT de biologie, j'ai intégré une école d'ingénieur mais au bout d'un an j'ai abandonné pour me consacter entièrement à l'athlé puis plus tard j'ai repris des études dans une école de commerce, je ne pouvais pas faire que de l'athlé, il me fallait équilibrer mon investissement physique.
Je fonctionne ainsi mais il y a d'autres modèles, chacun doit construire son projet
TECHNIQUEMENT par exemple je suis toujours parti vite, une stratégie contraire à celle d'un MARC RAQUIL, donc en fin de course il m'est arrivé de me faire battre; j'ai essayé de plus équilibrer mon effort en partant moins vite, sans me sentir en harmonie avec cette façon de courir, qui a ses adeptes
Nous en avons parlé avec Fernand et il m'a laissé courir sur le rythme qui me convenait psychologiquement, même si des arguments existent pour faire autrement. A Lausanne quand j'ai battu le rec d'Europe, j'étais seul, sans coach et ce n'est pas la seule fois où Fernand a été absent afin que les athlètes apprennent à se responsabiliser .
Une énorme confiance partagée nous a soudés, depuis le jour où il m'a demandé d'essayer faire du 400H alors que j'étais coureur de 400/110 H
je lui ai répondu, oui m'sieur, il entraînait le Sénégalais Amadou DIA BA, médaillé olympique, il avait de quoi impressionner un junior à 54...
Avec FERNAND qui est très à l'écoute, qui favorise l'autonomie des athlètes, j'ai co-construit ma carrière en progressant lentement dans la surcharge d'entraînement. C'est seulement à partir de 25 ans que je suis passé à huit et parfois 10 séances par semaine, avec du bi quotidien
A 26 ans je bats le rec d'europe et je décroche une médaille aux championnats du monde,
A 28 ans j'ai atteint mon sommet en remportant le titre mondial,
A 30 ans je termine second, et à 33 je suis champion aux chpts d' Europe, sept ans donc après ma première médaille de bronze continentale.
J'ai eu des saisons creuses en raison de blessures, j'ai connu l'échec sans me décourager. La médaille compte c'est certain mais plus pour les journalistes que pour moi.
Quand je termine 4° aux JO ou aux chpts du monde en battant mon pb, je ne suis pas déçu, contrairement à beaucoup de commentaires. Inversement certaines places sur le podium m'ont valu des médailles et des félicitations alors que personnellement je n'étais pas satisfait de ma course.
Ma motivation intrinsèque était forte, je ne faisais pas de sacrifice pour l'athlé, j'aimais m'entraîner et faire de la compétition, plus que mon frère THIERRY, par exemple, excellent sur 400, qui me valait et même me devançait encore en espoir /46.05...
1 commentaire:
Another one bites the dust...
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