dimanche, juin 13, 2010

Régionaux 2 Nancy

Eole a sérieusement contrarié les efforts des coureurs de 400/400 h/1500 marcheurs et il a trop favorisé les sprinters sauteurs, ce qui est une autre façon de les frustrer de chronos et sauts qui ne pourront être homologués. Mais un 12 juin, un sb ou pb avec vent trop favorable, est un indice que les coachs savent interpréter.

Le vent,  les compétiteurs  l'assument.

Pas  la succession de  ratés  dans la programmation des épreuves, la sélection des qualifiés pour les championnats de Lorraine ou pour les épreuves d'avant programme, la composition des séries, l'attribution des couloirs, l'animation de la compétition...

Des athlètes et non des moindres ont choisi de ne plus participer et certains, présents sur le stade l'ap midi, ont préféré faire une séance d'entraînement  le matin des championnats.

Timothée, après Steeve, s'est sacrifié pour  faire le lièvre que les dirigeants ne refusent plus, MAIS qu'ils sont défaillants à programmer, afin d'aider les leaders.

JUNG mérite que sa générosité soit soulignée et... payée en retour.

Mais les filles, elles, ont une nouvelle fois fait les frais du peu de souci de performance qu'ont la majorité des dirigeants.

Une championne de Lorraine en 4.38, dans la ligue de PICOCHE, MICLO et d'une Sophie cadette débutante en 4.40, avec des filles étendues au sol, mortes de fatigue, à force de lutter seules contre le vent, dans l'indifférence officielle.

PLUSIEURS  COACHS, témoins impuissants  du manque de professionnalisme, du manque de culture athlétique, de l'absence de considération et d'empathie pour leurs athlètes, ont manifesté leur courroux, dans le vide. D'autres ont fait entendre leur point de vue jusqu'aux oreilles officielles et journalistiques.
Personnellement j'ai fini par demander le micro pour dire à un champion olympique de 400H, SAMUEL  MATETE,  vice champion (merci master pour la correction), et à un signifiant majeur du sprint mondial, francophone, Stephane Buckland/20.06 au 200, le mot de salutation de courtoisie, de respect, dû à des visiteurs de cette qualité, coachs, d'invités dont les perfs n'ont pas plus eu l'heur de séduire, que celles des meilleurs Lorrains...

OLIVIER, on pouvait se plaindre de lui, on pouvait lui faire des suggestions qu'il ne suivait pas toutes, on pouvait lui donner une sono qui le rendait inaudible, mais quand il était en forme il trouvait les énoncés et les énonciations attendus.

Le speaker étant assigné à valoriser des podiums par catégories, pour honorer des champions d'avant programme, moins performants que d'autres de leur catégorie, qualifiés pour les régionaux toutes catégories, égarés au coin du stade et tout surpris de s'entendre nominer champion de Lorraine.

Nous avons une part de responsabilité, nous les coachs, trop centrés sur nos athlètes, pas assez en relation les uns avec les autres pour imposer que la longueur et le 100 ne se déroulent pas à la même heure, que des lièvres soient institués pour toutes les courses de demi fond, que des invités soient présents pour entraîner le champion de Lorraine vers la performance.

Parce que nous sommes divisés.

Certains sont encore contre le demi programme, ils auraient voulu encore moins de concurrence, en dispersant davantage le petit nombre de Lorrains performants sur un programme complet, faisant durer la réunion encore plus longtemps.

D'autres, nombreux, incapables de faire progresser les athlètes jusqu'en senior, veulent un retour à un championnat pour les jeunes exclusivement, donc interdit aux seniors, puis un second championnat ouvert à tous, dont les cadettes comme Sophie Tonneau... pour la "tuer" avant qu'elle soit senior.

Jetez un œil sur les meilleurs cadets- juniors  et comparez avec le niveau des des seniors, hors club élite, et vous comprendrez.

Comment nous en sortir ?

Chacun pour soi, divisés  par nos egos de compétiteurs, centrés sur le problème singulier et ponctuel d'un des athlètes que nous coachons, c'est la voie royale  pour que l'athlé loisir mange encore plus l'athlé perf car seul face au pouvoir officiel un coach ne peut rien.

Tous ensemble, c'est un vœu  pieu car la majorité des coachs sont pour l'athlé loisir.

Il reste l'idée du syndicat des coachs athlé perf  puisque nous n'aurons plus l'occasion de nous réunir en ETR... pas parce que ces réunions étaient coûteuses.

Souvenez vous de la première à Metz dans un cagibi avec des boissons et friandises hard discount.

Progressivement les conditions se sont améliorées pour devenir dignes de la considération due aux meilleurs coaches d'une ligue.

MAIS...

La participation de la fédération au vu du compte rendu de nos débats, celle des comités départementaux, des clubs hôtes des réunions ou remboursant des frais de déplacements aux coachs de leur club, celle des coachs eux mêmes, qui malgré moi  devaient parfois participer aux frais... REDUISANT  et parfois ANNULANT la participation ligue pour certaines DES 14 RÉUNIONS EFFECTIVES auxquelles 100 coaches ont  participé au moins une fois, cinquante au moins deux fois, 20 de trois à 13 fois.

Soit les réunions ETR vont disparaître comme la saison avant mon arrivée à la ligue, soit elles vont revenir à un ou deux rendez vous administratifs annuels concernant les quelques coaches, toujours les mêmes, qui aident les cts pour les formations et encadrements de stage ligue... dont les coachs perso étaient exclus.

Si par ordre alphabétique CHARRON, DEGOUVEIA, DRAPP, DUCHENE, FABIANI, FAGE, FRICKER, GOBERT, HUE, JEUDY, MAGRON, NICOLAEFF, PILLER, POITEL, SCHAEFFER, SIMONET, STYBEL, JP THOMAS et d'autres coachs identifiés des meilleurs coureurs de demi fond, se mettent autour d'une table, et que seulement dix douze d'entre eux se mettent d'accord sur UNE LISTE d'athlètes à protéger, à inviter en stages ligue, à inviter au régional toutes catégories, à faire courir en série A ou B, avec ou sans lièvres, avec ou sans invité hors ligue, il y aura beaucoup moins de ratés.

En sprint haies c'est encore plus facile puisque l'élite lorraine n'est pas dispersée dans 12 clubs comme en demi fond mais dans six : Metz, PTT Nancy, Esty, USF, Resda, Assa  ; les coachs identifiés qui accompagnent des athlètes jusqu'en senior  sont moins nombreux qu'en demi fond.

Dans les concours c'est encore plus facile puisque dans certaines disciplines il n'y a personne, dans d'autres, des coaches  déjà identifiés sprint haies, à la  perche il y a  PLD... les Piolanti et Cisco et Pelletey... sont peu nombreux.


En attendant vos réactions SUR CETTE IDÉE DE SYNDICAT,  j'espère que nos amis journalistes feront écho aux plaintes et récriminations de certains d'entre vous.

2 commentaires:

the master a dit…

Deja, tu annonces la presence d'un champion olympique.Qu'on s'entende vice champion olympique a Atlanta en 47"78 et jamais champion olympique.Certes 47"10 en PB avec NR d'Afrique ; deux fois vice WC et meme une fois WC.Par contre si il y a création d'un syndic ;) je prendrais l'autre coté :).On s'est compris.

entraîneur monstre de sport a dit…

LE SYNDICAT n'existe pas encore que déja il a un opposant

bon, c'est la démocratie

les trois premiers candidats près à adhérer se nomment Pojer,Fabiani,Lénard c'est un bon début Girrbach réfléchit et procrastine

il faufrait au moins douze apôtres pour partir en croisade