Un peu d’historique et …d’anecdotique
Quand je signe ma première licence ffa, en junior 1, le rec de lor est à 49.0 manuel.
JEAN YVES, un Nancéien le porte à 48.9, au dam de mon coach longovicien, JEAN CLAUDE, champion de Lorraine en 49.7. A cette époque préhistorique, l’athlète le plus rapide et le plus expérimenté du club était désigné coach des autres sprinters.
Un junior de mon club, CHRISTIAN, dépasse en 1967, notre coach commun et bat le RL junior 49.4.
La saison suivante on s’attend à voir le RL senior tomber mais en Mai 1968 l’athlétisme passe au second rang des préoccupations générales et les trois leaders en restent à 48.9/49.4/49.7 ; je fais des débuts modestes en 52.1, en junior.
Pour moi c’est clair il y a trois catégories de coureurs de 400 à la fin des années 60 :
-Les Américains dont EVANS et JAMES que je regarde, fasciné, courir en 43.86/43.97 à la TV et l’idole, Tommie Smith, diplômé universitaire en sociologie, recordman du monde du 200/19.83/ qui court onze fois sous 45 (au 400/44.3 ou au 440 yards/44.8) lève un poing ganté de noir sur le podium olympique et… épouse MISS BLACK AMERICA.
-Les Français dont le senior SEYE 45.88 / les trois espoirs NICOLAU/NALLET/CARETTE 45.77/45.80/45.92 /et BERTHOULD un junior à 46.31, dont mon co-équipier Christian, qui le côtoie en stages nationaux, me dit qu’il est beaucoup moins impressionnant que NALLET, donc que 46.31 est un chrono accessible.
-Les Lorrains dont JEAN YVES/CHRISTIAN/JEAN CLAUDE qui visent tous les trois un chrono sous 48.9 et dont l’un me dit à chaque séance d’entraînement, que 46.31 c’est faisable, à RENNES, à PARIS, mais beaucoup plus difficile à ….. LONGWY où les conditions d’entraînement et d’encadrement sont radicalement différentes.
Moi, je ne me projette pas à 46.31, ni à moins de 48.9, je me considère moins doué que Christian ; je me classe dans une quatrième catégorie d’athlètes plus ordinaires, dont l’objectif est de courir en moins de 50… La barrière qui à l’époque permet d’être finaliste au Régional et d’avoir son nom et parfois sa photo dans le journal.
Saison suivante, 1969, Christian fait 49.3, meilleur chrono lorrain de la saison, devant JEAN YVES, mais aux championnats d’Académie, donc en début de saison, surprise, je gagne devant Christian, même temps, 50.9, puis j’améliore mon PB en 50.6, un mois plus tard au Régional.
A l’époque 50.6 ne suffisait pas pour être finaliste des « lorraine » (finale qui se courait le même jour que les séries) mais dans mes représentations, quelque chose change, puisque j’ai battu une fois Christian, qui a battu le recordman JEAN YVES, deux athlètes pour moi d’une catégorie
Quand je signe ma première licence ffa, en junior 1, le rec de lor est à 49.0 manuel.
JEAN YVES, un Nancéien le porte à 48.9, au dam de mon coach longovicien, JEAN CLAUDE, champion de Lorraine en 49.7. A cette époque préhistorique, l’athlète le plus rapide et le plus expérimenté du club était désigné coach des autres sprinters.
Un junior de mon club, CHRISTIAN, dépasse en 1967, notre coach commun et bat le RL junior 49.4.
La saison suivante on s’attend à voir le RL senior tomber mais en Mai 1968 l’athlétisme passe au second rang des préoccupations générales et les trois leaders en restent à 48.9/49.4/49.7 ; je fais des débuts modestes en 52.1, en junior.
Pour moi c’est clair il y a trois catégories de coureurs de 400 à la fin des années 60 :
-Les Américains dont EVANS et JAMES que je regarde, fasciné, courir en 43.86/43.97 à la TV et l’idole, Tommie Smith, diplômé universitaire en sociologie, recordman du monde du 200/19.83/ qui court onze fois sous 45 (au 400/44.3 ou au 440 yards/44.8) lève un poing ganté de noir sur le podium olympique et… épouse MISS BLACK AMERICA.
-Les Français dont le senior SEYE 45.88 / les trois espoirs NICOLAU/NALLET/CARETTE 45.77/45.80/45.92 /et BERTHOULD un junior à 46.31, dont mon co-équipier Christian, qui le côtoie en stages nationaux, me dit qu’il est beaucoup moins impressionnant que NALLET, donc que 46.31 est un chrono accessible.
-Les Lorrains dont JEAN YVES/CHRISTIAN/JEAN CLAUDE qui visent tous les trois un chrono sous 48.9 et dont l’un me dit à chaque séance d’entraînement, que 46.31 c’est faisable, à RENNES, à PARIS, mais beaucoup plus difficile à ….. LONGWY où les conditions d’entraînement et d’encadrement sont radicalement différentes.
Moi, je ne me projette pas à 46.31, ni à moins de 48.9, je me considère moins doué que Christian ; je me classe dans une quatrième catégorie d’athlètes plus ordinaires, dont l’objectif est de courir en moins de 50… La barrière qui à l’époque permet d’être finaliste au Régional et d’avoir son nom et parfois sa photo dans le journal.
Saison suivante, 1969, Christian fait 49.3, meilleur chrono lorrain de la saison, devant JEAN YVES, mais aux championnats d’Académie, donc en début de saison, surprise, je gagne devant Christian, même temps, 50.9, puis j’améliore mon PB en 50.6, un mois plus tard au Régional.
A l’époque 50.6 ne suffisait pas pour être finaliste des « lorraine » (finale qui se courait le même jour que les séries) mais dans mes représentations, quelque chose change, puisque j’ai battu une fois Christian, qui a battu le recordman JEAN YVES, deux athlètes pour moi d’une catégorie
« supérieure ».
48.9 reste une montagne, 49.3 aussi, car Christian, qui a un an de plus que moi, est un espoir suivi par la fédération, invité en stages nationaux, avec les meilleurs français, mais 49.7, c’est à dire la troisième place du podium régional…m’apparaît accessible.
Saison suivante, 1970, c’est fait : JEAN YVES/CHRISTIAN/en restent à 48.9/49.3 et moi je cours en 49.6 aux interclubs, en mai, puis j’arrête ma saison pour des raisons universitaires et… j’effectue mon premier séjour aux USA, à 20 ans.
PREMIER CHOC, dès mon arrivée en Californie, après un « coast to coast » en auto stop.
L’étudiant qui « garde » la barrière du parking du campus de Sans Jose où s’entraînent les SPRINTERS champions olympiques à MEXICO/1968/ est un coureur de 400 qui court en …. 47 ; il m’explique que 47 est un chrono ordinaire, un chrono de coureur de 400 débutant, un chrono de coureur de 800, un chrono de sprinter court, moyen, incapable de faire 10.30 au 100, car quand on vaut 10.30 on ne peut pas être sprinter court, sauf à prendre la nationalité portoricaine …donc on essaie le 400.
Lui même vaut 47, ce qui ne permet pas d’obtenir une bourse pour payer les frais d’inscription en fac, alors il fait ce job de gardien pour payer ses études …
Quand je lui dis que dans toute ma région, personne n’a jamais fait mieux que 48.9, il me dit que ce n’est pas possible, car lui qui n’est pas doué, qui ne peut pas s’entraîner avec les autres étudiants, puisqu’il n’a pas de bourse et qu’il doit travailler, démarre ses saisons en 48.9 et les termine sous 48.
Il me demande mes records sur 100/200 et comment je m’entraîne pour faire seulement 49.6 avec des jambes plus grandes que les siennes … Je lui réponds que des raisons universitaires m’ont obligé à être interne dans un lycée, je n’ai pas pu m’entraîner en athlé de la saison, j’ai seulement disputé les interclubs, et que sur 100/200 j’ai des records à 11.1/22.3 manuel.
Si tu ne t’entraînes pas, si tu vaux 11.1/22.3, qui ne sont pas des chronos de sprinters, même pas des chronos de lycéens, tu ne peux pas faire 47 au 400, le 400 c’est du sprint, si tu ne vaux pas moins de 11 et surtout moins de 22, tu ne peux pas faire de chronos sur 400.
Il me donne rendez-vous le lendemain sur le stade…
SECOND CHOC
La piste est en synthétique, il n’y en a pas en Lorraine, je n’ai couru que sur des cendrées, et, à deux pas, il y a des espaces verts pour les footings, un gymnase et une salle de musculation avec de la moquettte aux couleurs de la fac, équipée d’appareils de musculation en batterie, triple, quadruple ateliers, pour hack squat et squat jump, bench press, et pull over, crunch, good morning, donkey calf raise, leg curl, bench blast ……et autres noms ésotériques pour moi dont le programme de muscu se résume à de la course en côtes.
En France dans les années 60, et en Lorraine encore plus, la musculation était une méthode d’entraînement ignorée, contestée, peu pratiquée…
J’hésite à rentrer à Longwy mais je dois poursuivre mes études…
Après une année à Metz, ces études me conduisent à Nancy où je rencontre Louis Félix LABRIDY, qui est aussi noir que les Américains.
Son discours est proche de celui des Américains, radicalement différent de celui de mon coach club. Didi me répète que le 400, c’est du sprint, et il me fait découvrir que sprinter peut s’ apprendre, on peut apprendre à courir plus vite, voire à transformer des fibres mixtes en fibres rapides.
Pour moi c’est une révélation car j’avais toujours entendu dire que la vitesse était un don du ciel ou des parents ou des bonnes fées, pas une aptitude qui s’apprend et se développe.
Avec coach Didi et le synthétique qui arrive en Lorraine, je progresse sous 11 et 22 (21.8 vent def - 0.50, chrono manuel, l’électrique est toujours inconnu) mais en 1971, c’est un junior CLAUDE SCHLOSSER qui bat le record de Lorraine senior en 48.8.
Je dois attendre un an, 1972, pour battre Claude et le RL, en 48.6, et participer à mes premiers championnats de France seniors.
La saison suivante, Claude, qui effectue son service national au Bataillon de Joinville, porte le RL à 47.7 mais je me console en réussissant le capeps, et en sachant que, études terminées, je vais à mon tour intégrer, en sept 1973, le BJ.
Je n’ai pas 24 ans, je suis confiant car je sais que je vais pouvoir m’entraîner comme un pro ; pas d’études universitaires, pas de travail de surveillant pour financer mes études, avec Jacky Verzier et Robert Vaussenat, coaches experts et chaleureux, des partenaires de niveau national, des conditions pour la première fois optimales.
Je suis invité aux stages nationaux, je progresse à l’entraînement, chacun dit et même écrit que je vais faire 47.5 et ….je ne cours pas une fois sous 49 de toute la saison 1974.
??????
Cette énigme me fait intégrer la fac de psycho …
Je me marie, j’entame ma carrière de prof eps et de coach, à Longwy : impossible de m’entraîner comme au BJ et même comme quand j’étais étudiant à NANCY avec DIDI.
Et pourtant je cours en 48.4, en juillet 1975, à 25 ans.
??????
Les études en fac de psycho n’éclairent pas ma lanterne…
Que faire ?
Reprendre sérieusement l’entraînement pour faire mieux que 48.4, je suis certain que c’est possible, mais est-ce possible seul à Longwy ?????
Faire mieux que 47.7 ?????
Claude, plus jeune que moi, de retour en LORRAINE, après le BJ, n’a jamais renouvelé ses 47.7 et même pas 48.4.
Je retourne en Californie demander conseil….. Je sais où aller.
A côté de la piste, à côté du gymnase et de la magnifique salle de muscu, il y a le bureau des…
48.9 reste une montagne, 49.3 aussi, car Christian, qui a un an de plus que moi, est un espoir suivi par la fédération, invité en stages nationaux, avec les meilleurs français, mais 49.7, c’est à dire la troisième place du podium régional…m’apparaît accessible.
Saison suivante, 1970, c’est fait : JEAN YVES/CHRISTIAN/en restent à 48.9/49.3 et moi je cours en 49.6 aux interclubs, en mai, puis j’arrête ma saison pour des raisons universitaires et… j’effectue mon premier séjour aux USA, à 20 ans.
PREMIER CHOC, dès mon arrivée en Californie, après un « coast to coast » en auto stop.
L’étudiant qui « garde » la barrière du parking du campus de Sans Jose où s’entraînent les SPRINTERS champions olympiques à MEXICO/1968/ est un coureur de 400 qui court en …. 47 ; il m’explique que 47 est un chrono ordinaire, un chrono de coureur de 400 débutant, un chrono de coureur de 800, un chrono de sprinter court, moyen, incapable de faire 10.30 au 100, car quand on vaut 10.30 on ne peut pas être sprinter court, sauf à prendre la nationalité portoricaine …donc on essaie le 400.
Lui même vaut 47, ce qui ne permet pas d’obtenir une bourse pour payer les frais d’inscription en fac, alors il fait ce job de gardien pour payer ses études …
Quand je lui dis que dans toute ma région, personne n’a jamais fait mieux que 48.9, il me dit que ce n’est pas possible, car lui qui n’est pas doué, qui ne peut pas s’entraîner avec les autres étudiants, puisqu’il n’a pas de bourse et qu’il doit travailler, démarre ses saisons en 48.9 et les termine sous 48.
Il me demande mes records sur 100/200 et comment je m’entraîne pour faire seulement 49.6 avec des jambes plus grandes que les siennes … Je lui réponds que des raisons universitaires m’ont obligé à être interne dans un lycée, je n’ai pas pu m’entraîner en athlé de la saison, j’ai seulement disputé les interclubs, et que sur 100/200 j’ai des records à 11.1/22.3 manuel.
Si tu ne t’entraînes pas, si tu vaux 11.1/22.3, qui ne sont pas des chronos de sprinters, même pas des chronos de lycéens, tu ne peux pas faire 47 au 400, le 400 c’est du sprint, si tu ne vaux pas moins de 11 et surtout moins de 22, tu ne peux pas faire de chronos sur 400.
Il me donne rendez-vous le lendemain sur le stade…
SECOND CHOC
La piste est en synthétique, il n’y en a pas en Lorraine, je n’ai couru que sur des cendrées, et, à deux pas, il y a des espaces verts pour les footings, un gymnase et une salle de musculation avec de la moquettte aux couleurs de la fac, équipée d’appareils de musculation en batterie, triple, quadruple ateliers, pour hack squat et squat jump, bench press, et pull over, crunch, good morning, donkey calf raise, leg curl, bench blast ……et autres noms ésotériques pour moi dont le programme de muscu se résume à de la course en côtes.
En France dans les années 60, et en Lorraine encore plus, la musculation était une méthode d’entraînement ignorée, contestée, peu pratiquée…
J’hésite à rentrer à Longwy mais je dois poursuivre mes études…
Après une année à Metz, ces études me conduisent à Nancy où je rencontre Louis Félix LABRIDY, qui est aussi noir que les Américains.
Son discours est proche de celui des Américains, radicalement différent de celui de mon coach club. Didi me répète que le 400, c’est du sprint, et il me fait découvrir que sprinter peut s’ apprendre, on peut apprendre à courir plus vite, voire à transformer des fibres mixtes en fibres rapides.
Pour moi c’est une révélation car j’avais toujours entendu dire que la vitesse était un don du ciel ou des parents ou des bonnes fées, pas une aptitude qui s’apprend et se développe.
Avec coach Didi et le synthétique qui arrive en Lorraine, je progresse sous 11 et 22 (21.8 vent def - 0.50, chrono manuel, l’électrique est toujours inconnu) mais en 1971, c’est un junior CLAUDE SCHLOSSER qui bat le record de Lorraine senior en 48.8.
Je dois attendre un an, 1972, pour battre Claude et le RL, en 48.6, et participer à mes premiers championnats de France seniors.
La saison suivante, Claude, qui effectue son service national au Bataillon de Joinville, porte le RL à 47.7 mais je me console en réussissant le capeps, et en sachant que, études terminées, je vais à mon tour intégrer, en sept 1973, le BJ.
Je n’ai pas 24 ans, je suis confiant car je sais que je vais pouvoir m’entraîner comme un pro ; pas d’études universitaires, pas de travail de surveillant pour financer mes études, avec Jacky Verzier et Robert Vaussenat, coaches experts et chaleureux, des partenaires de niveau national, des conditions pour la première fois optimales.
Je suis invité aux stages nationaux, je progresse à l’entraînement, chacun dit et même écrit que je vais faire 47.5 et ….je ne cours pas une fois sous 49 de toute la saison 1974.
??????
Cette énigme me fait intégrer la fac de psycho …
Je me marie, j’entame ma carrière de prof eps et de coach, à Longwy : impossible de m’entraîner comme au BJ et même comme quand j’étais étudiant à NANCY avec DIDI.
Et pourtant je cours en 48.4, en juillet 1975, à 25 ans.
??????
Les études en fac de psycho n’éclairent pas ma lanterne…
Que faire ?
Reprendre sérieusement l’entraînement pour faire mieux que 48.4, je suis certain que c’est possible, mais est-ce possible seul à Longwy ?????
Faire mieux que 47.7 ?????
Claude, plus jeune que moi, de retour en LORRAINE, après le BJ, n’a jamais renouvelé ses 47.7 et même pas 48.4.
Je retourne en Californie demander conseil….. Je sais où aller.
A côté de la piste, à côté du gymnase et de la magnifique salle de muscu, il y a le bureau des…
« psychologues du sport », un métier qui n’existe pas en Lorraine en 1975, qui existe peu en France, mais qui existe aux USA, en Suède, dans les pays de l’ Est, qui existe en Tchécoslovaquie, où travaille Miroslav VANEK, un pionnier, que j’ai rencontré pendant mon service au BJ.
Dans le bureau des psys, j’apprends que
C’est à moi de décider,
soit de quitter Longwy pour aller m’entraîner avec un coach rôdé aux coureurs à moins de 48.4 ou moins de 47.7, des partenaires et des installations en adéquation avec mon projet (ce que nous avons fait un an au BJ, Claude et moi, avec des résultats contrastés)
soit de tenter ce pari risqué mais pas impossible, seul à Longwy, sans coach, puisque 48.4/47.7 ne sont pas des performances qui réclament des conditions optimales, m’a dit le garde-barrière californien
soit de renoncer à courir moi-même en moins de 48.4 ou 47.7 et de me trouver un autre PROJET de vie
et si je ne décide pas, me disent les psys, quelqu’un ou quelque chose décidera pour moi
Tout l’hiver 1975/1976 j’hésite,
D’un côté, je m’entraîne, seul, j’améliore le record de Lorraine en salle en 49.73 aux championnats de France sur la piste non relevée d’Orléans, échouant de quelques centièmes contre Carette médaillé olympique 4X400 à Montréal pour l’accession à la finale ; je me déplace de Longwy à Thionville pour m’entraîner sur une piste synthétique, je débute la saison estivale 1976 en 48.9, seul en piste aux interclubs, mieux que jamais, je suis certain de faire mieux que 48.4
mais en même temps,
Je me passionne pour mon métier d’enseignant et pour l’entraînement de mes élèves et athlètes, je projette de créer un club d’athlé performant pour donner aux meilleurs d’entre eux une chance de ne pas finir comme Christian et d’autres, j’accepte les sollicitations pour être sur une liste aux élections municipales à Longwy.
Je suis donc tiraillé entre
un projet d’athlète
qui supposerait que je quitte LONGWY, que j’aille vers un coach et un groupe qui n’existent pas en Lorraine OU au moins que je me fasse aider et que je me consacre à ma carrière
et un projet d’entraîneur
qui me rive à LONGWY, qui me prend un temps et une énergie que je ne peux pas consacrer à mon projet d’athlète
C’est inconciliable, ces deux projets sont dévoreurs de temps, et supposent des organisations de vie contradictoires, je le sais, mais je n’arrive pas à décider, donc je fais semblant, je dis que je cours pour le plaisir, sans objectif de performance….alors que mon plaisir ce sont les perfs.
Comme les psys me l’avaient laissé entendre, comme Bruce Ogilvie, BJ. CRATTY, M. VANEK me l’ont dit et l’ont écrit dans leurs livres, « ça » décide pour moi.
Au milieu de cette saison estivale 1976 démarrée en fanfare, UNE BLESSURE est venue à point nommé, m’aider à … décider d’arrêter ma carrière à 26 ans,
-l’âge où les coureurs de 400 DJHONE/2007/ RAQUIL/ 2003 et la plupart des autres meilleurs Français ont commencé à approcher ou ont atteint leur sommet.
-l’âge où Pascal BARDY a commencé à penser au record de Lorraine de Claude Schlosser, qu’il a porté à 47.40 à 28 ans.
Dans le bureau des psys, j’apprends que
C’est à moi de décider,
soit de quitter Longwy pour aller m’entraîner avec un coach rôdé aux coureurs à moins de 48.4 ou moins de 47.7, des partenaires et des installations en adéquation avec mon projet (ce que nous avons fait un an au BJ, Claude et moi, avec des résultats contrastés)
soit de tenter ce pari risqué mais pas impossible, seul à Longwy, sans coach, puisque 48.4/47.7 ne sont pas des performances qui réclament des conditions optimales, m’a dit le garde-barrière californien
soit de renoncer à courir moi-même en moins de 48.4 ou 47.7 et de me trouver un autre PROJET de vie
et si je ne décide pas, me disent les psys, quelqu’un ou quelque chose décidera pour moi
Tout l’hiver 1975/1976 j’hésite,
D’un côté, je m’entraîne, seul, j’améliore le record de Lorraine en salle en 49.73 aux championnats de France sur la piste non relevée d’Orléans, échouant de quelques centièmes contre Carette médaillé olympique 4X400 à Montréal pour l’accession à la finale ; je me déplace de Longwy à Thionville pour m’entraîner sur une piste synthétique, je débute la saison estivale 1976 en 48.9, seul en piste aux interclubs, mieux que jamais, je suis certain de faire mieux que 48.4
mais en même temps,
Je me passionne pour mon métier d’enseignant et pour l’entraînement de mes élèves et athlètes, je projette de créer un club d’athlé performant pour donner aux meilleurs d’entre eux une chance de ne pas finir comme Christian et d’autres, j’accepte les sollicitations pour être sur une liste aux élections municipales à Longwy.
Je suis donc tiraillé entre
un projet d’athlète
qui supposerait que je quitte LONGWY, que j’aille vers un coach et un groupe qui n’existent pas en Lorraine OU au moins que je me fasse aider et que je me consacre à ma carrière
et un projet d’entraîneur
qui me rive à LONGWY, qui me prend un temps et une énergie que je ne peux pas consacrer à mon projet d’athlète
C’est inconciliable, ces deux projets sont dévoreurs de temps, et supposent des organisations de vie contradictoires, je le sais, mais je n’arrive pas à décider, donc je fais semblant, je dis que je cours pour le plaisir, sans objectif de performance….alors que mon plaisir ce sont les perfs.
Comme les psys me l’avaient laissé entendre, comme Bruce Ogilvie, BJ. CRATTY, M. VANEK me l’ont dit et l’ont écrit dans leurs livres, « ça » décide pour moi.
Au milieu de cette saison estivale 1976 démarrée en fanfare, UNE BLESSURE est venue à point nommé, m’aider à … décider d’arrêter ma carrière à 26 ans,
-l’âge où les coureurs de 400 DJHONE/2007/ RAQUIL/ 2003 et la plupart des autres meilleurs Français ont commencé à approcher ou ont atteint leur sommet.
-l’âge où Pascal BARDY a commencé à penser au record de Lorraine de Claude Schlosser, qu’il a porté à 47.40 à 28 ans.
- l'âge où ZORGUI/ LOSSON sont partis à Paris/Strasbourg, pour faire, l'un son premier chrono sous 47, l'autre établir son PB à 47.08
Cette blessure de JUIN 1976 a deux effets
En mars 1977 je suis élu conseiller municipal, et en octobre, président d’un club d’athlé nouvellement créé à Longwy.
Il me faut huit mois pour trouver un minime nommé Franck Tedeschi / 47.26 à 20 ans en 1983, puis une non licenciée qui en 1987 court en 7.36 sur 60, mais quand elle raccroche, je comprends que je dois quitter Longwy, me perfectionner, à Paris et aux USA, avant de tenter un nouveau pari, en élargissant mon champ d’action hors de Longwy et du Pays Haut.
Je croise les routes de ERIC GROSJEAN/FODDAY SILLAH/RICHARD POTIER/JEAN JACQUES LETZELTER ,CYRIL COLVIL mais au bout de une ou deux saisons, parfois moins, de collaboration totale ou partielle, avec ces athlètes espoirs-seniors , formés par un ou plusieurs autres coaches, la relation ne s'établit pas....
Cette blessure de JUIN 1976 a deux effets
En mars 1977 je suis élu conseiller municipal, et en octobre, président d’un club d’athlé nouvellement créé à Longwy.
Il me faut huit mois pour trouver un minime nommé Franck Tedeschi / 47.26 à 20 ans en 1983, puis une non licenciée qui en 1987 court en 7.36 sur 60, mais quand elle raccroche, je comprends que je dois quitter Longwy, me perfectionner, à Paris et aux USA, avant de tenter un nouveau pari, en élargissant mon champ d’action hors de Longwy et du Pays Haut.
Je croise les routes de ERIC GROSJEAN/FODDAY SILLAH/RICHARD POTIER/JEAN JACQUES LETZELTER ,CYRIL COLVIL mais au bout de une ou deux saisons, parfois moins, de collaboration totale ou partielle, avec ces athlètes espoirs-seniors , formés par un ou plusieurs autres coaches, la relation ne s'établit pas....
puis fin 1997 je rencontre le junior vosgien Claudel ..... formé par Luc Romary, en fin de carrière de coach, ce qui favorise la transition.
Laurent, coureur de 4H, atteint 46.64 le 1/6/2001 à 23 ans /47.65 indoor à 24 ans, et me confirme ce que j’ai entendu des coaches US et français depuis 1970, ce que les psys tchécoslovaque, suédois, américains et français n’ont cessé de me répéter :
1/47 n’est pas une performance de sprinter « doué » ET entraîné ; une des deux caractéristiques suffit.
2/Un projet peut en remplacer un autre : pour un être humain, courir ou faire courir, sont des situations substitutives
47 secondes n’est plus en 2011 une performance impossible en Lorraine, désormais plusieurs coaches lorrains en conviennent, puisque 11 Lorrains ont couru en moins de 48, dont quatre en espoirs, et deux en juniors.
SILLAH à 20 ans et CLAUDEL à 23 ont repoussé les frontières lorraines de l’impossible à 46.64, mais l’un et l’autre ont réalisé cette performance dans des conditions de précocité ou de non spécialisation qui attestent que ce chrono est perfectible.
HORS LORRAINE 20 Français ont couru en 45.80 et moins, 10 espoirs en moins de 46.07, 5 juniors en moins de 46.64.
Mais en Lorraine COMMENT FAIRE 47 ou 46.64 ???? ou moins ?
Quatre méthodes sont connues
- comme Sillah en débutant à 47.00 en junior 1; en changeant moins souvent de coaches on peut courir en moins de 46.64. (Fodday en a consommé au moins 6 avant de se prendre en charge lui-même)
-comme Tedeschi en débutant en 49.56 en cadet 2 et en réussissant 21.39 vent nul à 22 ans ; en acceptant de s’entraîner plus, plus longtemps que lui, en prolongeant sa carrière en senior, on peut courir en moins de 47.26…..avec un coach un peu plus expérimenté que le sien.
-comme Claudel en débutant en 49.93 en junior 1 ; en choisissant de courir le 400 et non le 400 haies en période de pic de forme, on peut courir en moins de 46.64 en senior.
- comme ZORGUI/LOSSON/BARDY en débutant tardivement et modestement (le meilleur des trois valait 48.52 à 23 ans)
Autres méthodes
Un athlète moins rapide sur 200 que Sillah, 21.01/Tedeschi, 21.39 mais plus que Claudel, 21.77, peut atteindre moins de 46.64 à 23 ans et 45.80 plus tard.
En revanche un athlète plus lent que Claudel, mais valant moins de 22.00, spécialiste du 400, pour
« simplement » battre le RL, devra poursuivre sa carrière plus longtemps que Laurent donc jusqu’à 26 ans et plus.
Méthodes expérimentées à éviter
CINQ autres Lorrains n’ont pas décidé de courir en 46.64 alors que l’un en avait certainement les moyens (Richard Potier) et les autres peut-être…..
Richard a longtemps hésité mais n’a jamais décidé, de s’installer, ni à Strasbourg, ni à Nancy, ni à Paris, ni à St-Etienne, villes où il a séjourné et croisé des coaches et des conditions d’entraînement plus favorables que dans son club ; il est venu expliquer en réunion ETR, que la fédération et la ligue ne l’avaient pas assez soutenu ; il n’a jamais pensé qu’une DECISION de sa part aurait suffi pour qu’il fasse moins de 47.32…
Quelle décision ?
Faire garde barrière à Los Angeles, ou étudiant dans une université française, ou salarié à Saint Etienne ou …..coach d’un athlète lorrain.
RICHARD possède la formation, le savoir, l’expérience et la générosité pour aider un coureur de 400 à faire ce qu’il aurait pu faire lui-même.
Faouzi Zorgui a décidé de courir en 46.81/46.83 et il l’a fait de 27 à 31 ans...de 1988 à 1991.. après avoir fait 47.13 i et 47.5 manuel en Lorraine à 25 ans.
Laurent, coureur de 4H, atteint 46.64 le 1/6/2001 à 23 ans /47.65 indoor à 24 ans, et me confirme ce que j’ai entendu des coaches US et français depuis 1970, ce que les psys tchécoslovaque, suédois, américains et français n’ont cessé de me répéter :
1/47 n’est pas une performance de sprinter « doué » ET entraîné ; une des deux caractéristiques suffit.
2/Un projet peut en remplacer un autre : pour un être humain, courir ou faire courir, sont des situations substitutives
47 secondes n’est plus en 2011 une performance impossible en Lorraine, désormais plusieurs coaches lorrains en conviennent, puisque 11 Lorrains ont couru en moins de 48, dont quatre en espoirs, et deux en juniors.
SILLAH à 20 ans et CLAUDEL à 23 ont repoussé les frontières lorraines de l’impossible à 46.64, mais l’un et l’autre ont réalisé cette performance dans des conditions de précocité ou de non spécialisation qui attestent que ce chrono est perfectible.
HORS LORRAINE 20 Français ont couru en 45.80 et moins, 10 espoirs en moins de 46.07, 5 juniors en moins de 46.64.
Mais en Lorraine COMMENT FAIRE 47 ou 46.64 ???? ou moins ?
Quatre méthodes sont connues
- comme Sillah en débutant à 47.00 en junior 1; en changeant moins souvent de coaches on peut courir en moins de 46.64. (Fodday en a consommé au moins 6 avant de se prendre en charge lui-même)
-comme Tedeschi en débutant en 49.56 en cadet 2 et en réussissant 21.39 vent nul à 22 ans ; en acceptant de s’entraîner plus, plus longtemps que lui, en prolongeant sa carrière en senior, on peut courir en moins de 47.26…..avec un coach un peu plus expérimenté que le sien.
-comme Claudel en débutant en 49.93 en junior 1 ; en choisissant de courir le 400 et non le 400 haies en période de pic de forme, on peut courir en moins de 46.64 en senior.
- comme ZORGUI/LOSSON/BARDY en débutant tardivement et modestement (le meilleur des trois valait 48.52 à 23 ans)
Autres méthodes
Un athlète moins rapide sur 200 que Sillah, 21.01/Tedeschi, 21.39 mais plus que Claudel, 21.77, peut atteindre moins de 46.64 à 23 ans et 45.80 plus tard.
En revanche un athlète plus lent que Claudel, mais valant moins de 22.00, spécialiste du 400, pour
« simplement » battre le RL, devra poursuivre sa carrière plus longtemps que Laurent donc jusqu’à 26 ans et plus.
Méthodes expérimentées à éviter
CINQ autres Lorrains n’ont pas décidé de courir en 46.64 alors que l’un en avait certainement les moyens (Richard Potier) et les autres peut-être…..
Richard a longtemps hésité mais n’a jamais décidé, de s’installer, ni à Strasbourg, ni à Nancy, ni à Paris, ni à St-Etienne, villes où il a séjourné et croisé des coaches et des conditions d’entraînement plus favorables que dans son club ; il est venu expliquer en réunion ETR, que la fédération et la ligue ne l’avaient pas assez soutenu ; il n’a jamais pensé qu’une DECISION de sa part aurait suffi pour qu’il fasse moins de 47.32…
Quelle décision ?
Faire garde barrière à Los Angeles, ou étudiant dans une université française, ou salarié à Saint Etienne ou …..coach d’un athlète lorrain.
RICHARD possède la formation, le savoir, l’expérience et la générosité pour aider un coureur de 400 à faire ce qu’il aurait pu faire lui-même.
Faouzi Zorgui a décidé de courir en 46.81/46.83 et il l’a fait de 27 à 31 ans...de 1988 à 1991.. après avoir fait 47.13 i et 47.5 manuel en Lorraine à 25 ans.
A 26 ans il a en effet quitté la région pour rejoindre un club parisien. Il a débuté tardivement, en senior, sans réussir à s’inscrire dans l’environnement stable qui favorise un chrono à 46.64 et moins.
Jean Marie Losson, après 48.52 à 23 ans/21.69 à 24 ans, en Lorraine, a décidé de quitter ST AVOLD pour aller faire 21.13 à 25 ans et 47.08 à 26 ans en Alsace.
Une décision tardive et discutable.
C’est une bonne décision : il a immédiatement et nettement progressé à Strasbourg, à 25 ans, preuve que son talent était en partie inexploité, en Lorraine.
C’est un mauvais choix car
- son record d’Alsace, 47.08 est une performance inférieure aux records de Sillah/Claudel et 21.13 sur 200, c’est aussi moins bien que les chronos lorrains de Sillah/Dal bon
- avec une vitesse nettement supérieure à celle de CLAUDEL/ZORGUI, il est resté près d’une demi seconde derrière Laurent et aussi derrière Faouzi
- (cette observation vaut pour SILLAH encore plus rapide que Losson /21.01 à 20 ans qui s’est épuisé sans bénéfice sur 400, au lieu d’explorer totalement son potentiel de sprinter court)
D’autres Lorrains ont réussi des performances entre 47.55 et 48.03, entre 18 et 26 ans, mais ils n’ont pas pris les bonnes décisions donc ils n’ont atteint ni 46.81, ni 47.08, ni … 47.40
Le chrono de Bardy /47.40, sixième de l’Histoire, était pourtant accessible à ATTINA LETZELTER/GROSJEAN et autres coureurs qui n’ont pas atteint son niveau.
soit parce qu’ils ont fait, avec pertinence, le choix du 400 haies ( les frères Gonigam)
soit parce qu’ils ont fait de mauvais choix, de distance, hésitant trop longtemps, entre 200/400/800 ou 400/400 haies, mauvais choix de lieu ou méthode d’entraînement.
soit parce qu’ils n’avaient pas le désir de performance de Pascal qui a conservé ses ambitions d’athlète plus longtemps que tous les autres coureurs de 400 lorrains
Bardy est donc un exemple à méditer pour les jeunes Lorrains, qui ne valent pas moins de 50 en junior, qui ne valent pas moins de 49 en espoir. Un chrono à 47.40 est possible pour eux en senior, en décidant comme PASCAL de faire des études dans une ville où « ça » court vite sur 400, comme Bardy à GRENOBLE.
Le Lorrain en activité le plus performant est Anthony Michel/48.22 en espoir en 2008. C’est moins bien que SILLAH/CLAUDEL/TEDESCHI/POTIER/SCHLOSSER au même âge, c’est même moins bien que ATTINA/47.74 à 22 ans ou LETZELTER / 48.03 à 18 ans, qui n’ont jamais fait mieux ensuite, mais c’est mieux que CINQ autres LORRAINS qui ont tous les cinq couru entre 46.81 et 47.83, un intervalle de confiance possible donc pour le Longovicien.
ANTHONY a un handicap de vitesse qui le limite, mais un espoir à 48.22 peut courir en senior en 47 CAR un handicap de vitesse se réduit par l’entraînement, ……courir plus vite peut s’apprendre, y compris à 25 ans.
ARNAUD STARCK, son coach formateur, a aidé Anthony à prendre la décision de rejoindre LE CLAN en 2009 mais COEUR DE LYON n'a pas tenu toute la saison, il est reparti à LONGWYen 2010 , il est revenu fin 2011, il hésite toujours
David MUTH a couru en 48.97 en espoir 1/2007
Il valait plus de 50 en junior, il n'a pas fait mieux que 11.26/22.32 sur 100/200 donc il a choisi le 400H
Avec 53.04 il est allé en finale des france espoirs 2009 et s'est qualifié pour les FRANCE NATIONALE malgré une technique de hurdler très .....personnelle
En 2010 il a mis un terme à son bail de cinq saisons dans le CLAN et a choisi le rugby plus compatible avec sa tolérance limitée aux efforts d'entrainement.
JUL's hypo KAISER a aussi rejoint
Des espoirs à moins de 49 n’ont pas fait 47 et des espoirs à plus de 49 ont fait 47.
C’est à l’athlète de DECIDER.
Pour l’instant David a décidé en junior 2 de changer de coach et de groupe d’entraînement, en espoir 1 de changer de club.
Cet hiver, il a décidé en espoir 3 de s’entraîner plus ; il sait que cela suffit pour faire moins de 48.97 en espoir mais pour faire 47, il faut accepter de s’entraîner plus longtemps qu’en espoir, et il faut se spécialiser, or son désir balance toujours entre le 400 qui le fait vibrer, mais où la concurrence est plus redoutable que sur 400 haies, distance qu’il a choisie de disputer aux France jeunes ces deux dernières saisons.
Un espoir, coureur de 800, SEB Michel a couru en 48.37 presqu’aussi vite que son homonyme et que Kelly EBOUABA, 48.34 à 25 ans, sprinter spécialiste de 400, pourtant beaucoup plus rapide sur 100/200 ; ces deux chronos datent de 2002/2003.
SEB a essayé trois clubs, quatre coaches, pendant trois saisons j'ai fait partie de la liste ; Seb a hésité aussi entre 400/400 haies et 800 puis il a décidé d’interrompre sa carrière à 26 ans ; ces multiples décisions ne favorisent pas un projet athlétique qui se construit dans la durée et la stabilité.
Kelly, a également souvent changé de coach, de groupe d’entraînement, de projet et lieu de vie, mais, trentenaire, il court toujours, donc il peut comme Morgan BESRECHEL 49.14 atteindre son top à TRENTE DEUX ANS en…. 2010, s’il stabilise son projet et sa démarche.
C’est à 32 ans que Michael Johnson a battu le rec du monde du 400. Kelly pourra s’inspirer des perfs estivales 2009 de RAQUIL qui a un an de plus que lui.
Kaiser 49.24 à 21 ans en 2006, en panne deux étés, a battu son record indoor cet hiver, mais il hésite entre 400/800
Laufer /49.25 à 23 ans en 2008, est encore un exemple de coureur de 800 rapide sur 400 ; dès junior 1 il a couru en moins de 50. C’était il y a cinq saisons donc il n’a pas tiré un profit maximum de son talent pour le moment, ni sur 400 ni sur 800.
Les deux Julien de ACA ont seulement 24 ans en 2009, donc tout reste possible pour eux.
Le 400 est donc une épreuve à suivre cet été 2009 …
Jean Marie Losson, après 48.52 à 23 ans/21.69 à 24 ans, en Lorraine, a décidé de quitter ST AVOLD pour aller faire 21.13 à 25 ans et 47.08 à 26 ans en Alsace.
Une décision tardive et discutable.
C’est une bonne décision : il a immédiatement et nettement progressé à Strasbourg, à 25 ans, preuve que son talent était en partie inexploité, en Lorraine.
C’est un mauvais choix car
- son record d’Alsace, 47.08 est une performance inférieure aux records de Sillah/Claudel et 21.13 sur 200, c’est aussi moins bien que les chronos lorrains de Sillah/Dal bon
- avec une vitesse nettement supérieure à celle de CLAUDEL/ZORGUI, il est resté près d’une demi seconde derrière Laurent et aussi derrière Faouzi
- (cette observation vaut pour SILLAH encore plus rapide que Losson /21.01 à 20 ans qui s’est épuisé sans bénéfice sur 400, au lieu d’explorer totalement son potentiel de sprinter court)
D’autres Lorrains ont réussi des performances entre 47.55 et 48.03, entre 18 et 26 ans, mais ils n’ont pas pris les bonnes décisions donc ils n’ont atteint ni 46.81, ni 47.08, ni … 47.40
Le chrono de Bardy /47.40, sixième de l’Histoire, était pourtant accessible à ATTINA LETZELTER/GROSJEAN et autres coureurs qui n’ont pas atteint son niveau.
soit parce qu’ils ont fait, avec pertinence, le choix du 400 haies ( les frères Gonigam)
soit parce qu’ils ont fait de mauvais choix, de distance, hésitant trop longtemps, entre 200/400/800 ou 400/400 haies, mauvais choix de lieu ou méthode d’entraînement.
soit parce qu’ils n’avaient pas le désir de performance de Pascal qui a conservé ses ambitions d’athlète plus longtemps que tous les autres coureurs de 400 lorrains
Bardy est donc un exemple à méditer pour les jeunes Lorrains, qui ne valent pas moins de 50 en junior, qui ne valent pas moins de 49 en espoir. Un chrono à 47.40 est possible pour eux en senior, en décidant comme PASCAL de faire des études dans une ville où « ça » court vite sur 400, comme Bardy à GRENOBLE.
Le Lorrain en activité le plus performant est Anthony Michel/48.22 en espoir en 2008. C’est moins bien que SILLAH/CLAUDEL/TEDESCHI/POTIER/SCHLOSSER au même âge, c’est même moins bien que ATTINA/47.74 à 22 ans ou LETZELTER / 48.03 à 18 ans, qui n’ont jamais fait mieux ensuite, mais c’est mieux que CINQ autres LORRAINS qui ont tous les cinq couru entre 46.81 et 47.83, un intervalle de confiance possible donc pour le Longovicien.
ANTHONY a un handicap de vitesse qui le limite, mais un espoir à 48.22 peut courir en senior en 47 CAR un handicap de vitesse se réduit par l’entraînement, ……courir plus vite peut s’apprendre, y compris à 25 ans.
ARNAUD STARCK, son coach formateur, a aidé Anthony à prendre la décision de rejoindre LE CLAN en 2009 mais COEUR DE LYON n'a pas tenu toute la saison, il est reparti à LONGWYen 2010 , il est revenu fin 2011, il hésite toujours
David MUTH a couru en 48.97 en espoir 1/2007
Il valait plus de 50 en junior, il n'a pas fait mieux que 11.26/22.32 sur 100/200 donc il a choisi le 400H
Avec 53.04 il est allé en finale des france espoirs 2009 et s'est qualifié pour les FRANCE NATIONALE malgré une technique de hurdler très .....personnelle
En 2010 il a mis un terme à son bail de cinq saisons dans le CLAN et a choisi le rugby plus compatible avec sa tolérance limitée aux efforts d'entrainement.
JUL's hypo KAISER a aussi rejoint
Des espoirs à moins de 49 n’ont pas fait 47 et des espoirs à plus de 49 ont fait 47.
C’est à l’athlète de DECIDER.
Pour l’instant David a décidé en junior 2 de changer de coach et de groupe d’entraînement, en espoir 1 de changer de club.
Cet hiver, il a décidé en espoir 3 de s’entraîner plus ; il sait que cela suffit pour faire moins de 48.97 en espoir mais pour faire 47, il faut accepter de s’entraîner plus longtemps qu’en espoir, et il faut se spécialiser, or son désir balance toujours entre le 400 qui le fait vibrer, mais où la concurrence est plus redoutable que sur 400 haies, distance qu’il a choisie de disputer aux France jeunes ces deux dernières saisons.
Un espoir, coureur de 800, SEB Michel a couru en 48.37 presqu’aussi vite que son homonyme et que Kelly EBOUABA, 48.34 à 25 ans, sprinter spécialiste de 400, pourtant beaucoup plus rapide sur 100/200 ; ces deux chronos datent de 2002/2003.
SEB a essayé trois clubs, quatre coaches, pendant trois saisons j'ai fait partie de la liste ; Seb a hésité aussi entre 400/400 haies et 800 puis il a décidé d’interrompre sa carrière à 26 ans ; ces multiples décisions ne favorisent pas un projet athlétique qui se construit dans la durée et la stabilité.
Kelly, a également souvent changé de coach, de groupe d’entraînement, de projet et lieu de vie, mais, trentenaire, il court toujours, donc il peut comme Morgan BESRECHEL 49.14 atteindre son top à TRENTE DEUX ANS en…. 2010, s’il stabilise son projet et sa démarche.
C’est à 32 ans que Michael Johnson a battu le rec du monde du 400. Kelly pourra s’inspirer des perfs estivales 2009 de RAQUIL qui a un an de plus que lui.
Kaiser 49.24 à 21 ans en 2006, en panne deux étés, a battu son record indoor cet hiver, mais il hésite entre 400/800
Laufer /49.25 à 23 ans en 2008, est encore un exemple de coureur de 800 rapide sur 400 ; dès junior 1 il a couru en moins de 50. C’était il y a cinq saisons donc il n’a pas tiré un profit maximum de son talent pour le moment, ni sur 400 ni sur 800.
Les deux Julien de ACA ont seulement 24 ans en 2009, donc tout reste possible pour eux.
Le 400 est donc une épreuve à suivre cet été 2009 …
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