Enjeux indoor 200 HOMMES

200 HOMMES indoor

Pour les sprinters qui ne parviennent pas à 7.10, le 200 peut être une orientation. Il faut dans ce cas modifier le programme d’entraînement aérobie afin de pouvoir supporter un programme anaérobie lui aussi distinct.

HALLAY a égalé l’hiver dernier le record de lorraine de ATTINA (21.63) sprinter long qui a moins brillé sur 100 et encore moins sur 60 ; d’autres coureurs de 400 comme L. CLAUDEL ou M.BESRECHEL ont couru en 22.08 et 22.18 en salle avec des records à 7.07 et plus modestes encore.

D.MAZZON a couru en 21.94 i en fin de carrière quand il n’était plus capable de faire moins de 7.00 donc en toute logique Hallay devrait pouvoir améliorer le rec de Lorraine du 200 INDOOR, même sans améliorer ses 6.87, mais ce serait plus facile en courant plus vite sur 60. Il était 11° français l’hiver dernier, il faut courir en 21.50 i pour être finaliste ELITE.

Derrière lui, énorme vide, puisque c’est un partenaire d‘entraînement, sprinter long espoir, qui apparaît en dauphin.

David Muth, pourtant, est à peine plus rapide que M. BESRECHEL (7.22 contre 7.27) et il stagne sur 60 et 200 (22.42 i /22.44 i en 2007/2008).

K.EBOUABA qui possède un record qui date de 2001 (22.49 i) et S.RUBAN (22.64 i en 2007) sont dans une position encore plus problématique puisque ces deux sprinters longs ont des records sur 60 ( 7.12/7.15) suffisants pour approcher le 22.00 i. Ils ont souvent changé de coach, ce qui ne favorise pas la continuité des progrès. Kelly , 30 ans, a pris du recul avec la compétition mais Steeve, 28 ans, reste ambitieux et envisage une évolution de carrière vers le 800, après avoir essayé sprint court, sprint long et haies basses .

Karim Bireche devrait améliorer ses 22.58 i de 2008 en courant le 60 en moins de 7.10.

Ensuite entre 22.60 i et 22.99 i
Les sprinters courts comme CHOQUERT 22.71/ BOSCHIAN 22.73/ WEISS 22.76/ THOREZ 22.88/ GONZALVES 22.94/JAGIELSKI 22.94 ne font pas la différence avec les sprinters longs MICHEL 22.74/POLFLIET 22.90/ BOIFFIER 22.92/VIOT 22.93...

...et un décathlonien comme Julien Choffart 22.72 tient la dragée haute aux sprinters, preuve que ce niveau est accessible à de nombreux athlètes or moins de 10 LORRAINS sont classés sous 23.00 en 2008.


PROBLEMES

1. LES CLUBS LORRRAINS ne présentent que 50 coureurs de 200 en salle dont 30 à plus de 23.69.
2. Sur 20 sprinters à 23.69 la moitié seulement progressent sous 23.00 et sur les onze cités ci-dessus entre 22.60 et 23.00, un seul, le junior BOSCHIAN, était en progrès l’hiver dernier.

SOLUTIONS

1. La détection : trop de clubs ne présentent pas un coureur de 200 pendant tout l’hiver alors que 373 sprinters sont identifiés dans les bilans du 100 M estival
2. Le perfectionnement : trop peu de clubs envoient leurs entraîneurs sprint en formation initiale ou continue. Donc beaucoup de sprinters débutants ne progressent pas et renoncent ou stagnent à un niveau faible qu’ils dépasseraient avec un coach expérimenté et savant.
3. Trop d’athlètes et de coaches sont isolés dans leur club.

Il est clair que MUTH seul à AUDUN / THOREZ seul à LONGWY / CLAUDEL seul à THAON auraient plus difficilement atteint 22.42 i/22.88 i et 22.76/22.08i et 21.77. Ensemble et avec ATTINA / POLFLIET/ HALLAY, au creps, ils ont tous profité de la dynamique, des installations, de la disponibilité d’un cts, option sprint, rôdé au suivi de sprinters à 21.63 i ou 22.90 i, puisque avant cette génération, d’autres sprinters à 21.39/21.60/ 21.6/21.69… et encore douze autres entre 22 19 et 22.71 sont passés par son chrono.