Séance Amnéville 9 mai

CETTE AVANT DERNIERE SEANCE COLLECTIVE A EU LIEU A AMNEVILLE OU BRUNO NOUS A ACCUEILLIS, seul, sans aucun athlète de son groupe.

Merci à lui pour sa disponibilité

Toujours aussi généreux, coach HUE fait savoir à Karim TAHRI et aux coaches et athlètes demi fond qu'il a demandé à Julien LAUFER, en dette d'entrainement, de courir les régionaux en lièvre, pour que le vainqueur et d'autres Lorrains puissent courir en moins de 3.49 et entrer dans la Légende du demi fond lorrain.

Fred Lénard était là avec trois potes, et son tee shirt américain pour faire comprendre à tous que la séance spécifique serait une séance Los Angeles, sans la panthère, qui a manqué, et pas seulement parce que son absence homosexualise la séance, puisqu' Emilie est la seule présence féminine du CARTEL.

"La" SCHWENCK a manqué surtout parce que porteuse de nouvelles ambitions pour elle, pour le cartel, son club et la ligue. En effet l'exemplaire Emilie, dont la fréquence de pied et la motivation empêche habituellement les mâles de faire semblant, en signifiant cette fois à ses partenaires que son désir d'Europapark était plus fort que son désir de moins de 12.12, peut semer le doute dans des têtes, la sienne et celles de ceux qui.... hésitent entre leur record perso et les... "picon bière".

Car Emilie en stage ligue, en semaine au creps ou le samedi matin, ne court pas pour faire moins de 12.31 mais pour démontrer qu'une cadette à moins de 4 m en longueur? peut entrer dans la Légende du sprint lorrain en frappant à une porte.... de coach à Buding

Le clan était lui aussi amputé de trois de ses membres. Avec les cinq présents et les trois potes, la cartellisation de deux groupes d'entraînement a cependant poursuivi sa gestation.

C'est clair il y avait du talent réuni samedi matin à Amnéville et le regard de trois coaches permet de mieux apercevoir ceux qui désirent d'abord et avant tout battre leur record personnel et ceux qui cherchent un objet de désir, équivalent ou prioritaire, dans un parc d'attraction, un bar, ou tout autre attirance aimantante .... qu'une ligne d'arrivée.

Les trois coaches, complices convaincus des effets bénéfiques de la mise en commun des ambitions individuelles, rament depuis octobre 2008 pour sensibiliser leurs athlètes, moins persuadés par cette dimension de la réussite, et ses exigences organisationnelles, mais, à force d'insister, les signes encourageants, longtemps absents, puis rares, ont été aperçus à Yutz il y a 15 jours et réitérés samedi.

DONC UNE DERNIERE SEANCE COMMUNE AURA LIEU LE 23 Mai, celle prévue le 21 MAI EST ANNULEE car la distance Yutz -Diekirch ne permet pas d'enchaîner séance matin et coupe de l'amitié ap midi ; ce sera donc séance + départementaux le 23 ou départementaux + séance les 23/24

Ensuite il sera temps de changer d'état d'esprit, de commencer à moins penser entraînement et plus compet avec FORBACH ET NICE pour les ffsu, en premiers rendez-vous signifiants.

Il faut apprendre à faire la différence entre athlé et compet: être compétiteur est pour une part une question de personnalité mais pour une part le résultat d'un apprentissage.

IL FAUT APPRENDRE A COURIR EN COMPET autrement qu'à l'entraînement car battre un record à l'entraînement NE COMPTE PAS, ce n'est même pas dans tous les cas une garantie de perf en compet.

Bruno n'a pas fait que nous accueillir et observer, il a noté les chronos, il va les reproduire ci dessous : vos efforts d'entraînement pèsent d'un poids supérieur à celui d'une séance effectuée seul avec son chrono, ou seul avec son coach ou seul avec son groupe d'entrainement PUISQUE BRUNO LES NOTE ET LES TRANSMET POUR FAIRE ECOLE.

C'est vrai que c'est plus fatiguant, mais c'est aussi plus stimulant car si les injonctions aux efforts sont triplées, les encouragements et les compliments le sont aussi.

Vos efforts sont élaborés, discutés, commentés, comparés par trois coaches, lus, par les lecteurs du blog ..... c'est vrai que c'est plus dur, de savoir que la moindre défaillance vous vaut sanction sonore immédiate de trois hauts parleurs dont un est mal réglé et sature vos tympans, c'est vrai que le commentaire public est stressant ; c'est plus pénible et "saoûlant" d'être harcelés par trois coaches que par un seul, d'être pressé sans cesse par le talent de partenaires qui ont plus de vitesse ou de fréquence, plus de technique, plus de tolérance aux lactates, plus de relâchement, plus de force ou d'amplitude, plus de courage, plus de coeur, plus de cerveau ou plus de c ...! convictions, plus d'ambition, plus de désir.

Mais le seuil de tolérance au stress est lui aussi entraînable .....et en compet il y a parfois non seulement du stress mais du strain ...

Malgré la séance spécifique du matin, avec certains chronos qui commencent à annoncer l'été, le clan a enchaîné seul une seconde séance l'ap midi, à Metz.

La fatigue du matin a transformé une partie de la séance de visualisation technique en sommeil plus ou moins flash, puis le footing a été remplacé par une sollicitation aérobie dans les tribunes. 20 MARCHES à monter et descendre en fréquence avec, entre montées et descentes, une double traversée trottée de la tribune, soit un parcours de 30 sec, enchaîné entre 14 et 16 fois, trois séries de 14 pour IMAAD, quatre séries de 16 pour ODIN et Anthony, quatre séries de 16 pour Meusien et Ju'ls, récup 2 /3 mn entre les séries.

Ensuite 150 BONDISSEMENTS effectués au chrono .... pour solliciter les fibres qui se reposent quand on saute lentement. Antho a mis un genou à terre le premier, épuisé avant les autres qui ont cru être épargnés de la maltraitance d'un coach quand le gardien est venu annoncer la fermeture du stade à 17H MAIS le coach monstre de sport n'a pas cédé AVANT que IMAAD himself capitule en mettant plus de trois secondes à gravir pieds joints les BANCS du bas en haut de la tribune, mettant fin au calvaire de ceux qui avaient besoin de plus de quatre voire cinq secondes pour effectuer le même trajet et arriver au 150 ° saut.

La séance de muscu du dimanche matin a été supprimée, ce n'était pas un cadeau de coach, seulement un droit gagné par des athlètes TOUGH.