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LES GENS
patrice ragni De New-York à Fay Drive… récit d’un incroyable périple Figure incontournable de l’athlétisme lorrain, Patrice Ragni est parti, en 1970, sur les traces des « dieux du stade » des JO 1968 à Mexico. Le Longovicien raconte ce périple extraordinaire de 13 000 km à travers les États-Unis.
Jeux Olympiques de Mexico, été 1968. Sur le podium du 200 m, Tommie Smith et John Carlos brandissent un poing ganté de noir, les yeux rivés vers le sol, alors que résonne l’hymne américain.
L’image, mythique, est restée gravée dans l’esprit de Patrice Ragni, l’ex-entraîneur du Messin Imaad Hallay, champion d’Europe 2010 du 4x100 m. Alors âgé de 18 ans, passionné d’athlétisme, le Longovicien est bouleversé par ce geste antiracisme « C’était révolutionnaire! », insiste-t-il. « Je voulais rencontrer ces deux champions » Ce sont ces deux poings levés qui le pousseront, deux ans plus tard, en 1970, à partir pour New-York. Avec 90 dollars en poche et une idée bien précise en tête. « J’ai travaillé pendant quinze jours à Longwy,sur un chantier. J’ai gagné un demi-Smic, que j’ai transformé en dollars. Et je suis parti. Je voulais rencontrer ces deux champions, ces Dieux du stade », raconte-t-il. Tommie Smith et John Carlos s’entraînent en Californie… à 13 000 kilomètres de la Grosse Pomme.Pendant cinq mois Patrice Ragni sillonnera les Etats-Unis en stop, passera par Pittsburgh,où il retrouvera « la même odeur qu’à Longwy, l’odeur de la sidérurgie», restera bouche bée devant la rapidité des athlètes américains… « À l’époque,j’allais battre le record de Lorraine du 400 m, en 48 secondes. Là-bas, un coureur restait à l’écart, il n’était pas assez bon pour s’entraîner avec les autres…Il bouclait le tour de piste en 47 secondes », relate l’ancien coureur, cofondateur de l’Association Longwy Pays-Haut Athlétisme. Au bout de son périple, Patrice Ragni trouvera le lieu d’entraînement des deux champions américains. « Malheureusement,ils étaient en tournée ! Je ne les ai jamais rencontrés… regrette-t-il. De retour à Longwy à la fin de l’été 1970, le passionné, avec l’aide de la rédaction locale du Républicain Lorrain, entreprend de raconter en détail son voyage. Rattrapé par ses études à Nancy et son quotidien d’athlète,il n’ira jamais au bout de ce projet de publication. « Le document,inachevé, est resté dans mes placards pendant toutes ces années… » Jusqu’en 2011, 41 ans plus tard, quand Patrice Ragni est de retour aux États-Unis pour un stage avec son champion Imaad Hallay et l’équipe de France d’athlétisme. « J’ai essayé de renouer avec une famille qui m’a beaucoup aidé en 1970, sans succès. Alors je suis reparti en vacances là-bas, dans l’espoir de les revoir ! » Les retrouvailles sont poignantes. Le jeune homme qui l’avait pris en stop, désormais quinquagénaire, tombe dans les bras du Longovicien. Ils se retrouveront en France, deux ans plus tard. Sur les conseils de son ami américain, Patrice Ragni décide alors de publier la totalité des notes prises en 1970, non retouchées mais annotées de nouveaux commentaires. Un témoignage nostalgique, une déclaration d’amour aussi, à découvrir dans son livre, De Fay Drive à Karolle. |
lundi, juillet 04, 2016
MON LIVRE EST EN VENTE
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3 commentaires:
De Fay Drive
à Karolle
« Comment oublier ce premier voyage ? J’avais 20 ans. Un billet allerretour New York à tarif étudiant m’avait permis, en guise de baptêmede l’air, de passer sans transition de mon HLM familial aux enseigneslumineuses géantes de Times Square...
Un choc énorme pour un ado
longovicien qui ne s’en est jamais vraiment remis.
En poche j’avais une fortune de 90 dollars, soit un demi-smic 1970, gagné en quinze jours de job de vacances, qui devait financer mon hébergement,ma subsistance et surtout mon transport vers le paradis californien des sprinters champions olympiques aux JO de Mexico.
Cinq semaines et 13 000 km d’autostop plus tard, j’étais de retour à
Kennedy Airport, sans avoir dépensé la totalité de mon faible pécule.
Les bras chargés de cadeaux, la tête pleine de souvenirs d’un ride, coast tocoast, inouï, et pour toujours les Américains dans mon coeur. »
Au retour de son périple, l’auteur s’était confé au quotidien local
Le Républicain Lorrain.
C’est la totalité de ces notes, non retouchées mais
annotées de nouveaux commentaires, qu’il présente aujourd’hui dans ce
témoignage nostalgique et haut en couleur. Emblématique de l’Amérique
des seventies, un road-trip riche de rencontres aussi imprévisibles
qu’inoubliables.
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://patrice-ragni.societedesecrivains.com
ISBN
13,95 €
De Fay Drive
à Karolle
13 000 kilomètres
de stop avec 90 dollars
T É M O I G N A G E
LE PERIPLE A DURE CINQ SEMAINES ET NON CINQ MOIS ET SI JE N'AI en effet jamais rencontré LEE EVANS ni BUD WINTER , j'ai eu l'occasion au ccurs de cinq autres séjours aux USA de rencontrer TOMMIE SMITH et AUTRES SIGNIFIANTS MAJEURS ATHLETES COZCHS PSYS du sprint US des années 70 aux années 2000
puisque mes deux derniers séjours datent de JANVIER ET AOUT 2011
la grosse pomme n'est pas à 13 000 bornes de la CALIFORNIE .....c'est l'aller retour côte est-côte ouest et quelques autres détours qui au total font 13 000 KILOMETRES
EN REVANCJE 90 $ de 1970 c'est bien un demi smic de l'époque
AUJOURD'HUI un demi smic c'est plutôt 500 $
ET MEME 600 $
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