TROIS COACHES /11 athlètes qui ont effectué la séance technique et alactique ensemble + Carole Lepêcheur qui a renoncé à intégrer le groupe pour suivre son propre programme mais qui à l'occasion effectuera un travail technique avec le groupe.
Plusieurs athlètes ont donné des signes de fatigue, corporels ou mentaux.
Les périostites, tendinites, contractures et autres lésions musculaires plus ou moins importantes sont des paroles du corps qu'il faut entendre . Soit LE PROGRAMME D'ENTRAÎNEMENT DOIT ÊTRE REVISITE soit les objectifs compétitifs DOIVENT ÊTRE revus à la baisse. Il est contreproductif de continuer à s'entraîner pour aggraver une blessure et encore plus contreproductif d'accumuler des séances médiocres parce que l'on ne dispose pas de tout son potentiel corporel .
SE REPOSER est moins productif que faire une bonne séance mais plus utile que faire une mauvaise séance qui habitue le corps et l'esprit à la médiocrité . La fatigue stimule les processus de récupération et explique pourquoi plus on s'entraîne bien, moins on fatigue, pour faire des efforts plus importants, dans toutes les filières. De espoir à senior on court plus vite plus longtemps en capacité aérobie, avec moins de pulsations , on enchaîne plus de parcours "alactiques", ou des parcours plus longs , que l'on court plus vite et sans plus de fatigue; idem en musculation, ou bondissements, plus lourde, plus difficiles, mais sans plus de fatigue.
Ne pas progresser à l'entraînement est un signe que quelque chose cloche, en novembre ou décembre. Ce sera moins vrai lors des compétitions de janvier et plus du tout vrai en février car à cette période l'entraînement cède le pas aux compets : le compétiteur s'entraîne moins et sa concentration mentale , son désir de chronos ne sont plus articulés à ce qu'il fait à l'entraînement ; il est tout entier dans sa quête de performances, de reconnaissance , et il sait que les perfs d'entraînement ne comptent pas, n'apportent aucune reconnaissance, et que ce n'est pas à l'entraînement , que ses actes sont évalués .
Il peut y avoir une explication conjoncturelle, sans conséquence, céphalées suite à une mauvaise nuit par exemple, mais si le corps produit à répétition des entorses ,et autres problèmes articulaires ou digestifs, maux d'estomac, migraines, abcès, kystes, et allergies diverses, c' est un corps QUI PARLE.
Plus alarmante encore la lassitude psychologique. Elle est facilement identifiable dans les retards, les séances fait semblant de s'échauffer, les récupérations interminables, le manque de concentration technique. Un coach expérimenté reconnaît aisément un athlète au désir décidé et encore plus trois coaches.
Le véritable compétiteur se reconnaît facilement, AIME ou accepte de s'entraîner, il est facile à entraîner, il adhère à la séance voire il enrichit la séance de sa créativité, en inventant des exercices comme le "spécial claudel" et en fin de séance il énonce une fatigue saine, dont il récupère vite et il peut même comme JUL' s dire dès la fin de la séance, je suis bien, j'aurais pu aller plus vite, faire un parcours en plus, je suis mieux que l'an dernier à pareille époque et je suis certain de pouvoir aller encore plus vite la semaine prochaine.
Les athlètes fatigués corporellement ou mentalement doivent donc se reposer et admettre que leur corps ou leur esprit a atteint un palier et à ce palier d'entraînement correspond un palier de performance.
LAURENT CLAUDEL n'a jamais ou rarement triché à l'entraînement, ni sur les efforts à fournir, ni sur la récupération, en progressant toujours dans la qualité, avec d'abord des blessures et des soins, donc des phases d'arrêt et de repos, signe que son corps souffrait quand il est passé de l'entraînement club à l'entraînement pôle; mais une fois que le bon dosage a été trouvé, il est monté à 216 jours d'athlé par an, sans fatigue excessive, en produisant des séances pourtant qualitatives, et des perfs en compétition à l'issue desquelles il disait ne pas ressentir de fatigue, y compris le jour ou il a amélioré la première fois le record de lor du 400...qu'il a à nouveau battu le...LENDEMAIN, preuve qu'il n'était pas fatigué. Il n'a pas pu dépasser 216 JOURS d'athlé , même en réduisant son programme universitaire. Pire, quand nous avons réduit la dose sous 200 ( 194) en réduisant aussi la difficulté de certaines séances, pour ménager son corps son esprit, il a ressenti une plus grande fatigue , son corps s'est à nouveau blessé, donc nous avons su que un palier corporel et mental était atteint.
HUE/LENARD/ RAGNI ont après la séance déjeuné ensemble et se sont mis d'accord sur la constitution d'un groupe d'entraînement commun. Les modalités de fonctionnement ont été débattues et celles qui ont fait l'unanimité retenues.
Les athlètes vont à présent se concerter et faire savoir aux coaches:
-ceux d'entre eux qui acceptent les contraintes et les objectifs du groupe, pour occuper un statut de leaders ou au moins de titulaires à part entière, soit un objectif finaliste france elite ou international espoir.
- ceux qui n'acceptent pas les contraintes, parce qu'ils qui n'ont pas pour objectif la finale france elite ou l'équipe de france espoir, mais la qualification france elite ou france nationale , la finale des france espoirs.
2 commentaires:
De M. Patrice Ragni, je ne connaissais que la réputation sulufureuse, bien répendue sur tous les stades lorrains, mais aussi les noms qu'il a eut sous sa houlette.
Ce que j'ai découvert plus récemment, c'est l'athlète qu'il a été, et des temps qui parlent pour lui.
J'ai aussi eu la chance de pouvoir lire les doc. joints sur le site de la Ligue, qui m'ont souvent interpellé, notement une analyse retraçant toute son histoire auprès de différents athlètes à commencer par lui-même.
Et je dois avouer que malgré tout ce que j'ai pu entendre sur ce PERSONNAGE, on ne peut être indifférent par l'amour qu'il attache à ses coureur, son fameux clan.
A travers ce blog, que j'ai découvert, j'ai pu lire de nombreuses analyses techniques trés interessante pour quiconque s'interesse à l'athlétisme, mais j'ai surtout ressenti la prégnance de l'aspect mental à travers ses méthodes d'entrainement, ce que j'ai bien sur pu constater en observant son groupe lors des séances au CREPS, où le motivationnel n'est pas un vain mot.
Alors que penser au final de "coach Ragni"?...
Ayant pu cotoyer David Muth pendant plusieurs années à l'UFR Staps, je sais la difficulté à entrainer un coureur comme lui, et de parvenir à le faire atteindre ce niveau là...J'étais bien avec David ce jeudi soir au Circus, où il avait fêté la fin d'année mieux que quiconque, avant de réussir malgré tout à courir le 400 du meeting Greg en 49,3 deux jours après (son record à l'époque).
A la lecture de ce blog, je dois reconnaître que je ne suis pas d'accord avec tous les propos qui sont tenus, mais je suis obligé de dire que quelque chose ressort, de trés fort...
Un amour pour l'athlé, mais aussi et SURTOUT, un amour pour ses coureurs
Bravo M. Patrice Ragni
Un coureur de 400, qui apprend à courir (vite)...
Donc voici les résultats de la séance de samedi 15 NOV :
3x(150-120)/r:3' et 10' :
Vin's : (18"9-15"4-19"0)(15"1-19"1-15"4)(19"1-15"5-15"7)
Red1 : (18"9-15"4-19"0)(14"9-18"9-15"1)(19"1-15"5-15"3)
David : (18"4-14"5-18"3)(14"3-18"6-14"9)(15"0-15"2-14"9)
3x3x120 m/r:3' et 10' :
super Jull's : (15"8-15"5-15"1)(14"3-14"5-14"4)(14"7-14"8-14"8)
O Boldon : (15"8-15"4-15"1)(14"3-14"5-14"4)(14"7-14"3)
Imaad : (15"8-15"5-15"1)(14"4-14"3-14"4)(14"9-15"2)
2x5x150-120 /r:3' et 10' :
Alexandre : (18"7-18"7-19"1-19"3-19"5)(15"2-15"5-15"4-15"7-15"8)
(100-100-120)(100-120-120) /r:Idem
J.Philippe : (13"4-12"7-15"2)(13"1-15"4-16"1)
Laurent : (13"3-12"8-15"1)(13"1-15"4-16"1)
Claude : 12"4-14"4-14"3
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