mardi, février 09, 2010

Pour poursuivre le débat sur le suivi des athlètes

A mi saison il est trop tôt pour tirer des conclusions sur le travail des clubs et des coaches, sur  la pertinence des choix de politique sportive : c'est  la ligne d'arrivée qui sert de juge de paix ; en indoor et encore plus en cross ou lancers longs ; nous sommes à un mois et plus du verdict pour les athlètes, coaches et clubs qui privilégient la performance.

Pour ceux qui privilégient une autre option, plus quantitative que qualitative, les régionaux de cross sans minima, les pré france et les régionaux indoor, avec des minima accessibles voire très accessibles, POUR LE REGIONAL BIS permettent de faire un premier bilan.

MOINS DE 100 FEMMES / 140 HOMMES A FLORANGE pour 43 CLUBS et  75 SOUS SECTIONS, c'est clairement la démonstration  que l'absence de minima ne se répercute pas positivement sur la quantité. GOBERT sera certainement plus fin dans son analyse mais 100 ou 140 pour 43 CLUBS, c'est très peu.

En indoor, si nous excluons les disciplines très techniques qui exigent de posséder des perches et des sautoirs en salle ou des haies et un gymnase couvert équipé de synthétique, des coaches spécialisés diplômés et expérimentés, que pouvons nous observer sur 60/200 m plat où, sans entraînement,  sans coach expert, il est possible de détecter un  cadet-junior à un niveau qui permet de se qualifier au régional voire aux pré france :

avec un peu d'entraînement et un coach même peu diplômé peu expérimenté, il est possible de faire progresser à 8.25  ou 27.50 chez les filles ou 7.50 ou 24.33 chez les garçons, des débutants de tous les âges, aux aptitudes initiales les plus ordinaires. 

FEMMES

10 CLUBS SUR  43  amènent  au moins UNE ATHLÈTE à ce niveau

et quels clubs en amènent  SEPT ou CINQ ?
le club des coaches FABIANI et LABRIDY,
le club de coach LENARD  qui confie sa perle CENDRILLON à T LECERF au pôle dès junior 2
les clubs PAC, USF, A2M qui eux aussi confient leurs juniors GERARDOT, LETT, WEISHARD  à un coach LIGUE

C'est clair, les athlètes performants sont détectés et ou suivis par les coaches performants qui, loin de se contenter d'un leader, entraînent des partenaires d'entraînement vers un niveau correct.

Le très expérimenté Gilbert PAGES suit JAECK et SCHNEIDER et d'autres athlètes moins performantes qui profitent des deux leaders. 
     
Randazzo/ FM, Stouvenot/ ACHM, Mougeot/ VITTEL, et la perchiste spinalienne  Kong sont les jeunes apparues cet hiver à un niveau régional honorable et Magali BLAISE est réapparue après une éclipse. Pojer et Ludo Fleurette sont des coaches club et ETR ; le retour de JL CHARRON devrait faire du bien au club.

HOMMES

18 CLUBS   sur 43  détectent ou forment des sprinters courts
les 10 cités chez les filles +  THAON/OFP-CAC/ COSV/JSA/ACA/ASRHV/GAM/A 55

A2M produit 10  athlètes dont trois sont  suivis par le cts Ragni, ce qui en laisse SEPT  aux coaches club et en particulier à GINO CRIVELLARI qui a pris la succession de BARTHEL

PTTN  ajoute sept sprinters garçons aux sept filles suscitées grâce à un troisième coach club Stephane DUPRE, pilier de l'ETR, qui suit JOLY et GEORGES. Le suivi de KAMARA et RUBAN se fait au pôle de REIMS et AU CREA de Nancy. 

Cinq clubs suivent QUATRE SPRINTERS IDENTIFIES

L'ESTY de Lénard, l'USF de CHOFFART/ MAZZON, L'ASSA DE WAGNER, clubs déjà cités en hommes
PLUS
La RESDA de SCHWARZWALDER ( le jeune BARDY est  suivi au CREA par Romary)
THAON de KISLIG   

A55  a confié  NICOLAS au cts Ragni au CREA puis à Olivier DRENTEL au creps de Strasbourg et Berthelemy apparait cette année
JSA  et ACA  ont choisi de confier J MUTH et J KAISER à Ragni  au CREA
/VITTEL/ACHM/PAC les trois  clubs vosgiens sont  cités en filles et garçons
GAM/COSV/ASRHV/DOMBASLE suivent leurs  athlètes en club
Kaci Ould Amara  est un coach assidu aux rendez vous  ETR

COMME CHEZ LES FILLES on observe que Hallay et Marsal ne nuisent absolument pas, bien au contraire, à la dynamique quantitative  sprint court de leur club commun, et de leurs groupe d'entraînement et coach différents

et le bilan général de la ligue en sprint hommes et femmes est quantitativement et qualitativement très acceptable

BARRE, FOSSE, HALLAY, GUILLON, MARSAL  ne découragent pas leurs suivants, ils les hissent vers le haut et ils perfectionnent leurs entraîneurs et les entraîneurs ETR sprint

Mettre en lumière le  bon travail des clubs et des coaches suscités n'a pas pour but de mettre les autres en difficulté ; la fédération et la ligue ont besoin de plus de 18 clubs lorrains sur 43 détecteurs et formateurs d'athlètes régionaux de qualité.

LA QUALITÉ  attire et suscite la qualité,
Le renoncement  à la qualité, ne nuit pas immédiatement  aux meilleurs, qui changent de  coach ou de club ou de ligue ou de pays ou de sport  POUR FAIRE DU SPORT de PERFORMANCE

C'est la masse qui s'enlise dans une médiocrité qui  à terme envahit toute la pratique. 

5 commentaires:

Anonyme a dit…

uniquement une remarque: ce ne sont pas les clubs mais plutôt les entraîneurs qui orientent les athlètes vers des coachs ligue une fois le baccalauréat en poche... Ou ne le font pas ou mal, et c'est là que les athlètes livrés à eux mêmes stoppent progressivement leur pratique car ils se sentent démunis et/ou perdus.
La jonction lycée/études supérieures est une véritable problématique sur laquelle se pencher.
Julien Choffart

Antho a dit…

Il est meme possible de se qualifier en finale des frances jeunes sans entrainement et sans coach.

Anonyme a dit…

Et il est aussi possible de rester éternellement l'avenir des haies hautes en Lorraine sans s'entrainer.

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec Julien.
Un vecteur d'info efficace pour des lycéens pourrait être le site de la ligue mais on n'y trouve quasi aucune info sur le CREA :http://liguelorraine.athle.com/asp.net/espaces.html/html.aspx?id=7294

Un lecteur assidu

Anonyme a dit…

Pour le CREA et le Pole Espoir :

Lancers : le groupe de Francisco Gonzales

Sprint-Sauts-Haies : le groupe de Thierry Lecerf et Emmanuel Romary

Demi-fond : le groupe de Laurent Gobert